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Pas fort…

Voici comment plusieurs paysagistes de Victoriaville travaillent mal. La photo montre ce qu’on voit à la sortie d’une courbe. Pas d’autre cône ou quelconque avis, rien. Le tas de terre était là, parce que l’entrepreneur était trop lâche pour vider son tas dans la cour du client sur une toile qu’il aurait étendue ou sur le pavé qu’il laverait plus tard. Pas fort comme job. Que serait-il arrivé si quelqu’un voulant l’éviter aurait fait un face à face dans l’autre voie? Pourtant, ils travaillent toujours ainsi et laisse ce genre de tas dans la rue pour des semaines. On s’installe et aucun souci pour les autres qui étaient dejà là. Aussi, à remarquer, le camion stationné derrière le tas dans le sens contraire du trafic…

Comment certains travaillent en cochon.

Les conflits d’intérêts de la cour municipale: justice ou extorsion?

Peut-on véritablement faire confiance à l’impartialité (neutralité d’opinion) des juges des cours municipales? Comment ne pas dire qu’il n’y a pas de conflits d’intérêt ou son apparence, lorsqu’un juge travaillant pour une ville s’occupe de causes impliquant la ville comme partie poursuivante et où cette dernière est représenté par un avocat travaillant lui-aussi pour la ville?

D’ailleurs, savez-vous qu’au Québec pour être nominer comme juge municipal, la loi provinciale (Loi sur les cours municipales et Loi sur les tribunaux judiciaires) demande seulement d’avoir pratiquer la profession d’avocat pendant au moins dix ans? Difficile de ne pas voir d’affinités avec le parti représenté par un membre de son milieu qui a la même employeur que soi et de son ancienne profession par dessus le marché. Aussi, rien d’autre n’est pré-requis ou mentionné dans le loi au sujet des qualifications demandées. Autrement dit, rien d’autre que le fait d’être avocat depuis 10 ans n’est légalement pour évaluer la compétence d’un individu à devenir juge municipal et tout autre critère tombe dans un mystérieux vide discrètionnaire. Sauf avis contraire d’une autre loi, il n’y a rien qui empêche un nomination partisane, par récompense ou le choix d’un proche.

Dans une grande majorité des cas, les causes apportées devant les tribunaux municipaux sont la contestation de comptes de taxes municipalités, d’amendes concernant des réglements muncipaux (variant d’une municipalité à une autre et pouvant souvent être discutables ou piégés) et des contraventions de stationnement et au code de la route donnés par des policiers, souvent à l’emploi de la municipalité (ou du gouvernement provincial, dans le cas de la Sûreté du Québec). Il est établi depuis longtemps que les policiers n’ont pas de quotas précis de contravention à émettre, mais qu’il est attendu d’eux qu’ils doivent émettre un nombre approximatif de contraventions pour rester dans la moyenne de leurs collègues. C’est ainsi que certains forcent la note pour arriver à ces chiffres.

De plus, les décisions concernent souvent des montants perçus par des fonctionnaires à l’emploi des municipalités pour lesquelles ils collectent les fonds en question. D’ailleurs, la perception des montants est la partie la plus rapide et efficace de tout ce processus judiciaire, puisque l’établissement de la date de l’audience de la cause devant un juge et son étude prends étude prend environ un an, mais que l’envoi du jugement et de sa perception se fait en moins de 30 jours. Est-ce que la perception de ces montants est considéré plus importante que ce qu’ils considère un délai à être jugé raisonnable? Autrement comment se fait-il qu’il y ait autant de différence dans la longueur de ces délais?

Il est difficile de voir l’assurance de l’indépendance du système et de sa crédibilité avec de tels conditions et certains peuvent même y voir les bases d’une grande arnaque bien organisée ou d’un cartel de racket. En théorie, le système actuel est douteux, mais qu’en est-il si des parties impliqués en pratique dérogent de leur rôle prévu, tel un juge qui n’évalue pas tout le dossier sur des bases formelles, ayant un parti prit ou des préjugés, un policier ou un fonctionnaire atteint d’excès de zèle ou ainsi de suite? C’est parler de la question du pouvoir discrètionnaire et des erreurs de chacun et on connait la nature humaine.

Peut-on critiquer le système de justice des pays moins industrialisés et souvent moins démocratiques où souvent la corruption des agents et des employés de l’État est omniprésente, quand ici, le système actuel provique des conflits d’intérêts et utilisent des méthodes discutables pour renflouer les trésors publics?

D’ailleurs, il est intéressant de mentionner le vide juridique qui existe au sujet des cours municipales de Laval, Montréal et Québec. Contrairement à toutes les autres cours municipales de la province, les tarifs de celles-ci ne sont aucunement réglèmentés par le cadre juridique du Québec. Ainsi, il n’y a donc rien qui les empêche de facturer le tarif qu’ils veulent ou de produire des profits avec cette source de financement. Ce genre de situation permet de créer des cas abusifs où ils facturent un total de 250% du montant de l’amende demandée.

Malgré tout ces litiges, le système actuel profite d’importante immunité qui privent les droits légitimes des accusés, puisque ses décisions sont pratiquement irrévocables en raison de l’absence du droit d’appel de ses causes de moins de 7000 dollars.

Ne serait-il pas plus équitable et éthique de transférer les causes des tribunaux municipaux vers un système provincial ou indépendant?

L’ironie du shampooing

Entre le prix de l’essence qui augmente et l’inflation des produits d’épicerie, pouvez-vous me dire comment des produits étranges comme le shampooing Caillou existe? Le personnage n’a pratiquement pas un poil sur la tête. N’est-ce pas un peu ironique?

Parlant d’ironie, pouvez-vous me dire pourquoi la police de Victoriaville est venue intervenir sur la rue Boisvert la semaine dernière, parce que des jeunes faisait du sport et mettait de la vie dans le voisinage en jouant au hockey dans la rue? C’est la même ville qui se vante d’être berceau du développement durable et de la vie communautaire.

C’est aussi elle qui accepte de vendre des bouts de rue au secteur privé (Parmalat / Lactancia) pour leur permettre de stationner leurs camions sous menaces de quitter la ville. Vous allez me dire qu’il y a des jobs en jeu, mais pensez-vous que cette compagnie ayant des problèmes sérieux (magouilles à la maison-mère en Italie) aurait véritablement été prête à se payer les coûts d’une usine totalement pour ça? Avant de vendre une rue, ils auraient pu faciliter l’acquisition du terrain vague de l’autre côté de cette même rue…

Le PLC cherche des bénévoles

En raison de l’augmentation soudaine des coûts du carburant et des problèmes financiers du parti Libéral (On ne parlera pas qui l’a floué, mais on le sait.), ils recherchent des bénévoles pour pousser l’autobus du chef à travers le pays. On peut rejoindre la permanence du parti à Ottawa, s’ils ont encore le téléphone et quelqu’un pour y répondre d’ici la fin de la campagne.