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1er mai 2007: Broche à foin

La Ligue nationale de hockey a encore été égale à elle-même et à sa réputation de broche à foin. Au lieu de s’attaquer au problème de l’augmentation des coups vicieux pouvant mener à des blessures graves, elle cherche à éliminer l’aspect en perte de vitesse que sont les batailles. C’est cette même ligue de garage qui détermine la gravité d’une punition selon si le joueur accroché saigne ou non. Il est dans le coma, mais ne saigne pas: deux minutes. Il saigne d’un gencive ou sa coupure de son rasage repart à saigner: quatre minutes! Quelle classe pour une ligue également reconnu pour son racisme envers les francophones et changer ses semblants de règlements à chaque saison (et même entre la saison régulière et les séries). Ce soir, on a eu encore une preuve de plus à la théorie que les matchs sont truqués. Les Sabres de Buffalo se sont faits refuser un but en fin de match qui aurait pu égaliser le pointage et exiger la tenue d’une prolongation. Oui, il y avait un doute parce qu’on ne voyait plus la rondelle quand elle a rentré dans le but, mais il était bon. C’est étrange que Buffalo se fasse faire un coup du genre après que New York ait pu éviter une punition méritée au dernier match. C’est sûr, ça permet aux Rangers de gagner cette partie d’un quatre de sept. New York est un plus gros marché que Buffalo et c’est plus payant. Caroline-Edmonton, ce n’était pas trop rentable comme finale. On se rappelera de la note de service envoyée par la ligue il y a quelques années et demandant aux arbitres d’ajuster le nombre de punitions pour avantager les clubs américains…

Également, après avoir vu la programmation de TVA diffusée dimanche dernier, leur slogan devrait plutôt être « TVA, rien ne se perd, rien ne se crée. ».

10 mars 2007: Hockey somnifère

Est-ce que les patrons de RDS pourraient se réveiller et réaffecter ailleurs ou même congédier Yvon Pednault? Je ne veux pas le dénigrer inutilement et il y a pire que lui, mais ça ne doit pas être difficile de trouver beaucoup mieux à sa place non plus. Dejà que les parties du Canadien sont ennuyantes et que les arbitres recommencent à détruire le produit, il faut endurer le ton saccadé de son semblant d’analyse. Tout son collègue Pierre Houde, ils hésitent souvent dans leurs phrases en cherchant à toujours trouver la terminologie et la prononciation la plus française possible (Le français correct est une chose importante certes, mais il ne faut que le médium nuisent au message.), mais en même temps il va utiliser des expressions qui éraillent les oreilles comme « compétitionner ». Bien qu’on comprenne tous le sens du terme, il n’existe pas dans les dictionnaires. Aussi, contrairement à tout ces « wannabes » qui veulent passer à la « tivi » avec des affiches le ventant, nous sommes tannés de son manque de profondeur, de ses échos douteuses de rumeurs étranges, ses statistiques souvent totalement inutiles et qu’il ramène toutes ses analyses aux mêmes théories, tel son éternelle « zone privilégiée ». Temps qu’à y être, pourquoi ne pas aller jusqu’à réciter les grands clichés du ABC du hockey, tel qu’il faut jouer pendant 60 minutes pour compter au moins un but de plus que l’adversaire et retourner s’amuser à faire des jeux simples et tirer sur le gardien? Je n’ai rien contre les différents « backgrounds » des gens, mais si on regarde son cas, outre avoir été affecté au département des sports de son journal pendant plusieurs années, quelle compétence a-t-il pour juger le travail des joueurs, entraîneurs et autres arbitres? Si on n’est pas ni un bon communicateur, ni ayant le véçu du sujet, il est difficile de voir en quoi il est mieux que n’importe quel gérant d’estrades. De plus, pourquoi les différents commentateurs sportifs francophones ont-ils aussi peu de rythme et d’émotion dans leurs intervention. Ca ne fait qu’ajouter à l’impression que leur petit confort personnel leur ai plus important que tout autre chose.

Par la même occasion, à mon tour de faire mon gérant d’estrades. Est-ce que le Canadien pourrait se débarasser des mauvaises influences dans l’organisation, soit l’omniprésent Ron Lalonde (qui prend trop d’importance sur le travail de la direction des opérations hockey et de Bob Gainey) et le faux leader Saku « 2 minutes in the box, but I still don’t speak French after about 10 years in Montreal » Koivu?