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18 mars 2005: Précisions sur la grève illimitée

Depuis quelques jours, je suis officiellement en grève générale illimitée. J’ai pris connaissance du procès-verbal de mon association et j’ai suivi attentivement le dossier dans les médias. J’espère que l’idée de certains membres de mon association de vouloir se joindre à la CASSE va tomber à l’eau. Je préfère de loin qu’on reste avec la FEUQ, car elle est plus réaliste, sérieuse et crédible à mes yeux et par seulement celui du gouvernement. C’est beau d’avoir des revendications et des idées, mais il faut garder les pieds sur terre. C’est tellement trop radical et trop idéaliste que le président de la CASSE a même de la très grande difficulté à expliquer et à justifier ses idées dans les médias. Règlons un problème à la fois au lieu de tout mélanger en même temps. Si jamais, mon association se joint à la CASSE ou l’ASSE, je me retire immédiatement de celle-ci. C’est ici que je veux apporter une nuance entre les idées et actions de la FEUQ et de l’ASSE. Mon chapitre du 14 février 2005 aurait dû être plus axé vers l’ASSE et ses alliés que l’ensemble des assocations étudiantes en général.

Étant maintenant de l’extérieur de Sherbrooke, il m’est plus difficile d’être présent aux réunions de l’asso qui me représente, mais je voulais quand même exprimer mon point de vue. Aussi, je ne suis habituellement pas celui qui est toujours le plus en faveur des grèves, mais j’appuie les moyens de pression actuels, car il faut arrêter de laisser dépérir le système d’éducation à petit feu. Il est temps de démontrer notre dessaccord des conditions actuels qui se détériorent trop souvent. C’est certain que le régime d’aide financière et la structure des frais de scolarité ont besoin d’être revisés, mais ce n’est pas une raison non plus d’aggraver le problème.

Également, je vous invite à signer cette lettre de pétition virtuelle sur le site officiel de la FEUQ.

14 février 2005: Non à la grève

Probablement que mon opinion ne changera pas grand chose, puisque la question est monopolisée par ces grands gueules des lobbies de gauche que sont nos associations étudiantes (FEUQ, ASSE, FEUS, etc…), mais je prononce contre la grève illimitée. Je n’appuie pas nécessairement les réalisations et les volontés du désastreux gouvernement Charest, mais ces associations étudiantes manquent totalement de réalisme. On dirait qu’ils pensent que tout devraient être gratuit et qu’ils faudraient subventionner les étudiants en même temps. Il y a une grand différence entre aider les étudiants et les faire grassement vivre selon leurs aspirations. Selon un document circulant à l’Université de Sherbrooke et qui semble provenir de la FEUS, la grève illimitée a une durée précise: de deux à cinq semaines, c’est à dire jusqu’à temps que le gouvernement plie à leurs volontés. De plus, les étudiants ne perderont rien de leur session, car ils ont décidé pour l’administration des universités que les cours seront automatiquement crédités. C’est quoi cette affaire. Depuis quand c’est vous qui décidez de l’attribution des notes et crédits? Pourriez pas simplement demander honnêtement une semaine de relâche supplémentaire, plutôt que monter ce grand mouvement.

Aussi, au contraire de la plupart des gens, je peux chialer, mais j’apporte des propositions de solutions. Par exemple, je propose qu’on indexe les frais de scolarité des universités québécoises au niveau canadien moyen, mais que le gouvernement rembourse la différence entre les montants actuels et nouveaux, selon la situation financière de chaque étudiant. Ainsi, de l’argent neuf serait investi enfin dans les universités et il faudrait qu’elle soit partagé réellement entre toutes les facultés, plutôt qu’elle se concentre dans certains spécialités plus riches (génie, administration, médecine, droit, etc..) comme il se fait actuellement. De plus, des changements doivent continuer d’être apportés au programme d’Aide financière aux études.

