Belinda Stronach. La toute dernière députée transfuge au parlement canadien. Aussi riche ou belle peut-elle être, son geste est plus digne des trottoirs du Red Light que d’une membre d’une institution soi-disante aussi respectable que le Parlement. Comme certains médias l’ont rapporté: « Même les millardaires peuvent être achetés. ». Il est évident que l’actuel gouvernement corrompu et Libéral (désolé pour le pléonasme) s’accroche au pouvoir et continue d’effectuer des magouilles pour y rester. De son côté, Belinda Stronach, l'(ex-) petite amie du numéro 2 du parti, Peter MacKay, est arrivée dernièrement dans l’arêne politique en se présentant à la course à la chefferie du Parti conservateur. Assoiffée de pouvoir, elle défroque dans un moment crucial quelques mois plus tard pour se joindre au groupe d’individus qu’elle dénonçait depuis 18 mois. Ca manque de conviction et de raisons crédibles pour justifier ce geste. Il est d’autant plus insultant pour les électeurs qui ont vôtés Conservateur de se retrouver avec leur députée tory devenir officiellement rouge. Ce n’est pas mieux que la fin politique d’André Bachand dans Richmond-Arthabaska. Je n’ai jamais aimé les transfuges. Quitte à trahir la population en raion de la « maudite » ligne de parti, ils seraient mieux de devenir indépendants ou de démissionner tout simplement. Il est clair que c’est toujours l’intérêt personnel des députés et des lobbyistes qui mènent ce jeu. Qu’on arrête de me mentir en me justifiant ceci par les valeurs, les idées ou les supposés intérêts des électeurs. Ca ne tient pas la route.