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22 juin 2005: Voleurs de grands chemins

La Société d’Assurance-Automobile du Québec (oui, celle qui gaspille ses budgets à faire produire des annonces tv mal conçues et inutiles.) annonce qu’elle veut augmenter ses primes d’assurances de 50% pour les automobiles et de plus de 300% pour les motocyclistes. Ces derniers pourrait payer jusqu’à 1000 dollars par année pour respecter leur obligation envers la SAAQ. En plus, l’organisme veut réduire les montants (ridicules) versées aux accidentés de la route du Québec. Le fait de payer annuellement assurances-autos et immatriculation en même temps fait toujours paraître les coûts dramatiquement élevés, mais ils le sont pour de vrai. Par exemple, le permis de conduire en Alberta est payable tous les 5 ans pour un coût similaire à ce que les Québécois paient à chaque année. Les exemples du genre ne manque pas. Le problème est que les gouvernements ont toujours aimé piger dans les surplus de la caisse de la SAAQ pour boucler leur budget provincial (tout comme le fédéral vis-à-vis de la caisse de l’Assurance-chômage). En plus, un ministre du présent cabinet libéral vient nous dire qu’il y a encore place à taxer plus les citoyens. Il a le culot de dire ça quand le Québec est la juridiction où ses résidents sont le plus taxé en Amérique du Nord. C’est brillant de couper dans le gras, mais de là, à couper dans le maigre des quelques acquis sociaux raisonnables, de taxer plus encore et d’augmenter le coût de tous les services publics de la Province pour offrir une minime baisse d’impôts de 25¢ par contribuable, on se fait prendre une fois de plus pour des valises. Après tout, quel service de qualité offre la SAAQ pour justifier ses hausses de tarifs? Chaque fois qu’on y va, on attend aussi longtemps qu’à l’urgence d’un hôpital pour rencontrer plus souvent qu’autrement un fonctionnaire aigri.

Dans la même lignée, l’Union des artistes se dit contre la radio par abonnement et par satellite au Canada. C’est prévisible à voir. Le problème avec la chanson québécoise et francophone n’est pas sa diffusion, mais le produit lui-même. Bien sûr, les « gros méchants Américains » sont plus gros et puissants, mais peut-être que leurs produits sont également plus intéressants et rejoignent plus les goûts des consommateurs. Le problème au Québec ne serait-il pas d’arrêter le protectionnisme qui sert à forcer le gavage artificiel de la population par un produit médiocre ou qui ne se renouvelle plus, plutôt que de chercher à produire de quoi de réelle qualité et concurrenciel devant les étrangers?

C’est également un peu ce qui arrive dans le conflit qui implique les gens d’Orion Bus Industries (une filliale ontarienne de Chrysler Daimler) et le syndicat des TCA vis-à-vis Nova Bus (une fillile de Prévost Car / Volvo). Oui, il y a du protectionnisme, mais se peut-il que les Orions manque de qualité et perdent des offres de soumissions ainsi. Il vaut avoir vu des anciens Orion Ikarus pour réaliser à quel point qu’il y a un certain problème de longue date chez Orion qui ne semble toujours pas corrigé. Au lieu de se servir du syndicat pour gueuler partout contre Nova Bus, ça serait pas mieux de se forcer le cul, puis d’améliorer ses produits pour ainsi gagner honnêtement des contrats?

20 juin 2005: Génie et bêtise humaine

La vie est souvent étrange. Parfois, on dirait que tout les idiots de village des environs se regroupent pour se mettre sur votre chemin. Peu importe qu’il s’agisse d’arrêter aux feux de circulation verts comme il s’agissait de lumières rouges, qu’ils se plaignent de se faire dépasser dans les files d’attente qu’ils ont quittés préalamblement ou que ça soit de vous envoyer paître quand vous faites l’erreur de les encourager dans leur commerce, il y a certainement des coups de pied dans le derrière qui se perdent. C’est sans compter tout ceux qui manque d’éducation ou de savoir-vivre (et qui souvent cherchent dans le plus grand ridicule à revirer inutilement leur tort dans cette situation contre les autres.). Toujours en parlant de ridicule, le Grand prix de Formule un des États-Unis de cet année l’a été. Encore une fois de plus, ce circuit se casse la gueule aux États-Unis.

