Archives de catégorie : editorial – reflexions

Il y a des coups de pied qui se perdent

Des coups de pieds se perdent depuis trop longtemps et en voici quelques-uns:

– Si le Canadien de Montréal va si mal, il peut bien avoir des « pommes pourries » dans le vestiaire, mais peut-être que si les Gilletts (propriétaires) et les focus groups de Donald Beauchamp (communications) se tiendraient tranqulles au lieu de chercher à monter une équipe en fonction de comment vendre plus de bébelles à l’éffigie du CH avant tout, peut-être que les opérations hockey fonctionneraient mieux. Également, l’oncle George n’a pas la réputation d’être le plus grand homme d’affaires, mais il sait prendre les profits d’un pour investir ailleurs.

Désolé, mais les deux Kostitsyn, leur place est dans les mineures. Koivu, ça a plus que fait son temps à Montréal et autant pour lui que le reste du club, il doit partir. Ce n’est pas l’intensité seule qui fait un bon capitaine. Aussi, qu’on me lâche avec l’idée de tout mettre les oeufs dans le même panier. Carey Price a beau avoir été hot dans son junior, puis avoir paru calme et mature à son arrivée, mais il manque d’expérience et il n’est pas encore un gardien numéro un. Qu’est-ce que Halak a fait pour se faire bouder autant? Pourtant, il a sauvé le club plus qu’une fois. A Montréal, il y a tellement de mauvaises habitudes impreignées dans le club et celle de « staller » sur un seul gardien vedette et de presque renier les autres en est une. Rappelez-vous de l’ère Théodore (vs Garon) par exemple.

– Autre coup de pied dans le cul, Vidéotron et Bell. Les deux ne sont pas terribles pour la qualité de leur service, mais Vidéotron est plus stable dans la constance du service (internet, câble télé, téléphonie). Toutefois, leur service de téléphonie est moins chère certes, mais étrangement elle n’offre pas d’équivalent à plusieurs services étoiles de Bébelle, dont celle qui bloque les numéros indésirables (sans devoir recourir à la police, comme on nous répond lorsqu’on demande des explications sur le sujet).

D’un autre côté, ça encourage malheureusement la convergence de monsieur Lockout (PKP). Après avoir pratiquement détruit le joyau de l’empire Québécor, Québécor World, il continue de défaire l’oeuvre de son père et a déclanché un lockout au Journal de Québec qui a duré plus d’un an et comme tout le monde le voyait venir, un actuellement au Journal de Montréal. Les journalistes de ce dernier écrivent présentement sur RueFrontenac.com.

Il n’y a pas que les joueurs professionnels, les présidents de compagnie et les banquiers qui sont surpayés.

Le commissaire du baseball professionnel, Bud « Senor Meteo » Selig, a gagné 18,35 millions de dollars américains en 2007, tandis que son homologue de la Ligue nationale de hockey a empoché 5,59 millions de dollars américains. Ces chiffres sont tirés d’un blog signé David Brown sur Yahoo. Plusieurs joueurs de leur ligue, pourtant surpayés sur le consensus populaire, ne gagnent pas ça. D’après vous, pour l’ensemble de son oeuvre, Gary Bettman, vaut-il ça?

Le mauvais service de Future Shop

Si au Canada, il y a bien un chaine de magasins qui est bien sur le déclin sans cesse, c’est bien Future Shop. Lorsque l’entreprise de la région de Vancouver s’est installée dans l’Est du pays, elle a soulevé plusieurs vagues dans le monde commercial par son grand inventaire meilleur marché en électronique et en divertissement. Toutefois, il semble que son acquisition par l’américaine Best Buy ne lui convienne pas.

De mois en mois, le respect et la qualité service se détériorent continuellement jusqu’au point d’en avoir un site internet dédié à ce sujet (www.futureshopsucks.com) et d’en faire la manchette dans les médias. Sauf information contraire, aucune autre chaine d’électronique n’a provoqué la création de son équivalent d’un tel site. La dernier chapitre connu étant l’obligation de faire la « danse du bacon » par les employés retardataires de la succursale de Gatineau. Par ailleurs, le refus de danser a valu un congédiement au moins un employé.

Pourtant, l’humiliation des employés n’est pas chose unique. Le 6 décembre dernier, j’ai été témoin d’une telle situation où le gérant de la nouvelle succursale de Drummondville démontrait son peu de respect d’autrui et de professionnalisme en engueulant sans gène un employé en plein magasin bondé de clients.

C’est d’ailleurs ce même gérant arrogeant, un certain Yan, qui se cache derrière des justifications questionnables et des clauses ambigues de la Politique de bas prix de son employeur pour éviter de donner raison à la clientèle. Est-ce que c’est surprenant qu’il envoie paître sa clientèle, celle même qui le fait vivre? Que signifie réellement des expressions creuses comme « période limitée » ou « vérifier l’offre de la compétition »? Comment justifier que la circulaire d’un magasin concurrent ne suffit pas à démontrer et prouver l’offre des compétiteurs? Est-ce qu’un confirmation par téléphone du prix par le concurrent est réellement nécessaire au processus ou c’est plutôt une technique pour espèrer que l’autre magasin va le protèger d’une perte d’argent en ne collaborant pas avec lui? Aussi, si les prix pour une « période limitée » sont exclus, est-ce que ça signifie que tout les spéciaux sont exclus automatiquement, puisque ce n’est pas le prix régulier?

Dans la même lignée d’idée, est-ce que c’est normal d’exiger de faire payer seulement par la carte de crédit du magasin l’achat d’une télévision ou d’un cinéma maison quand le client veut payer en argent? Ca aussi, je l’ai dejà vu (il y a quelques mois à Trois-Rivières-Ouest). Une vérification de la légalité de cette situation serait pertinente.

Il n’y a pas que les achats qui sont trop souvent compliqués chez Future Shop, les retours et les réparations sous garantie. On épargnera l’aspect de l’informatique dont ses horreurs qui mériterait un livre à lui-seul. Par exemple, si on prend le cas de faire réparer une caméra sous garantie, cela demande beaucoup de perspicacité et de patience, puisque le personnel semble avoir un mot d’ordre d’être peu réceptif à ces demandes. Par la suite, la réparation faite en sous-traitance dans un quelconque centre de réparation de la région de Toronto prends aisément plus de 8 semaines à être effectuée. Ca signifie deux mois sans le produit et deux mois qui s’écoule sur la garantie sans pouvoir profiter du produit. Quand ce dernier revient, il n’y a aucune assurance de l’état comme on va le retrouver. Dans mon cas, une pièce a belle et bien été remplacée lors de la réparation, mais l’ajustement est plus mauvais qu’au moment où la caméra était endommagée. Renvoi de la caméra à Toronto (avec les preuves très évidentes sur des photos pareilles de deux caméras différentes sur cd à l’appui) pour la recevoir « rapidement » (environ 6 semaines) avec une note écrite dans un très mauvais anglais où il est indiqué que la situation était normale à leur yeux. Est-ce que leur garantie anti-citron sur leurs produits vendus avec garantie prolongée s’applique aussi à leurs réparateurs?