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Le partage des zones d'influence suivant la deuxième guerre mondiale: Conférence de Postdam


La deuxième conférence sur l'avenir géo-politique d'après-guerre s'est déroulé du 17 juillet au 2 août 1945 à Postdam (près de Berlin), en Allemagne. L'atmosphère de la conférence était totalement différent de l'épisode précédent de Yalta. Les Allemands ont officiellement capitulés les 7 et 8 mai de la même année après la confirmation du suicide d'Hilter dans son bunker. Le défunt président américain Roosevelt est remplacé par Harry Truman et le premier ministre britannique Churchill par Clement Attlee. (1) Staline sera le seul participant à pouvoir comparer les deux conférences et témoigner directement des tensions plus lourdes à Postdam.

Le chef soviétique a beau être de retour, l'influence communiste de sa nation sur les pays de l'Europe de l'Est (que son armée rouge avait libérés) est loin de plaire au nouveau président Truman. Même si la méfiance règne, le conférence convient de désarmer, démilitariser et dénazifier l'Allemagne. Des procès sont aussi organisés par les criminels de guerre nazis.

Le principal point de discorde est le contrôle soviétique de pays européens. On critique l'URSS de vouloir nuire à la démocratisation de ces pays, de truquer les élections nationales et d'essayer d'imposer son régime communiste à ces régions. Staline réplique qu'il ne veut rien entendre, car la Grande-Bretagne n'est pas en mesure de donner des ordres, car elle contrôle la Grèce. En plus, Staline se verra également refuser ses demandes stratégiques d'avoir un droit de passage sur les détroits turcs entre les mers Méditerranée et Noire et une tutelle sur la Libye.

On convient toutefois à créer un Conseil des ministres des Affaires étrangères des cinq pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour gérer l'application des traités de paix européens et règler les chicanes territoriales qui s'y rattachent.




Le procès de Nuremberg (2)


Également, la Conférence de Postdam confirme la mise sur pied du procès de Nuremberg. Ville symbolique des manifestations du troisième reich, Nuremberg va voir comparaître 21 leaders nazis dès novembre 1945. Les Français et les Anglais voulaient un procès à huit clos pour juger ces criminels de guerre, mais l'Union Soviétique préfèrait qu'ils soient tous fusillés, Les Américains proposeront donc le compromis final: un procès public. Très médiatisé à l'époque, il va s'agir de la première cause judiciaire à traiter de nouveaux délits comme les "crimes de guerre", les "complots" et les "crimes contre l'humanité". Ce dernier est défini comme étant celui d'exterminer un peuple sur des principes raciaux. Le procès est important, car il s'agit un peu du "debriefing" de la Deuxième guerre mondiale. C'est à travers ces procès que le monde entier va connaître les réalités de l'Holocauste et des camps de concentrations. La majorité des prevenus seront condamnés à des peines de prison ou des peines de mort par pendaison. D'autres causes judiciaires vont aussi être tenues pour juger d'autres complices de la "solution finale", tels des hauts fonctionnaires et des officiers SS.


Les zones d'influences de l'Europe après la deuxième Guerre mondiale - 1946 (3)

Sources:

(1) CHAUTARD, Sophie; "Les éléments clés de la Guerre froide", Levallois-Perret, Studyrama, Collection "Principes, 2001, pages 36-41
(2) www.a525g.com (carte consultée le 3 janvier 2005)
(3) www.atlas-historique.net, adaptée pour le cours HST 260 par S.Raymond pour le Département d'Histoire et de Science Polititque, Université de Sherbrooke (carte consultée le 3 janvier 2005)


 

 

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