Le projet de train touristique entre la Vieille-Capitale et le complexe du Massif dans Charlevoix continue de prendre de l’importance, puisque les coups durs continuent de s’abattre sur le milieu industriel de la région. Ces épreuves s’ajoutent à celles qui éprouvent le sort de l’ancienne filiale de la Société des chemins de fer du Québec (SCFQ) qui tourne déjà très au ralenti ces mois-ci.
Un important client du chemin de fer, AbitibiBowater, a annoncé la fermeture d’un durée indéterminée de son usine de Beaupré et d’une de ses deux machines à papier journal à ses installations de Clermont. C’est 560 emplois au total, dont l’ensemble des 340 à Beaupré, qui pourraient disparaître de façon permanente, s’il n’y a pas de reprise à ces usines. AbitibiBowater vit présentement de sérieuses difficultés économiques et ces conditions se reflètent dans ses usines.
Et la SOPOR à Baie-Comeau
De l’autre côté de la rivière Saguenay, la SOPOR à Baie-Comeau vit aussi le même genre de réalité économique, mais avait minimisé sa baisse de volume en 2007 par rapport à ses prévisions pour l’année. Le milieu des ressources primaires est toujours difficile, mais le chemin de fer a profité d’une certaine augmentation des expéditions de l’aluminerie Alcoa et de l’ajout d’un nouveau client.
En 2008, il a inauguré des nouvelles installations, incluant un centre de tranbordement, dans le parc industriel de la ville et a mis la main sur le contrat de la scierie Arbec de Port-Cartier que detenait le chemin de fer charlevoisien à son centre de transbordement de Clermont. L’entreprise de Port-Cartier ne garde aucun inventaire à ses installations et fait transporter l’équivalent d’environ 1000 semi-remorques sur la route 138.
Outre le fait que le CN a repris le contrôle du traversier-rail et de son principal partenaire sur la rive-sud (le CFMG) qui permettent de la relier au réseau nord-américain, l’actualité a été tranquille pour la SOPOR en 2009.