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30 km/h ou 50 km/h?

30 ou 50?

Vu sur une artère relativement importante à Québec. Deux limites de vitesse à la même place (note: le panneau de 50 km/h est allumé). Soit que la zone de 50 km/h est très petite, soit que c’est un « speed trap » pour empocher l’argent des contraventions provenant de la confusion, soit que la signalisation est pourrie.

Peu importe, est-ce que ça se pourrait que certains exagèrent avec la limite de 30 km/h. Une telle vitesse est facilement faisable en bicyclette. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas simplement fermer la rue à toute circulation? Il y a une différence évidente entre 30, 50, 70 ou 120. Appliquez les limites de 50 correctement, particulièrement aux points sensibles, et vous n’aurez pas à créer des limites absurbes où la tolérence variable des policiers va servir de piège plus ou moins sévère, selon les journées.

Aussi, c’est peut-être beaucoup moins payant pour les villes assoiffées d’argent à tout prix, mais il y a un net manque d’originalité et de créativité dans les mesures de gestion de la circulation. Certaines municipalités ne jurent que par les panneaux d’arrêts, puis les feux de circulation; pour d’autres, ce sont les « speed bumps » (dos d’âne), les sens uniques, le reduction de la largueur des rues ou les limites très basses. Il n’y a pas de solution parfaite, mais il y a sûrement mieux à faire que la situation présente.

L’arnaque des sacs d’emballage

L’environnement est important, mais le commerce a repris cet aspect à la mode à son avantage. Aujourd’hui, la ville de Toronto a commencé à obliger les commerçants à facturer 5¢ par sac.

La farce, c’est que ce n’est pas une véritable taxe, consigne ou frais environnemental, car les commerçants peuvent faire ce qu’ils veulent des montants perçus. Autrement dit, c’est juste une défaite pour faire plus d’argent sur le dos des clients. Soit qu’ils sauvent sur les frais pour faire produire des sacs neufs ou soit qu’ils se les font du profit en plus de les faire payer par les clients. Promovoir la réduction des déchets, c’est une chose, mais qu’en est-il de la bonne gestion des montants récoltés?

Par ailleurs, les sacs seront taxés au provincial, si le total des articles taxables dépasse 21¢. Au fédéral, on ne se doute pas qu’ils seront toujours taxés.

Aussi, comment se fait-il que les bouteilles et cannettes de bière sont consignées, mais que les cannettes et bouteilles de boisson gazeuses, jus, eau, vin et autres ne le sont pas en Ontario? Ainsi, quelqu’un qui boit une cannette de bière et une de cola, va boire deux cannettes d’aluminium de 355 ml techniquement identique, mais la cannette de bière va être consigné 10¢ pour qu’elle soit retourné au Beer Store, mais la cannette de cola devrait idéalement finir dans le bac à recyclage.

C’est sans parler des verres de café en carton de Tim Horton’s qui sont maintenant le principal item de pollution retrouvé le long des routes et en ville.

Slogans municipaux

Il est à la mode que chaque ville et village ait son slogan. Habituellement, il est visible sur les pancartes à l’entrée de la municipalité. Des fois, certains vont faire de la publicité dans les médias, tel Laval et Terrebonne à la télévision ou Mascouche et Montréal en affichage. Bien que le slogan de Mascouche (« Mascouche m’enchante ») peut être discutable, il ne peut battre la campagne de la ville de Montréal où on nous dit que « [l]a banlieue n’est pas la solution » et « [qu’]un montréalais, c’est quelqu’un qui reste à Montréal » (après avoir fait une campagne sous le thème « on est tous montréalais »). Si la banlieue n’est pas la solution (et à quelle question/problème, par ailleurs?), est-ce que la ville de Montréal l’est réellement elle-même?

Montréal