6 décembre 2004: L’intolérence, part 2.

Si la violence n’amène que la violence, l’intolérence n’amène que plus d’intolérence. Je suis déçu de voir où va la mentalité de notre société. Les parents et amis de victimes de divers crimes violents se rebellent contre la population, parce qu’ils cherchent à culpabiliser la société pour des tristes événements. Je n’excuse pas ces meurtres et viols. Je suis d’accord que la loi et les peines de prison sont trop clémentes. Cependant, je trouve ridicule de faire un plat avec la violence au cinéma ou dans les sports, puis de la rendre responsable de diverses tueries.

Créons donc un régistre des armes à feu pour régler l’ensemble de la problèmatique! Ce programme inutile est un gouffre financier sans fond. Quelqu’un peut me dire de combien le taux de criminalité a baissé depuis l’instauration de ce programme? Est-ce que vous pensez que la plupart des bandits vont laisser leur carte d’affaires sur les lieux de leurs actes? Ils n’utiliseront pas plus une arme enregistrée à leur nom. Des armes volés, non-enregistrées ou illégales, ça existe autant que le crime organisé. C’est toujours facile d’accuser l’entière planète pour éviter de voir la situation présente. Il existe un manque de vraie communication.

De plus, la société veut réparer certains de ses torts envers divers groupes minoritaires. Qu’ils soient autochones, gays, féministes ou immigrants, une partie du discours est détournée des vrais problèmes à solutionner. Le respect est l’acception des différences, mais l’égalité est le juste respect de tous. Divers groupes revendiquent pour des bonnes et moins bonnes raisons, mais il existe de plus en plus une situation inverse.

De ceux qui formaient la majorité, ce sont souvent eux qui se trouvent maintenant de plus en plus défavorisés. Le concept des Angry Young White Men (AYWM) sont la preuve qu’on a contourné le problème. Ce n’a rien de raciste. Les AYWM sont simplement le portrait-type du gars 18-45 nord-américain moyen, car à vouloir favoriser les différences et l’affirmation des groupes minoritaires, on a crée de nouvelles injustices. Ce phénomène est la preuve que ce n’est pas mieux. Un exemple extrêmiste d’égalité raté dans l’histoire est celui des Communistes d’URSS qui avaient la volonté de créer une égalité des classes et comme résultats qu’il y a eu plus d’injustices et d’intolérence qu’avant. Devons-nous faire les mêmes erreurs qu’eux?

Je n’ai aucun problème à accepter les minorités, mais devons-nous privilégier leurs différences au dépend des traits de la majorité? Par exemple, si les homosexuels veulent se marier civilement, je n’ai rien contre ça. Cependant, si l’Église catholique ne veut pas, il faudrait qu’ils respectent ça aussi. Il y a aussi une différence être reconnaitre leur existence et vouloir la promouvoir comme il m’a déjà été permis de le voir dans des écoles et cégeps du Québec. C’est la même chose avec tous ces couples homosexuels qui cherchent à provoquer le public en « frenchant » le plus possible ou en bloquant les rues pour parader durant un gay pride. Si jamais quelqu’un ne pense pas comme certains d’entre-eux, ils l’accusent de refouler son homosexualité. Peuvent-ils donc pas accepter qu’ils y a des gens différents d’eux, tous comme ils cherchent à vouloir envers eux? Est-ce que les hétérosexuels organisent des parades « straight pride » pour affirmer leur identité au monde entier? Est-ce que des hétérosexuels vont aller se frencher dans le village gay seulement pour provoquer la population gay?

C’est la même chose avec les nouveaux arrivants qui veulent qu’on respecte leur culture et coutumes. Je suis généralement bien d’accord avec cette volonté, mais il serait bien qu’ils se rappellent que nous les avons accueillis ici et non, le contraire. La plupart d’entres-eux le comprennent bien, mais ce n’est pas le cas de tous. Par conséquent, il serait valable que ces derniers démontrent du respect envers la culture dominante. Il n’y a pas de mal à pratiquer une autre religion ou à parler une autre langue comme langue maternelle, mais il faudrait qu’à Rome, ils fassent comme les Romains. À défaut de s’adapter à notre culture et à nos moeurs, il faudrait qu’ils les acceptent comme ceux du tissu social majoritaire. Si je vais dans leur pays d’origine, je vais essayer de faire attention à leurs coutumes. Il n’en serait pas ainsi pour eux ici? Après tout, que ça ait été choisi ou non, c’est eux qui ont quitté leur pays pour le nôtre et non, le contraire.

En ce qui concerne le féminisme, le mot est tellement perçu comme trop militant et radical, qu’il fait si peur que la majorité des jeunes femmes ne s’affichent plus comme féministes. C’est la preuve qu’il y a un problème. Si un mouvement de libération de la femme fait peur à celles-ci, il y a de quoi qui cloche. Au-lieu de vouloir féminiser l’univers à outrace et d’enlourdir la très compliquée langue française d’une réécriture complète en double, ne serait-ce pas mieux de vouloir neutraliser les noms impersonnels? Pourquoi devons-nous toujours donner un sexe aux mots? Pourquoi simplement ne pas ajouter un troisième pronom neutre aux troisième personnes du singulier et du pluriel?

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