Archives de catégorie : editorial – reflexions

Dehors Charest

Je dois faire un mea culpa. Je n’ai pas toujours été tendre envers Québec Solidaire, mais je dois préciser certaines choses. Oui, parfois, j’ai de la difficulté à percevoir comment certaines de leurs idées pourraient être effectuées concrètement, mais il s’agit d’une formation sous-estimée en général.

Aussi, le modèle québécois doit trouver une façon de se responsabiliser collectivement en limitant l’infantalisation de la société, puis trouver un équilibre entre les excès commis dans le passé par l’état-providence et ceux que le courant de la droite effectuent présentement. Cette dernière dit appuyer sa doctrine sur la transparence et les libertés individuelles, mais concrètement elle devient plus opaque et hypocrite que jamais. Elle centralise elle-même plus le pouvoir et l’information au sein du gouvernement que ce qu’elle a toujours dénoncé dans le passé. Elle pratique un politique de l’autruche pour se cacher derrière les intérêts (souvent financiers) des proches du parti et le système qu’elle entretient.

Je dois absolument souligner l’excellent travail que le parti réussit à faire qu’avec un seul député en chambre. De ce modeste poste, l’équipe d’Amir Khadir fait un incroyable travail de recherche. Québec Solidaire fait plus en chambre que l’ADQ avec une dizaine de sièges ou voir même que le parti Québécois comme opposition officielle. Ce dernier a une opportunité en or de reprendre le pouvoir devant la performance médiocre et les scandales à répétition des Libéraux, mais pourtant leurs appuis ne suivent pas.

Jean Charest peut être très sympathique comme individu, mais politiquement il est usé et n’a plus la ligitimité de gouverner. Il se maintient de force en ayant la balance du pouvoir et non l’appui de la population. Il se cache obstinement à ne pas vouloir faire de commission d’enquête sur l’industrie de la construction parce qu’il et son entourage immédiat est eux-même enfoncés dans la problématique. A se cacher pour sauver sa peau, il s’enterre toujours un peu plus lui-même. Il devrait quitter immédiatement pour sauver ce qui lui reste d’honneur et de dignité.

Pour signer la pétition demandant la démission du premier ministre Jean Charest: lien ici

Encore une belle erreur de La Presse

La soi-disante très respectable grosse Presse / Cyberpresse est réputée pour sa rigueur et sa crédibilité, mais chaque jour, ils perdent des plumes. Par exemple, combien d’erreurs de fait flagrantes finissent par s’y glisser, tel aujourd’hui cet article parlant du CN et illustrée par une photo d’une locomotive du CN signée CP. Pas fort.

Et si c’est une photo de la Presse Canadienne (agence de presse), on utilise PC en français et non, le CP de Canadian Press.

Une autre erreur de La Presse

Jeu de mots du jour

Trouvé sur Internet: Remorquage Tic Tac Tow!

Québec: province riche ou pauvre?

Aussi, est-ce que la province de Québec est assez pauvre qu’elle ne peut plus couper le foin des terres-pleins et fossés le long des routes et autoroutes? Ca fait quelques années que c’est ainsi à plusieurs endroits. On ne coupe plus maintenant que le minimum. Le problème est que ça a l’air malpropre certes, mais surtout que la visibilité est très réduite par endroit (sans compter l’invasion des roseaux sauvages qui s’incrustent partout dans le 450).

Des accidents mortels ont même été causés par cette absence d’entretien, tel à une intersection en Estrie l’an dernier (À Waterloo, je crois, mais je ne retrouve plus le lien vers le sujet).

Pourtant, on est prêt à payer plus de 6 millions, plus les dépassements de coûts, pour refaire la réputation d’un premier ministre accusé d’ingérence et de moeurs douteuses en matière de corruption et d’attribution de contrats.

Dans les autres juridictions (où les routes sont généralement toujours mieux construites et entretenues qu’ici), ils réussissent à entretenir quand mêmes les emprises routiers. Qu’est-ce qui cloche au Québec?

Écart de vitesse

Par ailleurs, si on ne veut pas augmenter la vitesse sur les routes, peut-on au moins réduire l’écart entre la vitesse minimale et maximale permise sur les autoroutes. Avant d’en venir avec le casque et l’équipement de gardien de hockey obligatoire pour conduire une auto comme certains le souhaiterait éventuellement, il s’agit d’une priorité à envisager plus vite qu’on l’imaginer. En réduisant l’écart de 40 km/h entre le 60 km/h et le 100 km/h (qui est en réalité peut-être de 80 km/h et 120 km/h), on réduirait les risques d’accidents en permettant une meilleure harmonisation du flux de circulation. Le petit mononcle roulant 80 km/h sur la 20 est aussi dangeureux que le conducteur de l’auto sport conduite à 160 km/h au même endroit. Si on s’entend que tout le monde roule entre 100 et 110 (simple exemple), il y a beaucoup moins de risques de devoir appliquer les freins soudainement parce qu’on arrive derrière un retardataire qui bloque le trafic. Il y a les accrochages, mais ce genre de situation trop courante est un bon scénario pour les carambolages et les cas de rage au volant.

Dépanneur

Par ailleurs, un dépanneur, comme son nom l’indique, dépanne. Le monde y vont pour acheter certains articles comme du lait, du pain, un journal, des friandises, des billets de loterie, des cigarettes et surtout de la bière. La quaisi-majorité des articles mentionnés font l’essentiel du chiffre d’affaires de tout les dépanneurs.

Qu’est-ce que ça signifie quand un dépanneur voit une vache à lait, tel ses reserves de bière, disparaitre d’un coup? Ca sent le permis d’alcool suspendu ou les brasseries qui sont venus reprendre leurs produits impayés, mais c’est pourtant qui s’est passé dans un dépanneur très achanladé dans les Bois-Francs. Les frigos de bière ont complètement été vidés sans explication.

Pris dans une perspective humoristique, est-ce un signe que la fin du monde, si la bière d’un gars disparait ainsi de son dépanneur préféré? 🙂