Au moins d’un autre côté, il y a des gens comme Louis-Philippe Vézina, ce chercheur pionnier de la moléculture qui sont là pour mettre de l’équilibre dans la balance mondiale. Son entreprise, Médicago de Québec (associé au géant Bayer), vient de faire les manchettes suite à un reportage élogieux au Point de la société Radio-Canada. Le concept de la moléculture est de produire des protéines habituellement animales sur des supports végétaux (tel de la luzerne) en serre. Ainsi, cette modification génétique contrôlée permet de développer une toute nouvelle alternative intéressante visant la création de nouvelles sources de protéines et d’ingrédients médicinaux pour soigner des maladies souvent incurables pour l’instant. Ca, c’est brillant. Arriver à penser à des solutions aussi songées de ce type est valorisant pour racheter le côté sombre de ce genre humain qu’on voit tellement trop souvent s’abrutiser parfois.

3 avr 2005: Noms de…

Les grands médias québécois rapportent aujourd’hui que la ville de Sherbrooke désire rebaptiser le boulevard Portland en boulevard René-Lévesque? Est-ce qu’il y a quelqu’un de crédible qui peut m’expliquer pourquoi il faut toujours débaptiser une quelconque rue importante pour rendre hommage à quelqu’un? Pourquoi ne pas simplement nommer une nouvelle grande rue en construction ou une autre au nom en dédoublement suite aux fusions municipales? Que fait-on de la valeur historique du nom et de sa raison d’être, tout commeet les références pratiques des gens? Pis temps qu’à y être, pourquoi ne pas changer le nom de la rue King ou Queen pour de quoi d’un peu moins colonisé?

Également, je désire souligner le congédiement de Benoît Dutrisac par les autorités de Télé-Québec. Bien que ces dernières naviguent un bateau qui ne flotte pas trop, il semble qu’ils en ont eu assez d’une autre de leur tête d’affiche. Personnellement, je n’en ai rien à cirer, car je n’écoute jamais cette station (sauf peut-être parfois les reprises de Ciné-Cadeau dans le temps des fêtes). Si seulement, cette station-en-déroute-qui-devrait-privatisée pouvait aller au bout de son travail et en faire de même avec son collègue tout autant bourgeois. En parlant de lui, avez-vous remarquer qu’il dénonce à qui veut l’entendre que « CHOI-FM sont des ordures » et qu’il continue de publier régulièrement des allusions à des propos diffamatoires, mais qu’il se défend d’endosser directement publiquement, puisqu’il en sait la valeur juridique réelle de ceux-ci et les conséquences de les dire publiquement. Ainsi, seulement son raisonnement, c’est mal que certains animateurs de la station de Québec dépassent les normes habituelles de la radio dans leur discours, mais si ça vient de lui ou de sa clique-BCBG-de-snobs-élitistes-d’extrême-gauche-qui-ne-sortent-jamais-en-dehors-du-Plateau-Mont-Royal, ça passe comme lettre à la poste. Il est amusant de lire le ridicule des propos de Richard Martineau ou de ceux publiés sur son blog. Ceux-ci dénoncent que CHOI et Jeff Fillion ont fabriqué une secte de X qui vénèrent un gourou, mais ceux-ci en font de même avec lui et son journal. Vive la planète 514 contre le gros village, dirait-on! La grande différence est que contrairement à lui, je suis capable d’être indépendant et j’ai fait mes vérifications par moi-même et j’ai lu ce qu’il a publié. Je peux me baser sur des faits et un contexte. Toujours aussi forts de ses convictions, il ne fait nul doute sur les raisons pour lesquelles il se cache derrière lorsque le Conseil de presse lui demande des explications sur les papiers qu’il écrit. Quand c’est pour les autres, ces organismes sont très importants, mais on les ignore quand c’est à notre tour? Vraiment pas fort son affaire!

Finalement, la grêve étudiante est terminée depuis quelques jours. Le PLQ a réussi à appauvrir deux fois plus le Québec en coupant des acquis pour mieux gaspiller cet argent. Sur le côté des étudiants, la conviction n’y était pas, puisque le mouvement s’est effondré à la première menace sérieuse sur la session. À quoi donc tout celà a servi, si le mouvement n’a pas continué à rester debout quand c’était le temps. Après tout, Québec ne donne rien, les seuls montants affichés provient d’argent dû d’Ottawa.