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20 juin 2005: Génie et bêtise humaine

La vie est souvent étrange. Parfois, on dirait que tout les idiots de village des environs se regroupent pour se mettre sur votre chemin. Peu importe qu’il s’agisse d’arrêter aux feux de circulation verts comme il s’agissait de lumières rouges, qu’ils se plaignent de se faire dépasser dans les files d’attente qu’ils ont quittés préalamblement ou que ça soit de vous envoyer paître quand vous faites l’erreur de les encourager dans leur commerce, il y a certainement des coups de pied dans le derrière qui se perdent. C’est sans compter tout ceux qui manque d’éducation ou de savoir-vivre (et qui souvent cherchent dans le plus grand ridicule à revirer inutilement leur tort dans cette situation contre les autres.). Toujours en parlant de ridicule, le Grand prix de Formule un des États-Unis de cet année l’a été. Encore une fois de plus, ce circuit se casse la gueule aux États-Unis.

Au moins d’un autre côté, il y a des gens comme Louis-Philippe Vézina, ce chercheur pionnier de la moléculture qui sont là pour mettre de l’équilibre dans la balance mondiale. Son entreprise, Médicago de Québec (associé au géant Bayer), vient de faire les manchettes suite à un reportage élogieux au Point de la société Radio-Canada. Le concept de la moléculture est de produire des protéines habituellement animales sur des supports végétaux (tel de la luzerne) en serre. Ainsi, cette modification génétique contrôlée permet de développer une toute nouvelle alternative intéressante visant la création de nouvelles sources de protéines et d’ingrédients médicinaux pour soigner des maladies souvent incurables pour l’instant. Ca, c’est brillant. Arriver à penser à des solutions aussi songées de ce type est valorisant pour racheter le côté sombre de ce genre humain qu’on voit tellement trop souvent s’abrutiser parfois.

9 juin 2005: Maux de blocs

Quelques mots sur la démission de Bernard Landry comme chef du parti Québécois. Je respecte la longévité de sa carrière et le choix de quitter son poste, mais ce geste démontre l’instabilité et la cannibalisme qui a court au sein de ce parti. Il serait peut-être préférable que les deux blocs (les modérés et les radicaux de gauche) se divisent en deux partis au lieu de toujours s’entre-déchirer sur la place publique. Ils se nuisent bien plus entre-eux à leur cause plutôt qu’autrement. Il y a souvent plus de tensions de l’intérieur de ce parti que de la part de leurs nombreux opposants. Leur quête personnelle du pouvoir a souvent bien plus d’importance que tout le reste. Maintenant, il reste à voir comment ce spectacle va se continuer…

Au sujet de la décision de la Cour suprême du Canada sur la légitimité de prohiber les assurances privées en matière de soin de santé au Québec. Quel mal y a-t-il de permettre une certaine compétition d’hôpitaux privées, si on continue de maintenir le système de santé publique actuelle accessible à tous? Si certains gens sont prêts à payer et veulent payer pour une « voie rapide à payage » (« toll express lane »), je ne vois pas de mal là. Il s’agit d’un libre choix personnel et non, d’une obligation. Ce n’est pas de la médecine à deux vitesse, ni une privatisation du système de santé publique. Je m’inquiète bien plus d’avoir vu au cours des années 1980, l’ancien ministre des Finances du gouvernement libéral de l’époque, Gérald D. Lévesque, avoir déassuré les soins dentaires et d’optométrie. Ca, c’est beaucoup plus grave, car on a obligé à facturer des soins qui étaient autrefois couverts par le système publique d’assurances. Je crois bien plus que le gouvernement a bien plus peur de ce « partenariat officieux », car il va representer de la concurrance performante devant un système publique malade et qui craque de partout. De leur côté, les syndicats ont beaucoup plus peur de perdre du pouvoir de négocier dans ce milieu professionnel, car ils leur est plus facile de négocier avec un gouvernement très flexible, car en quête perpetuelle de bons sondages et de réélections prochaines qu’avec des entrepreneurs en quête de performances et d’une certaine rentabilité.

Dans un autre ordre d’idée, pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe avec le député fédéral de Newton-Delta North (Colombie-Britannique), Gurmant Grewal? Il semble vraiment désespéré d’avoir l’attention sur lui en commettant erreurs sur erreurs. Après l’histoire des cassettes secrètes truquées, on apprend maintenant que le député cherchait à connaître la liste de passagers d’un vol à destination d’Ottawa et il a traversé la zone franche de l’aéroport de Vancouver pour trouver quelqu’un voulant transporter de quoi pour lui. N’a-t-il jamais entendu parler des messageries, tel Purolator ou Fedex? Je ne sais, mais ça s’appelle vraiment « courir après le trouble ».

« Boire plus de trois berlingots de lait par jour augmenterait du tiers le risque d’obésité chez les enfants, selon une nouvelle étude de l’Université Harvard. Les travaux de la biostatisticienne Catherine Berkey ravivent la controverse sur les vertus du lait, alors même que l’industrie laitière aux États-Unis s’est lancée dans une campagne publicitaire de 200 millions de dollars américains pour convaincre la population que le lait aide à perdre du poids. »(Nouvelle telle que rapportée aujourd’hui par Mathieu Perreault sur cyberpresse.ca et dans le journal La Presse de Montréal.) Pouvez-vous aussi me dire qu’est-ce que c’est cette idée de boire du lait pour maigrir? D’un autre côté, depuis de nombreuses années, on se fait marteler (pour ne pas dire « brainwasher ») à se faire dire que le lait est l’un des meilleurs aliments existants et l’un des plus complets ici, puis là, c’est rendu que c’est nocif, car ça fait engraisser. Itch.