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Victoriaville: la voirie se trompe de nom de rue

L’administration municipale de Victoriaville se targue d’être meilleure que les autres, mais il semble que ses employés de la voirie ne connaissent même pas les rues de leur propre ville ou les directions géographiques. La petite rue Turcotte ne possède que trois intersections, soit la rue Saint-Georges, la rue Arel et le boulevard des Bois-Francs Nord. La partie Sud de ce boulevard est clairement située loin de toute possible intersection avec la rue Turcotte.

Bois-Francs Nord

Cheap?

Le maire de Trois-Rivières a dejà dit qu’il évitait que sa ville « patche » les trottoirs de sa ville avec de l’asphalte parce que ça faisait cheap et délabré.

A Victoriaville, il semble que la ville accepte le statut de « cheap et délabré », car on y « patche » les trottoirs à grande échelle, tel que ces photos de la rue Monfette.

Patches Patches

Ca, c’est une chose. L’autre grand point concernant le mobilier urbain est l’aménagement des rives des lacs et rivières. Qu’on pense les différents vieux-ports, le bord de la rivière à Shawinigan ou le lac des Nations à Sherbrooke, on essaie toujours d’aménager ça le mieux possible. On n’hésite pas à sortir les clôtures ornementales, les tales de pavée et ainsi de suite.

A Victoriaville, une bonne idée a été d’aménager un passage le long de la rivière Nicolet sur le côté du boulevard Jutras Ouest. Le tracé du 150e va relier l’ancienne voie ferrée au terrain voisin de l’usine d’épuration (nouveau parc des Abénaquis). Ne me dites pas qu’on n’aurait pas pu mieux trouver que d’une piste cyclable en asphalte entre une clôture « Frost » (« chain link fence ») et un garde-fou en tôle galvanisé et bois traité? Sans défoncer un budget, il y avait sûrement de quoi de mieux que ça (que tel sur la photo ci-dessous).

Patches

Toujours parlant de l’urbanisme et du souci d’esthétisme de la ville de Victoriaville, il est pertinent de parler des nouveaux développements résidentiels. Non seulement, un ou des promoteurs peuvent construire des rues entières avec le modèle de maison ou presque, on y note la multiplication des poteaux de téléphones de chaque côté de la rue et des fils la traversant. Au lieu d’enterrer les fils comme on cherche à le faire dans les autres villes ou à réduire leur visibilité, il est possible de voir des rues à Victoriaville où deux rangées de poteaux de téléphone s’éloignant de nous en marquant les limites des terrains, tel les anciens poteaux de télégraphe le long des voies ferrées. Certes, c’est plus pratique pour l’entretien que derrière les maisons comme dans les quartiers plus anciens, mais est-ce que le développement durable ne passe-t-il pas aussi par la préservation de l’environnement urbain et non seulement les éternelles chicanes de poubelles?