31 mars 2006: Arriver en ville

Colibri
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Victoriaville est sur le point d’arriver en ville. Après de trop nombreux années de yesmen au conseil municipal, la capitale des Bois-Francs est présentement gouvernée par un bon maire, Roger Richard. Il est rare qu’on puisse dire que des politiciens font de bons coups, mais c’est actuellement le cas dans la vente et la rénovation du Motel-Hotel Colibri (3 étoiles): Victo aura enfin un hotel 4 étoiles avec centre de congrès. On ne rit plus, car il ne manque plus qu’une salle de spectacles et une meilleure route d’accès depuis l’autoroute 20 pour que Victo aille tous les services d’une ville respectable de sa taille. Pour la salle de spectacle, pourquoi ne pas convertir en partenariat avec la ville l’auditorium très sous-utilisé de la Polyvalente Le Boisé comme il se fait dejà dans d’autres villes de la province?

Également, si certains politiciens font de bons coups, on ne peut pas en dire autant des Libéraux québécois. Jean Charest et son cabinet semble avoir un don pour créer plus de nouveaux problèmes quand ils cherchent supposément à en régler un. Le dernier exemple est la vente du parc provincial du mont Orford. Même l’installation de puits de pétrole dans des terres protègées d’Alaska par George W. Bush n’arrive pas à la cheville de cette bétise. La machine à rumeurs peut bien être partie au sujet d’une odeur de conflits d’intérêts et de corruption…

Aussi, un petit mot sur une enveloppe que j’ai reçu cette semaine. L’envoi en provenance de Wichita, au Kansas, est arrivé dans une enveloppe… de plastique du bureau de poste. Étrangement, la lettre et son contenu ont été totalement détrempés pendant le temps qu’elle fût mise à la poste à une demie-heure de la cueillette de la boite aux lettres (par un beau temps sec) et son arrivée au bureau de poste de Wichita. Toute l’écriture au stylo-plume et même les lignes de feuilles de cartables ont complètement disparus. Seule l’adresse écrite au style-bille et des documents photocopiées ont résistées à ce déluge totalement inexpliquée. Pire encore, la moissisure avait commencé à attaquer certains documents. J’ai dejà vu des choses plus communes comme des enveloppes déchirées et réparées par des postiers, mais jamais de quoi de tel!

Par la même occasion, voici quelques détails sur mon retour de voyage sur les routes du Mexique et des États-Unis. Le voyage a été plus agréable que prévu, même si l’un des autobus de Greyhound utilisé est tombé en panne à la frontière, qu’un autre est arrivée deux heures en retard sans justification à Charlottesville,VA, puis que le trajet entre Little Rock et Fort Smith s’est fait dans un autocar moderne de Jefferson Lines (Prevost H3-45) qu’il serait plus qualifiable de nommer une vieille litière à chats (plusieurs passagers ont eu la nausée et d’autres inconvénients). Celà confirme qu’il n’a jamais deux sans trois.

Dernièrement, une station de radio de Québec a fait jouer le Achy Breaky Dance de Stef Carse en ondes. Après tout, je constate et confirme que je déteste toujours autant cette merde après toutes ces années.

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