On critique souvent les politiciens quand ils font des mauvais coups, mais il est important de souligner aussi les bons coups. Bernard Sévigny est maire de Sherbrooke depuis 2009, soit depuis 4 ans. Jean Perrault a été au pouvoir pendant 15 ans. Questionné personnellement à ce sujet, Perrault a catégoriquement refusé de se pencher sur le sujet des stationnements à étages du centre-ville. On ne parlait même pas de les démolir, mais simplement les intégrer au paysage ou camoufler la cicatrice qu’ils sont. C’est sans parler de l’odeur profonde d’urine et de la peur assez répandue dans la population de s’y faire violé ou volé.
On le sait tous que le centre-ville de Sherbrooke en arrache, on mets des efforts sur la rue Wellington, mais très peu ailleurs au centre-ville. Des initiatives ont été faites du côté des berges de la rivière Magog, mais le coeur de Perrault était plutôt au lac des Nations, à la la Cité des rivières et au plateau St-Joseph. La question des intérêts pourquoi Perrault vouait sa préférence vers ces endroits, pourquoi ne pas encourager le développement commercial au centre-ville et dans l’Est (Fleurimont), puis pourquoi négliger l’ensemble de la ville pour se concentrer sur ces quelques endroits est discutable.
En quatre ans, Bernard Sévigny semble montré plus de vision globale qu’en 15 ans de règne de Perrault. Il aura aussi au moins réussi à faire corriger l’aberration visuelle de ces stationnements en ajoutant des éléments métalliques architecturaux et de la végétation.
L’épicerie Provigo du secteur du parc Jacques-Cartier à Sherbrooke a changé du tout au tout. Enfin, elle est passée du plus vieux centre commercial de Sherbrooke au plus récent tout en changeant de côté de la rue King et d’apparence physique. Au lieu d’avoir le look classique de Provigo, la succursale affiche maintenant les couleurs corporatives de son propriétaire actuel, soit Loblaw.
La succursale Promenades King quelques jours avant son déménagement de l’autre côté de la rue.
Huit heures avant l’ouverture officielle de la nouvelle succursale de la Cité du parc:
De l’époque du Far West jusqu’aux années 1980, les vols de banque faisaient régulièrement les manchettes des bulletins de nouvelles. Ils ont aussi souvent été le sujet de plusieurs films d’action et séries policières. Dans les dernières années, les heures d’affaires très limitées des banques ou leur sécurité accrue semblent avoir découragé plus d’un cambrioleur, car leurs exploits ont disparus de la scène publique.
Plus tôt cette semaine, une tentative de vol s’est produite à la Banque Royale de Victoriaville et forçant ainsi la succursale à fermer ses portes pour la journée.
Comme dans tout bon film ou reportage télé, la banque a placé une affiche à l’entrée pour signaler qu’elle est temporairement fermée. Contrairement au folklore populaire, ce n’était pas une feuille 8 1/2 par 11 avec les mots « Fermée – Hold-up » écrits au crayon feutre, mais une formule prévue à l’avance par le département de relations publiques ou quelqu’un d’autre du siège social.
Pour les intéressés, le voleur aimait le style classique de la bonne vieille cagoule plutôt que celui des bas de nylon ou d’un masque de clown ou de Guy Fawkes.
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