Pays bilingue. Au Canada, on sait qu’il s’agit d’une théorie utopique de l’ère Trudeau et que le service bilingue n’existe que dans certains bureaux du gouvernement fédéral et quelques régions qualifiables de villages gaulois (ex: St-Boniface, Manitoba). Celà, même si la capitale fédérale de ce pays n’est pas réellement bilingue et que certains anglos cherchent toujours à corriger la chose pour afficher clairement que c’est une « speak white city » sans réaliser qu’ils donnent des arguments aux séparatistes québécois.
Aux États-Unis, l’administration Bush essaie actuellement de créer des peurs avec la menace hispanique qui metterait en danger leur petit monde WASP autour d’eux. Bel exemple pour un pays fondé sur la liberté par des colons, qui se sentant persécutés pour leur liberté de pratique religieuse de l’autre côté de l’océan, sont venus s’établir en Amérique. Probablement que la croissance de la communauté latino aux États-Unis, le manque de sujet pour détourner l’attention de sur leurs erreurs de gouvernance et le fait que le président actuel semble avoir de la difficulté pour réussir à dire simplement quelqu’un chose de façon intelligente dans une seule langue peut expliquer la chose. On comprends que la machine américaine a besoin de créer un ennemi pour fonctionner (ex: couronne britannique, communistes, terroristes, latinos…), mais il faut pas tomber dans le ridicule et toujours créer de nouveaux problèmes plus grands. Vite, chers Républicains, réssusitez les chasses aux sorcières de l’ancien sénateur McCarthy, vous êtes dejà sur la bonne route.
Toutefois, il semble exister une intolérance également chez les francophones du Québec. L’Office de la langue française du Québec semble souffrir d’anglophobie. On semble ne pas accepter l’idée qu’un même mot puisse se dire en anglais et en français, plutôt on va préférer inventer un mot bidon que personne ne dira ailleurs que dans la belle province. Donc, si un mot peut se dire en anglais (ex.: email, t-shirt, spam), il faut employer un terme en français (ex: courriel, gaminet, pourriel). Ca ne s’arrête pas là. Si une expression a le malheur de pouvoir être traduite littéralement (ex: vente-trottoir vs sidewalk sale), il faut recommender quelque chose d’impertinent (ex.: braderie). Connaissez-vous beaucoup de municipalités nord-américaines qui annoncent faire des braderies?