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11 avril 2006: Parlons voiture

Victoriaville - Toyota Prius

Victoriaville: Berceau de la récupération ou capitale du développement durable? Le premier point ne pose pas de doutes, mais pas le deuxième. La ville de Victoriaville s’est doté de Toyota Prius hybrides, lors du renouvellement de la flotte de ses véhicules municipaux. Le problème est qu’on les voit plus souvent à la résidence de l’employé municipal l’utilisant qu’ailleurs. Ne me dites pas qu’utiliser le matériel roulant de la municipalité à des fins personnelles est réellement économie ou souci de l’environnement. Il faut rappeler que les Toyota Prius hybrides se vendent plus cher que les voitures conventionnelles, mais n’offre pas de réelle économie ou performance additionnelle, selon un récent test de l’APA. De plus, Victoriaville devrait investir dans une véritable vision d’un nouveau plan d’urbanisme pour un développement durable et intelligent des espaces de la municipalité avant de s’acheter des fantaisies automobiles.

Toujours, parlant de voitures, méfiez-vous de nos amis de la Surêté du Québec par ces jours-ci. (Salutions, si vous me lisez ici.) Il semble que la nouvelle stratégie des moyens de pression des agents est une campagne d’excès de zèle. De diverses sources fiables, des agents arrêtent ou contrôlent l’identité d’individus (à pied ou à bord d’un véhicule) pour n’importe quel pretexte légal, mais inhabituel, tel donner des avertissements concernant l’application à la lettre de choses normalement tolérées. Il semble que la nouvelle volonté serait de créer un harcèlement envers la population pour qu’elle fasse des pressions sur les élus de Québec et les médias, puis faire avancer leurs renvendications. Ce n’est vraiment pas comment ça que les agents vont se rapprocher de la population. A moins que ça soit la saison des stagiaires-trop-zélés-de-l’école-de-police-voulant-leurs-patrons?

23 novembre 2005: Victoriaville,PQ

Des oranges et des citrons. En premier lieu, parlons de l’orange: c’est difficile à croire, mais le parti Libéral du Québec ne semblait pas faire beaucoup de choses positives depuis son arrivée au pouvoir de la province et c’était encore plus marquant pour le ministre de (la taxation de) l’Environnement, Thomas Mulcair. Exceptionnellement, il annonce ENFIN un bon « move »: la consigne des bouteilles d’eau. Il était plus que temps de suivre l’exemple établi, tel celui de l’état du Maine où ces bouteilles sont retournables depuis plusieurs années. Il était totalement ridicule de voir les bouteilles d’eau vides joncher les bords des rues et fossés, tandis que leurs équivalents de boissons gazeuses ou de bière étaient échangées pour un castor, puis recyclées. Jusqu’à il y a quelques mois, Pepsico utilisait exactement les mêmes bouteilles pour leur marque d’eau Aquafina (provenant d’un système municipal d’acqueduc, par dessus le marché) et leur produit-vedette, Pepsi. Toutefois, c’est drôle de voir que celle d’Aquafina vaudra 10 cents, tandis celle de Pepsi 5 cents. Il reste à voir, si les bouteilles de boissons énergisantes, de jus et de vin suiveront cette route. L’Alberta, malgré un système compliqué, consigne dejà les bouteilles de vin. D’autres juridictions, tel l’Ontario, continiue de manquer le train et ne font rien: pas fort.

Maintenant, au tour des points faibles: Victoriaville. Il y a un manque total et flagrant de leadership dans cette ville-centre des Bois-Francs. Située dans la région prospère du Centre-du-Québec et à moins d’une heure de Drummondville, Victoriaville continue de déchoir au lieu de réellement participer au boom économique régional. Ca va de petites choses, tel l’incapacité de défendre la qualité de vie de ses citoyens victimes de l’abus de freins jacobs par certains camionneurs devant les fonctionnaires zelés du Ministère des Transports jusqu’à garder en poste des blblothècaires impolies envers les usagers et qui n’aiment pas leur travail. Une étude d’ingénieurs commandée, il y a quelques temps, déclarait que le deux tiers des rues de la municipalité était non-carossables. La chambre de commerce locale n’est pas en mesure de répondre aux demandes de questions sur le profil de ses membres, ni d’ouvrir son émetteur-radio et son kiosque d’informations touristiques en pleine saison d’affluence. Pendant ce temps, le conseil municipal accepte d’acheter le dépotoir de l’entrepreneur local (après que celui-ci leur en passe plusieurs vites depuis des années) et les problèmes qu’il causera quand il sera plein. Ce manque de leadership des élites locales fait ressortir tristement un côté « né pour un petit pain, mourra pour celui-ci et fier de l’être ». Il faut que les choses changent avant qu’il soit trop tard. Tout dans les autres municipalités, en temps que citoyen, il faut prendre conscience du problème et s’impliquer un peu partout. Tout comme pour la politique, il faut s’en occuper avant qu’elle s’occupe de nous.

26 octobre 2005: La ville à la campagne

VictoriavilleVictoriavilleVictoriaville

Certaines communautés disent être un milieu urbain avec les avantages de la campagne ou être proche de la nature, mais qui peut battre une ville comme Victoriaville où les fermes actives et anciennes étables coahabitent depuis plusieurs décennies avec les grands développements résidentiels et commerciaux?