Également, je ne parlerai pas du dossier de l’avenir du Kudsak, ce bar à propriété privé sur le campus de l’Université de Sherbrooke et qui remplace l’ancien BAHUT dont l’incendie aurait terminé son histoire de finances douteuses et d’admininstration étudiante instable. Je ne parlerai non plus de l’Université Laval qui cherche à faire financer ses infrastructures directement par les étudiants actuels en leur imposant divers taxes et frais supplémentaires (une façon de contourner le gel des frais de scolarité).

Finalement, sur un autre sujet, je déplore la rumeur que VIA Rail Canada va fouiller les bagages des voyageurs dans 85 gares du pays. Sécurité et guerre au terrorisme. Oui, bien sûr! Pour qui, ils nous prennent? Déjà que la grille tarifaire irréaliste, l’horaire et le réseau très déficient rendent le mode de transport moins attrayant que ses concurrents. Le transporteur, qui est administré véritablement comme une société d’état, plutôt qu’une entreprise; va se tirer dans le pied en copiant le monde aérien une fois de plus. N’est-ce pas plutôt de l’ingérence une fois de plus dans nos vies privées? À quand les fouilles aléatoires de la police en auto et des postes de fouille installés sur les autoroutes, tels des postes de payage? On se rapproche toujours de 1984 de George Orwell. La guerre au terrorisme des Américains se transforme toujours de plus en plus en guerre froide au terrorisme. Il fallait bien trouver de quoi pour remplacer la peur rouge du communisme dans l’esprit occidental. Déplorable.

12 février 2005: Idiots, partie 2

Il faut que je ne m’en fasse trop, mais il est incroyable de voir le nombre d’idiots qu’on peut rencontrer dans une vie. Je pensais même faire un temple de la honte (« hall of shame »), mais ça serait peut-être trop leur donner d’attention et d’honneur. Je réflechi encore une solution à cette problèmatique.

Peu importe j’aimerais souligner l’absurdité du jour: la gérance du magasin Wal-Mart de Victoriaville. Je me fous de tous ces appels à la bombe niaiseux et appels au boycott inutiles, mais il me semble que leurs cadres pourraient être moins arrogeants. Ainsi, peut-être que leur image serait meilleure dans les yeux du public.

Aujourd’hui, on est à la fin d’un tempête et comme à l’habitude, le déneignement du stationnment de ce magasin et des voies d’accès à ce « power centre » est fait de façon toute croche. On ne parle pas ici de l’absence de trottoirs menant au magasin, même deux ans après sa construction. Je parle ici que le chemin privé qui mène au magasin depuis le boulevard Jutras Est est si mal déneigé que la ligne jaune est rendue dans l’accôtement à plusieurs endroits. Ils faudraient que le trafic à contre-sens et les piétons circulent dans ça quand deux voitures ont le difficulté à circuler normalement à contre-sens et à ne pas avoir une roue dans le banc de neige.

Questionné à ce sujet, le répresentant de la direction (un dénommé assistant-gérant nommé Claude) rit en pleine face de la clientèle: « Ce n’est pas notre stationnement, capitaine. C’est à un mille d’ici et c’est un gros contracteur qui ouvre ça. » Wow, si c’est vraiment de la sous-traitance ou que le magasin est véritablement locataire, il me semble que ça serait la moindre des choses que de faire semblant d’écouter la clientèle et d’avertir le contracteur, si les plaintes reviennent trop souvent. Des plaintes de locataires à un propriétaire, ça ne s’est jamais vu? Je crois plutôt le contraire et il faudrait peut-être demander la question au personnage de propriétaire de bloc de Dany Turcotte. Dans ce cas, c’est le contraire, on ignore les commentaires du client, on le dénigre et on l’incite à aller magasiner ailleurs. De plus, quand même, ça serait la faute de l’entrepreneur ou de la compagnie à numéro de Montréal ou Toronto, ce n’est pas au client en région à les appeler. La relation d’affaires du client n’est pas avec eux. Est-ce qu’on parle ici d’ignorance et d’incompétence ou d’arrogeance? En tout cas, ce n’est pas trop fort pour une chaine ayant actuellement un problème d’image corporative. Si ça serait une manifestation de syndiqués ou d’altermondialistes qui aurait eu lieu, je suis certain que le magasin aurait soudainement eu une propriété de l’endroit.