Depuis quelques jours, je suis officiellement en grève générale illimitée. J’ai pris connaissance du procès-verbal de mon association et j’ai suivi attentivement le dossier dans les médias. J’espère que l’idée de certains membres de mon association de vouloir se joindre à la CASSE va tomber à l’eau. Je préfère de loin qu’on reste avec la FEUQ, car elle est plus réaliste, sérieuse et crédible à mes yeux et par seulement celui du gouvernement. C’est beau d’avoir des revendications et des idées, mais il faut garder les pieds sur terre. C’est tellement trop radical et trop idéaliste que le président de la CASSE a même de la très grande difficulté à expliquer et à justifier ses idées dans les médias. Règlons un problème à la fois au lieu de tout mélanger en même temps. Si jamais, mon association se joint à la CASSE ou l’ASSE, je me retire immédiatement de celle-ci. C’est ici que je veux apporter une nuance entre les idées et actions de la FEUQ et de l’ASSE. Mon chapitre du 14 février 2005 aurait dû être plus axé vers l’ASSE et ses alliés que l’ensemble des assocations étudiantes en général.
Étant maintenant de l’extérieur de Sherbrooke, il m’est plus difficile d’être présent aux réunions de l’asso qui me représente, mais je voulais quand même exprimer mon point de vue. Aussi, je ne suis habituellement pas celui qui est toujours le plus en faveur des grèves, mais j’appuie les moyens de pression actuels, car il faut arrêter de laisser dépérir le système d’éducation à petit feu. Il est temps de démontrer notre dessaccord des conditions actuels qui se détériorent trop souvent. C’est certain que le régime d’aide financière et la structure des frais de scolarité ont besoin d’être revisés, mais ce n’est pas une raison non plus d’aggraver le problème.
Également, je vous invite à signer cette lettre de pétition virtuelle sur le site officiel de la FEUQ.