Archives de catégorie : société

16 août 2005: Système de malades

Même si ça ne paraît pas toujours, mon utopique quête d’un monde meilleur a subie un dur coup hier. J’ai constaté une fois de plus que l’ironique citation que « le Québec possède le meilleur système au monde » est très loin de la réalité. Il n’est pas normal que des infirmières des salles d’urgence des hôpitaux cherchent à tout prix que des gens évitent de consulter un médecin quand leur état le justifie. Elles ne peuvent pas refuser l’admission d’un patient noir sur blanc, car la loi leur interdit et donc, leur emploi serait en danger, mais tout semble bon quand il faut inciter les gens à quitter. Peut-être devraient-elles penser à refaire carrière ailleurs et être « doormen » (« doorwomen » ?) pendant les « last calls », car il semble avoir un talent pour faire partir la clientèle. Ce n’est pas normal que des gens ne puisse pas avoir de médecins de famille, ni de rendez-vous pour ceux qui en ont un. Ce n’est pas normal que des gens attendent aux portes des cliniques sans rendez-vous, tel à l’ère soviètique, et de jouer du coup et de magouilles pour tenter de pouvoir rencontrer un docteur lors des rares périodes où ce service est offert. Ce n’est pas normal que les cliniques externes des hôpitaux, ni tout les CLSCs n’offrent pas de service médical de première ligne sans rendez-vous (salle d’urgence non-urgente). Après ça, venez me dire qu’est la juridicion l’une des plus taxée en Amérique du Nord et dans le monde donne de quoi et que les services y sont en conséquence et en proportion. Triste constat une fois de plus.

Bonne nouvelle: Bernard Landry a fini de tergiverser et de chercher à avoir l’attention sur lui à hésiter à retourner se présenter à sa propre succession. Je ne dis pas que les Péquistes vont avoir un meilleur chef, mais au moins, Landry aura fini de faire « bretter » tout le monde au tour de lui en raison de son obsession d’outrer le système à se faire désirer maladivement.

21 juillet 2005: Penser ou agir

Plusieurs choses de la vie courante me font rire. Parmi celles-ci, il y a ces stations de radio qui passent leur temps à crier haut et fort (extraits de chansons à l’appui) qu’ils font jouer la meilleure musique, le meilleur rock, etc… Arrêtez donc de le dire, puis faites-le! Prouvez-nous le au lieu de toujours nous écoeurer avec ce remplissage et la publicité à outrance. Ce n’est pas pour rien que de plus en plus d’auditeurs transportent leurs cds, leurs MP3s ou écoutent la radio par satellite (alias « la grosse méchante », selon les langues sales).

Également, c’est drôle de voir ces gens qui pensent après avoir agir, tel certains agents de sécurité (qui sont parfois dans leur « power trip », mais dont on ne va donner trop de précision à leur sujet et sur leur lieu de travail.) qui te saluent de la main, mais qui courrent après toi en réalisant qu’ils ne t’ont pas enregistré à l’entrée. Ce genre de comportement existe aussi sur la route et partout ailleurs dans la société. Malheureusement.

8 juillet 2005: Langue d’affichage

Au-delà des éternels débats sur la langue d’affichage au Québec visant à donner la prédominance au français, il faudrait peut-être regarder s’il est écrit correctement. « Bonne(s) vacance(s) », ça s’écrit toujours au pluriel (sauf quand on parle d’un juge). C’est ce qu’on peut appeller faire de grosses fautes…

Colisée des Bois-Francs