Archives de catégorie : consommation, publicité et mauvais service

Take the money and run

On entend tout le temps des gens se plaindre que, Wal-Mart, cette grosse méchante multinationale américaine est anti-syndicaliste ou que le Canadien de Montréal a perdu son âme en appartenant à des Américains et en habillant des joueurs de partout sur la planète. Que fait-on des gens d’ici, (Québec ou Canada, à vous de choisir), qui profitent des gens d’ici? Que dites-vous de se faire « fourrer » entre nous (et de ne pas aimer ça – désolé pour le mauvais jeu de mots)?

Qu’est-ce qu’un bon citoyen corporatif? Est-ce que c’est quelqu’un de Toronto ou Montréal qui vient traire la vache en région, achète quelques commandites ici et là pour les apparences et se sauve immédiatement ailleurs avec l’argent, tels la plupart des gestionnaires d’édifices et de centres commerciaux? Quelle est la dernière fois que les avez vus réellement faire de quoi pour la région qui les fait vivre? Je suis totalement pour le développement économique et la saine compétition. Toutefois, est-ce que venir s’imposer dans un endroit signifie ignorer ses voisins et ses concitoyens est correct. On demande aux individus d’être verts, d’acheter local, de s’impliquer communautairement et bien plus, qu’en est-il d’eux. Où est la communication avec les communautés des environs.

Est-ce que ces grands propriétaires comme Cogir ou Gestion Sandalwood méritent autant de respect qu’il en reçoive actuellement? Pourquoi pensez-vous que des compagnies comme Rio Tinto Alcan ou Bombardier achètent des publicités pleine pages dans les journaux? Ils peuvent vouloir détourner l’attention certes, mais ils veulent réellement soigner leur image. Toutefois, ils ne s’arrêtent pas là et s’impliquent plus profondément dans leurs milieux. La vie locale et régionale ou de quartier en ville est un rue à deux sens, qu’on y soit né ou qu’on vienne de l’extérieur et ce n’est pas une question de nationalité.

Dates de paiement

Certains compagnies, telles les banques ou les telcos, exigent de recevoir nos paiements avant une date précise. Par exemple, votre banque veut votre paiement d’hypothèque pour le 5 de chaque mois, votre paiement de carte de crédit pour le 10 et vous devez payer votre compte de téléphone avant le 15.

Normalement, vous attendez votre chèque de paie à chaque jeudis (ou aux deux jeudis). Que dites-vous d’un fournisseur multinational qui doit vous payer le 25e jour du mois, mais qui décide de déplacer son paiement au 30e jour sans vous avertir préalablement? Difficile de planifier ses liquidités, question de faire ses propres paiements avant ces mêmes fonds. Ce qui est encore plus ridicule, c’est que ce mois-ci, le 25 est aujourd’hui, un lundi, tandis que le 30 est samedi prochain et que le lundi est ferié (fête du travail). Autrement dit, ils vous imposent le fait qu’ils vont vous payer leur compte 8 jours plus tard sans avertissement (Et sans frais d’intérêt, comme eux ne se gêneraient pour facturer si on était dans leur cas.).

Au moins, il faut se dire qu’ils doivent sûrement être solvable et qu’on espère autant de leur banque…

Enfin le retour à la normale

Les jeux commerciaux de Pékin sont finis. La comédie est terminé. Plus besoin de se justifier des nobles efforts des athélètes (qu’on passe maintenant en arrière-plan des véritables motivations des jeux) pour atteindre les buts de chacun. On les fait performer dans des conditions environnementales très discutables (Allez courir dans le smog pour voir…), les pays trichent sur l’âge et le dopage des participants pour essayer de gagner, on sélectionne les sports en compétition et modifie les régles de ceux-ci selon le résultat que ça donne à la télévision et on établi l’horaire des compétitions selon la préférence des cases horaires à la télévision américaine. Comme ça devient de plus en plus un spectacle, tel un cirque, des compétitions ont commercés avant l’ouverture officielle et le SPECTACLE DE FERMETURE se déroule AVANT LA FIN des dernières finales.

Les commanditaires bien pensants achètent l’image de certains participants olympiques et para-olympiques, mais est-ce que justement ces Para-olympiques vont avoir la même couverture que les Olympiques? Non, c’est « over » dans l’esprit du commun des mortels, les Chinois se disent avoir réussis leur gros « informmercial », d’avoir contrôlé le plus possible l’information véhiculée et ont gagnés le plus de médailles d’or, les Américains se vantent de ramener le plus de médailles au total, les Jamaicains sont fiers des résultats d’U. Bolt, etc…

Au lieu de cacher la réalité du Tibet ou de Taiwan (qui n’aurait pas de visibilité, si c’est réellement si sans importance qu’on essaie de nous faire gober), de faire semblant de s’intéresser à des gens qui sont ignorés médiatiquement et financièrement pendant quatre ans ou de choisir des sports où les uniformes sont clinquants ou sexy, pourquoi ne pas retourner à la réalité des jeux, les sportifs en soi. Le reste ne viendrait-il pas avec cette base? C’est comme au hockey professionnel, on change sans cesse les réglements, mais il suffit seulement de vraiment les appliquer ET en tout temps pour offrir le vrai spectacle sans intéférence.

Astral se tire encore dans le pied

Fidèle à ses habitudes, Astral Média se tire encore dans le pied. Après avoir acheté de ses concurrents il y a quelques mois, le rouleur-compresseur culturel continue de niveler par le bas ses produits. La dernière étape est la disparition du Lounge King Show des ondes montréalaises de Mix 96.

Quoi de mieux que de sauver quelques cents immédiatement pour les actionnaires en mettant un autre décompte top 40 coast-to-coast que garder la variété d’une émission locale de qualité. Aussi longtemps que les propriétaires de stations de radio vont penser que le monde vont prendre ce qu’on leur offre et non le contraire, le milieu sera en crise.

Le temps où ils pouvaient imposer leurs choix souvent influencés par le budget des gérants d’artiste et des compagnies de disques est révolu. Plus que de se faire imposer des tonnes de commerciaux et de quoi qui ne respectent pas ses attentes ou ses goûts, leur auditoire migre vers la radio satellite, les stations Internet, les podcats et autres lecteurs mp3s.

Un client frustré est un client qui ne revient plus et donc, l’économie de bouts de chandelles effectuée à court terme se transforme en pertes à moyen et long terme, puis que leurs nombres dans les sondages BBM si importants à leurs yeux vont baisser et les tarifs publicitaires en découlant aussi.