14 mars 2007: Argumentation absurde

La publicité est un monde despéré et donne la sérieuse impression d’un manque d’inspiration ou d’imagination. Aussi, qu’on le veuille ou non, on entends leurs messages. Une annonce télé d’un service de messageries bien connu mets en scène une fausse compagnie voulant expédier sa production de poupées voodoo à ses clients. L’expéditeur dit au messager se présente à l’usine en espérant avoir le contrat (Yeah right, ils font tous ça.) qu’elles sont un peu sensibles à la chaleur et le messager répond: « On livre d’un océan à l’autre. ». Est-ce quelqu’un peut m’expliquer c’est quoi la logique de répondre à ce qui serait une question indirecte par une affirmation du genre? Imaginons comment ça sonnerait dans d’autres contextes:
-Il aime la tarte.
-Nous sommes le plus grand abattoir du pays.
ou
-Ils sont en voyage en France.
-Nous vendons les chemises les moins chères en ville.

Un autre exemple d’absurdité publicitaire (autre que la médiocrité habituelle), c’est la publicité d’une marque de bière américaine produite sous license au Canada. La prochaine fois que vous allez la voir, tournez-vous la tête hors du champ de l’écran et écoutez les arguments invoqués pour nous inciter à acheter et boire ce produit. C’est pire que la moyenne des annonces de bière. D’ailleurs, les annonces de certaines marques passent tellement souvent qu’elles font plus l’effet contraire: évitez ces marques, parce qu’elles nous tapent sur les nerfs. Est-ce que les responsables de celle qui est jeune depuis 1903 et de sa version light avec ses abrutis ont compris le message?

Toujours en parlant d’annonces minables, êtes-vous aussi tannés de toujours entendre/voir l’annonce du journal La Tribune de Sherbrooke? Après la version « été » où on voit un camelot en arracher pour livrer les journaux, une version « hiver » identique, mais adaptée à la saison froide est diffusée. Avions-nous besoin de subir deux versions de cette mauvaise annonce passant trop fidèlement? Justement, l’existance de leur lectorat est dû à la fidèlité de certains lecteurs envers le seul quotidien de la région. S’ils étaient publiés à Montréal comme les autres journaux, qu’est-ce qui les distingueraient et inciteraient les gens à les lire? Donc, au lieu de miser sur la présence d’une couverture locale ou la popularité de son personnel, tel des columnists-vedettes, on tente de jouer sur le côté « cute » d’un enfant maladroit qui fait pitié. Etre la propriété du principal groupe de quotidiens au Québec ne donne rien de plus que de la convergence. Ceux qui font le plus pitié sont les gratteux qui signent des montants ridicules sur les chèques de leurs pigistes. Le journal aurait bien plus avantage à améliorer son contenu existant et à l’enrichir. Également, si on retourne à l’aspect des camelots, comme tout les autres journaux, il y a peut-être une raison pourquoi il existe une penurie de camelots, puis pourquoi plusieurs ont lâchés leurs « runs » de journaux et personne ne veut les remplacer.

10 mars 2007: Hockey somnifère

Est-ce que les patrons de RDS pourraient se réveiller et réaffecter ailleurs ou même congédier Yvon Pednault? Je ne veux pas le dénigrer inutilement et il y a pire que lui, mais ça ne doit pas être difficile de trouver beaucoup mieux à sa place non plus. Dejà que les parties du Canadien sont ennuyantes et que les arbitres recommencent à détruire le produit, il faut endurer le ton saccadé de son semblant d’analyse. Tout son collègue Pierre Houde, ils hésitent souvent dans leurs phrases en cherchant à toujours trouver la terminologie et la prononciation la plus française possible (Le français correct est une chose importante certes, mais il ne faut que le médium nuisent au message.), mais en même temps il va utiliser des expressions qui éraillent les oreilles comme « compétitionner ». Bien qu’on comprenne tous le sens du terme, il n’existe pas dans les dictionnaires. Aussi, contrairement à tout ces « wannabes » qui veulent passer à la « tivi » avec des affiches le ventant, nous sommes tannés de son manque de profondeur, de ses échos douteuses de rumeurs étranges, ses statistiques souvent totalement inutiles et qu’il ramène toutes ses analyses aux mêmes théories, tel son éternelle « zone privilégiée ». Temps qu’à y être, pourquoi ne pas aller jusqu’à réciter les grands clichés du ABC du hockey, tel qu’il faut jouer pendant 60 minutes pour compter au moins un but de plus que l’adversaire et retourner s’amuser à faire des jeux simples et tirer sur le gardien? Je n’ai rien contre les différents « backgrounds » des gens, mais si on regarde son cas, outre avoir été affecté au département des sports de son journal pendant plusieurs années, quelle compétence a-t-il pour juger le travail des joueurs, entraîneurs et autres arbitres? Si on n’est pas ni un bon communicateur, ni ayant le véçu du sujet, il est difficile de voir en quoi il est mieux que n’importe quel gérant d’estrades. De plus, pourquoi les différents commentateurs sportifs francophones ont-ils aussi peu de rythme et d’émotion dans leurs intervention. Ca ne fait qu’ajouter à l’impression que leur petit confort personnel leur ai plus important que tout autre chose.

Par la même occasion, à mon tour de faire mon gérant d’estrades. Est-ce que le Canadien pourrait se débarasser des mauvaises influences dans l’organisation, soit l’omniprésent Ron Lalonde (qui prend trop d’importance sur le travail de la direction des opérations hockey et de Bob Gainey) et le faux leader Saku « 2 minutes in the box, but I still don’t speak French after about 10 years in Montreal » Koivu?

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