Archives de catégorie : editorial – reflexions

Cheap?

Le maire de Trois-Rivières a dejà dit qu’il évitait que sa ville « patche » les trottoirs de sa ville avec de l’asphalte parce que ça faisait cheap et délabré.

A Victoriaville, il semble que la ville accepte le statut de « cheap et délabré », car on y « patche » les trottoirs à grande échelle, tel que ces photos de la rue Monfette.

Patches Patches

Ca, c’est une chose. L’autre grand point concernant le mobilier urbain est l’aménagement des rives des lacs et rivières. Qu’on pense les différents vieux-ports, le bord de la rivière à Shawinigan ou le lac des Nations à Sherbrooke, on essaie toujours d’aménager ça le mieux possible. On n’hésite pas à sortir les clôtures ornementales, les tales de pavée et ainsi de suite.

A Victoriaville, une bonne idée a été d’aménager un passage le long de la rivière Nicolet sur le côté du boulevard Jutras Ouest. Le tracé du 150e va relier l’ancienne voie ferrée au terrain voisin de l’usine d’épuration (nouveau parc des Abénaquis). Ne me dites pas qu’on n’aurait pas pu mieux trouver que d’une piste cyclable en asphalte entre une clôture « Frost » (« chain link fence ») et un garde-fou en tôle galvanisé et bois traité? Sans défoncer un budget, il y avait sûrement de quoi de mieux que ça (que tel sur la photo ci-dessous).

Patches

Toujours parlant de l’urbanisme et du souci d’esthétisme de la ville de Victoriaville, il est pertinent de parler des nouveaux développements résidentiels. Non seulement, un ou des promoteurs peuvent construire des rues entières avec le modèle de maison ou presque, on y note la multiplication des poteaux de téléphones de chaque côté de la rue et des fils la traversant. Au lieu d’enterrer les fils comme on cherche à le faire dans les autres villes ou à réduire leur visibilité, il est possible de voir des rues à Victoriaville où deux rangées de poteaux de téléphone s’éloignant de nous en marquant les limites des terrains, tel les anciens poteaux de télégraphe le long des voies ferrées. Certes, c’est plus pratique pour l’entretien que derrière les maisons comme dans les quartiers plus anciens, mais est-ce que le développement durable ne passe-t-il pas aussi par la préservation de l’environnement urbain et non seulement les éternelles chicanes de poubelles?

Et l’ancienne brasserie Dow?

Il y a de quoi qui m’agace dans le débat de l’augmentation des frais de scolarité et de la gestion des cégep et universités. Le domaine public cherche toujours à remonter ses revenus sans jamais véritablement s’attaquer à la pertinence de dépenser justicieusement. L’UQAM s’est fait critiquée pour sa participation dans le projet désastreux de l’Ilot Voyageur (nouveau terminus), mais qu’en est-il de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et de l’ancienne brasserie Dow dans le secteur Griffintown à Montréal?

Je conviens que la brasserie est à l’abandon depuis le transfert des activités d’O’Keefe chez Molson et que l’ÉTS a donné le coup de pouce nécessaire pour recycler l’usine d’embouteillage qui constitue son actuel campus.

Ce qui m’achale dans ce dossier, c’est son rôle plutôt flou dans le projet de conversion de la partie historique de la brasserie en soi (salles de brassage) en lofts, tel qu’on en voit la mention sur l’affiche de la photo ci-dessous. Par exemple, sa voisine, la Lowney, a été convertie en lofts, mais c’était le promoteur Prével qui était derrière le projet, pas l’école.

En quoi, un établissement scolaire publique a comme intérêt à participer à la conversion d’un édifice désaffecté en lofts, s’il n’est pas directement concerné par le projet? A moins que des informations soient manquantes, il me semble qu’il y a une marge à intervenir dans le projet du site du voisinage immédiat et être véritablement concerné par ce dernier? Est-ce que l’ÉTS a-t-elle pris possesion des lieux pour augmenter ses locaux et / ou répondre à ses besoins? Y aura-t-il toujours des résidences étudiantes dans le projet comme les rumeurs le mentionnait à un certain moment? Autrement, c’est quoi le rôle de l’ÉTS dans ce projet et pourquoi elle est dans cette position?

Brasserie Dow

Overkill?

Une équipe d’Hydro-Québec s’affaire à poser un fil dans un poteau le long d’une rue. Que ça soit un remplacement ou l’ajout d’un nouvelle ligne, les travaux se font le long d’une très large artère à quatre voies, voir virtuellement six.

Dans ce cas, peut-on m’expliquer la pertinence d’engager deux signaleurs routiers et de louer leur camion avec une flèche sur le toit quand il y a dejà des cônes oranges?

Si la flèche est si importante, pourquoi ne pas simplement en faire installer sur le derrière d’un des camions d’Hydro-Québec ou en trainer une eux-mêmes sur une remorque? Mais non, on continue de dépenser à fort prix pour que les deux « flagmen » soient présents et n’aillent rien d’autre à faire que regarder les gars de l’Hydro travailler dans leur nacelle.

Connaissance de soi

Est-ce que c’est de la connaissance de soi qu’un partisan du Canadien de Montréal appose un logo de son équipe sur son bac de recyclage au moment que son équipe connaisse l’une des pires saisons de son existance centenaire et qu’elle ne fasse pas les séries?