Et l’ancienne brasserie Dow?

Il y a de quoi qui m’agace dans le débat de l’augmentation des frais de scolarité et de la gestion des cégep et universités. Le domaine public cherche toujours à remonter ses revenus sans jamais véritablement s’attaquer à la pertinence de dépenser justicieusement. L’UQAM s’est fait critiquée pour sa participation dans le projet désastreux de l’Ilot Voyageur (nouveau terminus), mais qu’en est-il de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et de l’ancienne brasserie Dow dans le secteur Griffintown à Montréal?

Je conviens que la brasserie est à l’abandon depuis le transfert des activités d’O’Keefe chez Molson et que l’ÉTS a donné le coup de pouce nécessaire pour recycler l’usine d’embouteillage qui constitue son actuel campus.

Ce qui m’achale dans ce dossier, c’est son rôle plutôt flou dans le projet de conversion de la partie historique de la brasserie en soi (salles de brassage) en lofts, tel qu’on en voit la mention sur l’affiche de la photo ci-dessous. Par exemple, sa voisine, la Lowney, a été convertie en lofts, mais c’était le promoteur Prével qui était derrière le projet, pas l’école.

En quoi, un établissement scolaire publique a comme intérêt à participer à la conversion d’un édifice désaffecté en lofts, s’il n’est pas directement concerné par le projet? A moins que des informations soient manquantes, il me semble qu’il y a une marge à intervenir dans le projet du site du voisinage immédiat et être véritablement concerné par ce dernier? Est-ce que l’ÉTS a-t-elle pris possesion des lieux pour augmenter ses locaux et / ou répondre à ses besoins? Y aura-t-il toujours des résidences étudiantes dans le projet comme les rumeurs le mentionnait à un certain moment? Autrement, c’est quoi le rôle de l’ÉTS dans ce projet et pourquoi elle est dans cette position?

Brasserie Dow

Drummondville et le boulevard St-Joseph

Certains se rappelleront ou savent que la grande artère de Drummondville, le boulevard St-Joseph s’est dejà appellé boulevard Bernard. Cette appellation tent à disparaître du language familier, malgré qu’il peut arriver de la croiser encore très occasionnellement.

Toutefois, au début de la colonisation de la municipalité, il est intéressant de savoir que le boulevard St-Joseph était connu comme le 3e rang, tandis que le chemin du Golf était le 2e rang. Ce dernier a aussi été connu comme le chemin de la rivière Noire, malgré que ce cours d’eau a autrefois été appellé rivière Prévost.

De nos jours, le nom Bernard a en quelque sorte été recyclé, puis il a réapparu dans la toponymie drummondvilloise, puisqu’une rue Robert-Bernard est située relativement près du secteur historique de l’ancien village de Drummondville-Ouest (St-Félix) à qui le boulevard Bernard appartenait à l’époque. St-Félix s’est détaché du canton de Grantham en 1938 avant d’être fusionné à la ville de Drummondville en 1966.

Pour sa part, le nom St-Joseph provient de l’ancienne paroisse du même nom et fondée par Donat Marcotte en 1920.

Par ailleurs, c’est cette automne que la nouvelle ville de Drummondville va procéder à l’harmonisation de ses noms de rue suite des fusions forcées de ses municipalités environnantes d’il y a dix ans. La liste des nouveaux et anciens noms est disponible sur le site de la ville.

Pour plus d’informations sur le sujet, la Société d’histoire de Drummond a plusieurs documents intéressants en ligne.