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Comment le PQ fait le choix de ses chefs

Voici un vidéo assez amusant de PrenezGardeAuxChiens (qui a aussi été repris sur un blog anonyme plus ou moins crédible proche de l’ADQ et qui fait tant jasé cette semaine dans les grands médias) où ils montrent à leur façon comment le PQ fait le choix de ses chefs… quand ils ne sont pas publiquement en chicane entre eux.

Par ailleurs, comme toute bonne tentacule de Big Brother, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) semble se chercher de l’ouvrage pour trouver de nouvelles façons pour contrôler encore plus nos vies. Il apparaît que le DGEQ aurait la même volonté que les partis politique tant provinciaux que fédéraux, puisqu’il veut encadrer (lire « censurer ») le contenu politique publié dans les médias. La véritable question est de savoir pourquoi dans ce cas-ci il s’intéresse à Internet; est-ce que c’est pour comptabiliser véritablement toutes les dépenses électorales des partis ou que ceux-ci puissent contrôler leur image partout et à la résumer à la seule clip du jour qu’ils calculent.

Saviez-vous que les agents de la SQ attitrés à la sécurité du premier ministre font le ménage parmi les gens présents aux assemblées libérales de Jean Charest, que l’organisation du BQ et du PQ filtre les questions qui sont posées dans leurs rencontres publiques et que l’accès aux discours d’Harper n’est permise qu’aux partisans ayant réservés (et fort possiblement eu leur identité contrôlée par la GRC). C’est un peu la même chose quand les députés de l’ADQ sont gardées dans l’ombre de leur chef, sauf pour tester des ballons politiques (Lien vers un générateur de leurs parodies).

On est de plus en plus du « government of the people, by the people, for the people ». Certains devraient se rappeler que les libertés d’expression, de choisir et politique sont parmi les bases qui ont façonnées nos sociétés occidentales telles que le sont.

Dans le cas ci-dessus, ce sont les histoires de couchette entre le PQ et la FTQ qui sont pointées du doigt, mais l’autre camp n’est pas tellement mieux avec les sources obscures qui ont financées des voyages à rabais, lors du rassemblement référendaire « I love you Quebec » où des Canadiens anglais de partout sont venus à Montréal pour supplier les Québécois à voter non.

L’étiquette de Québec Solidaire

« Le parti d’extrême gauche Québec solidaire s’est insurgé contre la proposition…. » – Extrait d’un article du journal Le Devoir

Take the money and run

On entend tout le temps des gens se plaindre que, Wal-Mart, cette grosse méchante multinationale américaine est anti-syndicaliste ou que le Canadien de Montréal a perdu son âme en appartenant à des Américains et en habillant des joueurs de partout sur la planète. Que fait-on des gens d’ici, (Québec ou Canada, à vous de choisir), qui profitent des gens d’ici? Que dites-vous de se faire « fourrer » entre nous (et de ne pas aimer ça – désolé pour le mauvais jeu de mots)?

Qu’est-ce qu’un bon citoyen corporatif? Est-ce que c’est quelqu’un de Toronto ou Montréal qui vient traire la vache en région, achète quelques commandites ici et là pour les apparences et se sauve immédiatement ailleurs avec l’argent, tels la plupart des gestionnaires d’édifices et de centres commerciaux? Quelle est la dernière fois que les avez vus réellement faire de quoi pour la région qui les fait vivre? Je suis totalement pour le développement économique et la saine compétition. Toutefois, est-ce que venir s’imposer dans un endroit signifie ignorer ses voisins et ses concitoyens est correct. On demande aux individus d’être verts, d’acheter local, de s’impliquer communautairement et bien plus, qu’en est-il d’eux. Où est la communication avec les communautés des environs.

Est-ce que ces grands propriétaires comme Cogir ou Gestion Sandalwood méritent autant de respect qu’il en reçoive actuellement? Pourquoi pensez-vous que des compagnies comme Rio Tinto Alcan ou Bombardier achètent des publicités pleine pages dans les journaux? Ils peuvent vouloir détourner l’attention certes, mais ils veulent réellement soigner leur image. Toutefois, ils ne s’arrêtent pas là et s’impliquent plus profondément dans leurs milieux. La vie locale et régionale ou de quartier en ville est un rue à deux sens, qu’on y soit né ou qu’on vienne de l’extérieur et ce n’est pas une question de nationalité.