Il n’y a pas que les grands événements du Québec qui ont des problèmes avec l’accueil des visiteurs. Les services publics en ont pratiquement fait leur marque de commerce. Bien que sur papier, Abraham Lincoln résume la définition d’un gouvernement dans son discours de Gettysburg: « un gouvernement est la gestion commune du peuple par le peuple pour le peuple », la réalité est tout autrement.
Un peu partout dans le monde, mais dans notre cas, on se va concentrer sur le Québec, les gouvernements sont une machine qui grossit tout le temps sans nécessairement donner un résultat conséquent. La machine étatique cherche toujours à grossir, puisque par l’attrait du pouvoir et par peur de voir ses budgets réduits, les différents ministères préfèrent gaspiller les fonds publics en dehors de leur mission donné. Trop souvent, on va créer un programme-bidon ou demander un rapport inutile à des amis externes, plutôt que de prendre le taureau par les cornes et agir sur le terrain.
Dans cette culture d’inaction, celà n’accentue qu’encore plus le problème de manque de coordination et de communication. On organise des « meetings », mais on ne sait pas vraiment ce que les autres font. C’est ainsi qu’on voit des aberrations, tel des disparités entre les régions. Pensons seulement à l’état des routes qui varie souvent d’un comté ou d’une région administrative à l’autre (Circulez sur la route 116 entre Acton Vale et le secteur de St-Nicolas à Lévis, par exemple.), le choix du financement de programmes publics (Ex: Le financement de programmes post-secondaires pour certaines clientèles variant d’un bureau d’Emploi-Québec à l’autre, vaccins facturés de façon différente d’une ville à l’autre et des programmes de dentisterie offert dans certains CLSCs, mais pas dans d’autres.)
Un des grands points découlant de cette problèmatique est que le gouvernement veut couvrir la plus grande échelle de services, mais il n’est pas capable de le faire convenablement. Tout craque de partout et il n’arrive simplement pas à faire le minimum qu’il se doit.
C’est sans compter sa phobie du système privé, sauf quand certains voient des avantages lucratifs à tirer des PPPs pour leur entourage. Quelle hypocrisie, car le régime existe dejà à plusieurs endroits. Pensons seulement à la MÉDECINE dentaire qui est facturée à l’utilisation, les cliniques voisines des hopitaux (ex.: radiologie, dermatologie, physiothérapie, chiro., vaccination, etc…). les frais de scolarité et auxilliaires dans les collèges et universités, les classes perdues sur les permis de conduire dont le prix annuel ont plus que doublés et combien d’autres biens cas.
Pourtant, il y a des façons très simples de résoudre ou réduire certains problèmes, mais on semble vouloir nettement jouer à l’autruche. On se cache la tête dans le sable pour éviter de voir la vérité en face et règler la situation. Pourquoi prendre le risque de régler ce problème et aller de l’avant vers le problème suivant? Assurons-nous de se créer du travail à tourner en rond plutôt que progresser.
Pensons seulement au système de santé. Une grande proportion de la population n’a pas de médecin de famille ou ceux qui en ont, ils doivent attendre des mois pour le rencontrer cinq minutes. Vous avez un problème relativement peu urgent, mais que vous ne voulez pas étirer sur des mois, qu’est que vous faites? Vous sentez que vous développer une infection ou que votre blessure guérit mal, où allez-vous à court terme? Dans le système actuel, vous avez le choix entre les conseils généraux d’Info-CLSC (811), jouer fort du coude dans la file d’attente à 7h00 du matin à la clinique sans rendez-vous (digne des files d’attente pour obtenir de l’eau dans les camps de refugiés ou du pain en URSS) ou vous rendre à l’urgence de l’hôpital. Certains CLSCs (surtout les plus petits en région) offre des salles de services courants et urgents, mais ce n’est pas le cas partout. Si vous avez rendez-vous, il y a les cliniques externes des hôpitaux, mais pourquoi les établissements publics (CLSC et hôpitaux) n’offrent-ils pas de salles de services courants (autrement dit, une urgence pour les cas ordinaires, tels ceux normalement classés 4 et 5) où il serait possible de rencontrer un médecin ou infirmière qualifiée sur place dans des délais raisonnable sans encombrer l’urgence.
Aussi, trouvez-vous normal que vos taxes servent à engager des employés de l’état qui envoient promener vos concitoyens et visiteurs de l’extérieur? Pourtant, c’est ce qui se fait à la Société des équipements de plein air du Québec (SEPAQ). Dimanche, le personnel de l’Aquarium de Québec (rattaché à la SEPAQ) criaient et insultaient tous ceux qui se presentaient. Par manque de coordination et de communication entre les activités présentes dans le voisinage (aquarium, navette RTC / Industrielle-Alliance, fête sur le pont de Québec) et par manque de compétence à travailler avec le public, tous étaient témoins d’abérrations.
Plutôt que de rester polis et aimables, les employés de l’Aquarium acceuillaient les visiteurs avec une brique et un fanal. Dotés de peu d’habilité à interagir, on pouvait voir qu’ils n’hésitaient pas à ternir l’image du Québec plutôt que d’avouer simplement qu’ils n’avaient pas de réponses aux questions élémentaires des visiteurs. Comme c’est souvent avec le cas avec les pions de la machine bureaucratique, il était beaucoup plus facile pour eux de crier, menacer ridiculement et de se défiler. C’en était une véritable honte à voir. Ne pouvant supporter de ne pas pouvoir répondre aux mêmes questions élémentaires sur les lieux et horaires, les employés de l’Aquarium se fâchaient contre les visiteurs, ces mains qui les nourris.
Verriez-vous longtemps un patron de magasin tolérer cela d’un employé et est-ce que vous seriez porté de retourner magasiner à cet endroit, si le service était aussi mauvais? C’est pourtant ce qui se fait dans le domaine public et payés à même vos TRÈS NOMBREUSES taxes et impôts.
Au Québec, il s’agit d’une des juridictions les plus taxées d’Amérique du Nord et pour avoir voyagé beaucoup et véçu dans quelques provinces, je peux vous dire que c’est la qualité du service n’est pas proportionnelle au prix payé. Tous dénonce la surtaxation dont les Québécois doit subir, mais personne s’indigne réellement, car le Québec dort au gaz. Au delà des discours théoriques et creux, personne n’a le véritable courage d’attaquer le problème ou ceux qui le font se font manger par la machine assez rapidement. Qu’est-ce qu’on peut faire? La réponse est effectivement difficile à répondre, cependant exiger des comptes exacts, demandes des justifications crédibles aux décisions prises et ne pas accepter de recevoir du mauvais service serait dejà de bonnes pistes à employer. Du côté gouvernemental, il s’agirait d’en faire moins, mais bien le faire, soit la qualité avant la quantité.