Aujourd’hui, je vous présente quelques réflexions sur les médias, la culture et les valeurs québécoises. Une raison pourquoi je n’aime pas une grande partie de la soi-disante culture québécoise est cette petite clique fermée qui essaie d’imposer leur minimum d’efforts pour un maximum de profit. Rien de trop différent avec le reste de l’humanité, vous me direz.
Pourquoi d’abord, devrais-je accepter cette médiocrité populaire à répétition et sans profondeur? Tomber dans l’autre excès élitiste n’est vraiment mieux, mais la culture populaire québécoise est en crise. Pourquoi dois-je accepter que de me contenter de la « cheap labor de service », tel l’exécrable têteux de Josélito Michaud à profusion? Est-ce que quelqu’un aime sincèrement ce qu’il fait? La seule raison qui fait ce qu’il fait, c’est qu’il est à la bonne place au bon moment, qu’il est dans la bonne gang et qu’il ne coûte pas cher.
C’est pas mieux que ce que Guy « Sucré-Salé » Jodoin, les Productions Guy Cloutier ou ce qu’Astral essaient d’imposer à la province. Est-ce qu’il y a de quoi de plus bas de gamme que « Les grandes gueules » et leur manie de faire semblant de crier à force de mourir de rire de leurs jokes plates? Pis Astral, ça doit vraiment bien fonctionner leurs formules, puisqu’ils sont obligés d’acheter toutes les stations qu’ils peuvent, puis de tenter de contrôler le marché et réussir à imposer leurs produits. C’est sans surprendre que les conditions de travail des stations de radio se détériorent subitement après leur achat par ce holding… Par cette même occasion, parlons de CITÉ Rock-Détente, un réseau qui s’est tellement fait rire de lui à repasser toujours la soi-disante même musique d’ascenseur quétaine qu’ils sont rendu à en faire même une émission des pires cas: « Pour un flirt ». Itch!
C’est pas pour rien que Cogéco et ses stations Rythme FM rentrent assez raide dans le corps de Rock-Détente. Il y a une grosse rumeur qui explique que si Cogéco obtient autant de nouvelles licenses de radiodiffusion, c’est parce qu’il faut créer un véritable concurrent de taille pour équilibrer un Astral Média devenu trop gros dans la majorité des marchés radiophoniques québécois. Rien de plus. Où est rendu l’indépendence médiatique? Est-ce qu’il est encore possible de voir de la véritable recherche et des vrais classiques perdus dans les « line-ups »? « I shot the sheriff », « Red, red wine » ou « Coeur de rocker », ce n’est pas des classiques et tout le monde les jouent.
Pis je ne parlerais surtout pas de Boom FM, de ses mêmes faux oldies ad nauseum et du style dépassé de Guy Aubry. Je n’ai rien contre lui personnellement, mais il faudrait qu’il se renouvelle vraiment au point de vue professionnel.
La même chose s’applique avec la clique « CKOI » de Normand « tamtams » Brathwaite. Et que dites-vous de Nicole Martin qui fait sa piastre avec ses mauvaises copies de « has been ». « Come on », dites-moi surtout pas qu’on n’est pas capable de faire mieux que ça? Je suis certain qu’on peut faire mieux que ça au Québec. Star Académie? Wow, un concept importé de France qui se trouve à être un concours de popularité arrangé où des wannabes déterrent l’oeuvre d’un Jacques-Michel-en-manque-d’argent.
Je le sais bien que la situation n’est pas unique à ici, mais si le Québec est si unique et distinct, pourquoi on ne serait pas capable de faire mieux que les autres?