Le PLQ fait diffuser présentement une annonce télé destinée aux périodes de temps d’antenne alloué gratuitement par Radio-Canada aux partis politiques en éléctions (élections qui n’intéressent personne et où personne ne se démarque réellement d’ailleurs). L’annonce en question est plus longue que les trente secondes habituellees et elle n’est actuellement pas disponible sur leur site. Elle débute par le ronronnement monocorde du ministre sortant Raymond Bachand. La meilleure partie vient lors sa collègue Michelle Courchesne vient parler de son admiration pour son chef Jean Charest et de ce qu’il a dans les tripes. Au-delà de la métaphore, il faut se rappeler qu’il reste un être vivant comme nous tous. Ainsi, ce qui est a dans les tripes, c’est… des matières fécales; bref, de la merde. Si c’est leur subconscient qui parle ainsi, ça peut expliquer bien des affaires…
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Comment le PQ fait le choix de ses chefs
Voici un vidéo assez amusant de PrenezGardeAuxChiens (qui a aussi été repris sur un blog anonyme plus ou moins crédible proche de l’ADQ et qui fait tant jasé cette semaine dans les grands médias) où ils montrent à leur façon comment le PQ fait le choix de ses chefs… quand ils ne sont pas publiquement en chicane entre eux.
Par ailleurs, comme toute bonne tentacule de Big Brother, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) semble se chercher de l’ouvrage pour trouver de nouvelles façons pour contrôler encore plus nos vies. Il apparaît que le DGEQ aurait la même volonté que les partis politique tant provinciaux que fédéraux, puisqu’il veut encadrer (lire « censurer ») le contenu politique publié dans les médias. La véritable question est de savoir pourquoi dans ce cas-ci il s’intéresse à Internet; est-ce que c’est pour comptabiliser véritablement toutes les dépenses électorales des partis ou que ceux-ci puissent contrôler leur image partout et à la résumer à la seule clip du jour qu’ils calculent.
Saviez-vous que les agents de la SQ attitrés à la sécurité du premier ministre font le ménage parmi les gens présents aux assemblées libérales de Jean Charest, que l’organisation du BQ et du PQ filtre les questions qui sont posées dans leurs rencontres publiques et que l’accès aux discours d’Harper n’est permise qu’aux partisans ayant réservés (et fort possiblement eu leur identité contrôlée par la GRC). C’est un peu la même chose quand les députés de l’ADQ sont gardées dans l’ombre de leur chef, sauf pour tester des ballons politiques (Lien vers un générateur de leurs parodies).
On est de plus en plus du « government of the people, by the people, for the people ». Certains devraient se rappeler que les libertés d’expression, de choisir et politique sont parmi les bases qui ont façonnées nos sociétés occidentales telles que le sont.
Dans le cas ci-dessus, ce sont les histoires de couchette entre le PQ et la FTQ qui sont pointées du doigt, mais l’autre camp n’est pas tellement mieux avec les sources obscures qui ont financées des voyages à rabais, lors du rassemblement référendaire « I love you Quebec » où des Canadiens anglais de partout sont venus à Montréal pour supplier les Québécois à voter non.
L’étiquette de Québec Solidaire
Les conflits d’intérêts de la cour municipale: justice ou extorsion?
Peut-on véritablement faire confiance à l’impartialité (neutralité d’opinion) des juges des cours municipales? Comment ne pas dire qu’il n’y a pas de conflits d’intérêt ou son apparence, lorsqu’un juge travaillant pour une ville s’occupe de causes impliquant la ville comme partie poursuivante et où cette dernière est représenté par un avocat travaillant lui-aussi pour la ville?
D’ailleurs, savez-vous qu’au Québec pour être nominer comme juge municipal, la loi provinciale (Loi sur les cours municipales et Loi sur les tribunaux judiciaires) demande seulement d’avoir pratiquer la profession d’avocat pendant au moins dix ans? Difficile de ne pas voir d’affinités avec le parti représenté par un membre de son milieu qui a la même employeur que soi et de son ancienne profession par dessus le marché. Aussi, rien d’autre n’est pré-requis ou mentionné dans le loi au sujet des qualifications demandées. Autrement dit, rien d’autre que le fait d’être avocat depuis 10 ans n’est légalement pour évaluer la compétence d’un individu à devenir juge municipal et tout autre critère tombe dans un mystérieux vide discrètionnaire. Sauf avis contraire d’une autre loi, il n’y a rien qui empêche un nomination partisane, par récompense ou le choix d’un proche.
Dans une grande majorité des cas, les causes apportées devant les tribunaux municipaux sont la contestation de comptes de taxes municipalités, d’amendes concernant des réglements muncipaux (variant d’une municipalité à une autre et pouvant souvent être discutables ou piégés) et des contraventions de stationnement et au code de la route donnés par des policiers, souvent à l’emploi de la municipalité (ou du gouvernement provincial, dans le cas de la Sûreté du Québec). Il est établi depuis longtemps que les policiers n’ont pas de quotas précis de contravention à émettre, mais qu’il est attendu d’eux qu’ils doivent émettre un nombre approximatif de contraventions pour rester dans la moyenne de leurs collègues. C’est ainsi que certains forcent la note pour arriver à ces chiffres.
De plus, les décisions concernent souvent des montants perçus par des fonctionnaires à l’emploi des municipalités pour lesquelles ils collectent les fonds en question. D’ailleurs, la perception des montants est la partie la plus rapide et efficace de tout ce processus judiciaire, puisque l’établissement de la date de l’audience de la cause devant un juge et son étude prends étude prend environ un an, mais que l’envoi du jugement et de sa perception se fait en moins de 30 jours. Est-ce que la perception de ces montants est considéré plus importante que ce qu’ils considère un délai à être jugé raisonnable? Autrement comment se fait-il qu’il y ait autant de différence dans la longueur de ces délais?
Il est difficile de voir l’assurance de l’indépendance du système et de sa crédibilité avec de tels conditions et certains peuvent même y voir les bases d’une grande arnaque bien organisée ou d’un cartel de racket. En théorie, le système actuel est douteux, mais qu’en est-il si des parties impliqués en pratique dérogent de leur rôle prévu, tel un juge qui n’évalue pas tout le dossier sur des bases formelles, ayant un parti prit ou des préjugés, un policier ou un fonctionnaire atteint d’excès de zèle ou ainsi de suite? C’est parler de la question du pouvoir discrètionnaire et des erreurs de chacun et on connait la nature humaine.
Peut-on critiquer le système de justice des pays moins industrialisés et souvent moins démocratiques où souvent la corruption des agents et des employés de l’État est omniprésente, quand ici, le système actuel provique des conflits d’intérêts et utilisent des méthodes discutables pour renflouer les trésors publics?
D’ailleurs, il est intéressant de mentionner le vide juridique qui existe au sujet des cours municipales de Laval, Montréal et Québec. Contrairement à toutes les autres cours municipales de la province, les tarifs de celles-ci ne sont aucunement réglèmentés par le cadre juridique du Québec. Ainsi, il n’y a donc rien qui les empêche de facturer le tarif qu’ils veulent ou de produire des profits avec cette source de financement. Ce genre de situation permet de créer des cas abusifs où ils facturent un total de 250% du montant de l’amende demandée.
Malgré tout ces litiges, le système actuel profite d’importante immunité qui privent les droits légitimes des accusés, puisque ses décisions sont pratiquement irrévocables en raison de l’absence du droit d’appel de ses causes de moins de 7000 dollars.
Ne serait-il pas plus équitable et éthique de transférer les causes des tribunaux municipaux vers un système provincial ou indépendant?