Archives de catégorie : Coups de pieds dans le cul perdus

CIL Guêpes et frelons: inefficace

Dans la catégorie « consommation », ce n’est pas agréable d’avoir un nid de guêpes chez-soi. On ne les invite pas, c’est elles qui nous choississent.

Quand elles viennent trop présentes ou insistantes, soit que le nid y passe, soit qu’un insecticide (chimique ou non) est nécessaire pour leur passer un message d’aller explorer plus loin.

Ainsi, il n’est pas recommandé d’utiliser le produit CIL guêpes et frelons (aérosol bleu). L’étiquette dit qu’il est efficace contre les guêpes, frelons et abeilles, mais en réalité, après deux bonnes applications effectuées selon les instructions, les insectes encore en partie.

Des tentatives ont été faites pour avoir des explications de leur part et malgré leur promesse de retourner les appels et courriels en dedans d’une journée ouvrable (24 heures), la compagnie n’a pas retournée notre courriel laissé sur leur site il y a plus de trois jours. Au téléphone, la boite vocale est défectueuse autant en français qu’en anglais.

En conséquent, si vous avez besoin d’un produit efficace, regardez les produits concurrents. Peut-être qu’il s’agit simplement d’une « mauvaise batch » ou un produit mal emballé (éventé), mais la compagnie ne donne pas d’explication et se fout de sa clientèle. Aussi grosse peut-elle être, dépensons notre argent sur d’autres marques et foutons-nous d’elle-aussi.

Best Buy n’assume pas ses erreurs

Le détaillant américain Best Buy annonce un téléviseur 52 pouces à 9.99$. Il s’agit assurément d’erreur d’affichage, mais peu importe si la commande a dejà été placée ou pas, le commerçant a annoncé qu’il n’assumera pas la responsabilité de son erreur.

Best Buy et sa bannière canadienne, Future Shop, ont des agissements discutables, puisqu’ils possèdent un assez volumineux dossier à l’Office de la protection du consommateur pour diverses plaintes en matière de mauvaises pratiques commerciales et de publicité.

Heureusement, il ne s’agit pas d’une approche « bait and switch » (hameçon-piège et subsitution) dans le cas présent.

L’arnaque des sacs d’emballage

L’environnement est important, mais le commerce a repris cet aspect à la mode à son avantage. Aujourd’hui, la ville de Toronto a commencé à obliger les commerçants à facturer 5¢ par sac.

La farce, c’est que ce n’est pas une véritable taxe, consigne ou frais environnemental, car les commerçants peuvent faire ce qu’ils veulent des montants perçus. Autrement dit, c’est juste une défaite pour faire plus d’argent sur le dos des clients. Soit qu’ils sauvent sur les frais pour faire produire des sacs neufs ou soit qu’ils se les font du profit en plus de les faire payer par les clients. Promovoir la réduction des déchets, c’est une chose, mais qu’en est-il de la bonne gestion des montants récoltés?

Par ailleurs, les sacs seront taxés au provincial, si le total des articles taxables dépasse 21¢. Au fédéral, on ne se doute pas qu’ils seront toujours taxés.

Aussi, comment se fait-il que les bouteilles et cannettes de bière sont consignées, mais que les cannettes et bouteilles de boisson gazeuses, jus, eau, vin et autres ne le sont pas en Ontario? Ainsi, quelqu’un qui boit une cannette de bière et une de cola, va boire deux cannettes d’aluminium de 355 ml techniquement identique, mais la cannette de bière va être consigné 10¢ pour qu’elle soit retourné au Beer Store, mais la cannette de cola devrait idéalement finir dans le bac à recyclage.

C’est sans parler des verres de café en carton de Tim Horton’s qui sont maintenant le principal item de pollution retrouvé le long des routes et en ville.