Il ne fait aucun doute que le projet nommé Les Convertibles et réalisé dans le cadre des Journées de la culture est étrange. Ce qui est plus bizarre, c’est qu’il est difficile d’avoir des informations précises à ce sujet. Normalement, l’art contemporain insiste beaucoup sur l’aspect de la démarche artistique pour se véhiculer. Dans ce cas-ci, outre le choix du sujet par les artistes sélectionnés, les détails s’arrêtent là. Peut-être, il y a un simple problème de communication, mais il a donc été totalement impossible d’avoir une réponse des organisateurs de l’activité à nos questions concernant le projet. Est-ce qu’on a peur de la transparence? Ainsi, il semble qu’on ne veuille pas expliquer comment les autobus sont partis du fond des garages pour arriver dans les mains des artistes mystérieusement choisis: s’agit-il d’une simple vente, d’une location, d’un prêt ou autre chose? Qu’arrivera-t-il des véhicules après leur exposition (diffusion) en fin de semaine à Québec? Vont-ils prendre la route des ferrailleurs, retourner dans le fond des garages des compagnies, se promener en tournée… Le total néant. Il semble qu’il s’agissent de simples questions totalement justifiées, montrant de l’intérêt envers le projet et qui ne sont pas menançantes. En n’ayant pas de réponse, celà a augmenté la curosité envers ces aspects et il a été permis de constater qu’il est encore plus mystérieux de voir des autobus publics de moins de 16 ans servir au projet. Est-ce que c’est le pot aux roses ou la pointe de l’iceberg? A moins, d’avis contraire, il semble que certains en ont profité pour en passer une vite en se débarrassant de leur bois mort avant le temps demandé par la loi. Au Québec, cette dernière demande que les véhicules des sociétés de transport publiques restent au moins 16 ans à leur service.