Méconnues: les stations radio de Drummondville et de Yamachiche

Avec l’omniprésence du cellulaire 3G, de l’internet et autres technologies instantanées d’aujourd’hui, un pan important de l’histoire des télécommunications est tombé dans l’ombre.

Des années 1920 à 1975, Drummondville a été le site d’émission des communications canadiennes en radio haute fréquence avec l’Angleterre et par ondes courtes vers l’Australie. Avec la station de réception de Yamachiche, ces deux stations étaient les portes nord-américaines du réseau transocéanique de la Marconi Wireless Telegraph (MWT) / Canadian Marconi Wireless Company. Ces villes ont été choisies par leur proximité avec le site de Marconi à Montréal par rapport à l’ancienne station du Cap Breton et pour leur terrain propice aux transmissions radio.

Dès le début des activités à Drummondville, Marconi, le père de la radio et pionnier derrière la première station de radio au monde, XWA (aujourd’hui CFCF – CTV Montréal), fait installer des lignes souterraines de Montréal jusqu’aux 8 tours à Drummondville, soit 5 de 300 pieds d’hauteur et espacées de 650 pieds pour les communications vers l’Angleterre, puis 3 autres de 250 pieds pour le circuit vers Melbourne, en Australie.

Dans les années 1920, elles servaient uniquement à la radiotélégraphie, mais dès 1932, un lien radiotéléphonique était fondé entre Montréal et Londres, en Angleterre. Ainsi, l’Europe pouvait joindre New York par téléphone outre-mer via Drummondville et Montréal, tandis qu’ici, on pouvait en faire autant avec l’Afrique du Sud et l’Austrialie via Londres.

Dans les années 1950, les émetteurs de 5 KW sont modernisés par d’autres de 30 KW et permettent d’ajouter d’autres circuits vers de nouvelles destinations européennes et quelques clients privés comme l’agence de presse Reuters.

Toutefois, l’installation du premier cable sous-marin entre Terre-Neuve et l’Écosse permet des communications avec l’Europe plus fiables et indépendantes des conditions météorologique que la radio. Ainsi, les deux stations québécoises sont réaffectées pour communiquer avec l’Amérique du Sud, soit vers l’Argentine, le Brésil et le Pérou.

La dernière communication partant de Drummondville s’est fait le 23 juin 1975, soit six mois avant que la Société canadienne de Télécommunications transmarines (SCTT), née de la fusion entre la Canadian Marconi Wireless Co. et la Pacific Cable Board Ltd, se réorganise en Téléglobe Canada.

Le site, qui a compté 600 acres de terre et qui a dejà compté deux terres agricoles et l’usine de munitions La Poudrière, était protégé par l’armée durant la deuxième guerre mondiale dû à son importance stratégique, mais à la fermeture du complexe radio, il est tombé à l’abandon. Les tours ont disparues, les arbres ont repris leur droit, le bâtiment vacant a été vandalisé et quelques maisons d’opérateurs ont resistés.

Propriété pesant de plus en plus lourd sur les épaules de la ville de Drummondville, le bâtiment principal est resté vide pendant plusieurs années jusqu’à temps qu’il soit grandement rénové par des bénévoles du Service d’intervention urgence du Centre du Québec (SIUCQ) pour que celle-ci en a fait sa base.

A Yamachiche, le site est maintenant redevenu agricole, mais la municipalité garde souvenir de cette époque en ayant donné le nom de Place Marconi à l’ancien chemin privé de la compagnie Marconi.

Canadian Marconi Wireless Company, Drummondville
L’édifice historique aujourd’hui.

Canadian Marconi Wireless Company, Drummondville
Un des transmetteurs de Drummondville est maintenant exposé au Musée des Sciences et Technologies à Ottawa

Mise à jour – 24 février 2013:

Canadian Marconi Wireless Company, Yamachiche
Le site de Yamachiche aujourd’hui.

Canadian Marconi Wireless Company, Yamachiche
Rien ne rappelle l’importance des ondes à cet endroit, outre une tour cellulaire qui a repris le site et quelques petites maisons de l’époque situées sur le vieux chemin portant le nom de la compagnie.

Sources:
SIUCQ
MarconiCalling.com
Marconi et la radio au Canada
Place Marconi – Yamachiche
Le Nouvelliste – 31 octobre 2001

Overkill?

Une équipe d’Hydro-Québec s’affaire à poser un fil dans un poteau le long d’une rue. Que ça soit un remplacement ou l’ajout d’un nouvelle ligne, les travaux se font le long d’une très large artère à quatre voies, voir virtuellement six.

Dans ce cas, peut-on m’expliquer la pertinence d’engager deux signaleurs routiers et de louer leur camion avec une flèche sur le toit quand il y a dejà des cônes oranges?

Si la flèche est si importante, pourquoi ne pas simplement en faire installer sur le derrière d’un des camions d’Hydro-Québec ou en trainer une eux-mêmes sur une remorque? Mais non, on continue de dépenser à fort prix pour que les deux « flagmen » soient présents et n’aillent rien d’autre à faire que regarder les gars de l’Hydro travailler dans leur nacelle.

Connaissance de soi

Est-ce que c’est de la connaissance de soi qu’un partisan du Canadien de Montréal appose un logo de son équipe sur son bac de recyclage au moment que son équipe connaisse l’une des pires saisons de son existance centenaire et qu’elle ne fasse pas les séries?

Pas assez bon pour TR, mais assez pour Victo?

Le maire de Trois-Rivières a déjà dit que sa ville ne rapièçait pas les trottoirs avec de l’asphalte parce que ça donnait une mauvaise image du centre-ville.

Pourtant, c’est la norme à une heure de route de là, soit à Victoriaville, où souvent même les réparations faites à l’asphalte manquent sur les trottoirs et dans les rues. Je peux comprendre que des travaux à la borne-fontaine (photo de gauche) ont crée un manque, mais quoi dire de la situation recontrée typiquement dans la municipalité des Bois-Francs (photo de droite)?

Est-ce que ça veut dire que ce qui n’est pas assez bon pour Trois-Rivières l’est pour Victoriaville?

Remarquez aussi que sur la photo de gauche, la borne-fontaine porte toujours une étiquette orange indiquant qu’elle est toujours hors-service. Une chance que la rivière est proche, parce qu’elle va être utile en cas de feu…

boulevard Jutras Ouest à Victoriaville

P.S. J’ai essayé de retrouver la source exacte de la citation du maire de Trois-Rivières, mais sans succès. Si quelqu’un l’a, il est invité à la partager. Merci.

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