Archives de catégorie : Projets tramways et trains légers

Déraillement dans Vaudreuil-Soulanges

Le train 159 du CP a déraillé à St-Lazare dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux membres de l’équipage ont subi des blessures après avoir resté pris dans leur cabine lors de l’accident. Les locomotives 9703 et 9630 sont impliqués dans ce qui semble avoir été causé par un glissement de terrain. Onze wagons de conteneurs ont aussi quittés les rails. La circulation du CP est détournée sur la ligne du CN dès Dorval pour coutourner la scène de l’accident. Le quotidien The Gazette a d’ailleurs publié un vidéo de la scène sur son site web.

Retour du dôme sur l’Adirondack

Comme il en est maintenant rendu une tradition depuis quelques automnes, Amtrak a ramené sa voiture plein-dôme sur son train « Adirondack » entre Montréal et l’état de New York. Cette année, il a la particularité de porter un « wrap » différent de ses habituelles couleurs corporatives.

Train spécial du festival western de St-Tite

Une autre tradition de la fin de l’été et du début de l’automne, le train spécial du festival western de St-Tite, a eu lieu samedi le 11 septembre. Plus de 500 personnes ont grimpé à bord du train à Montréal et Shawinigan. Le convoi était composé de la F40PH-2 6414 (Loto-Québec), des voitures 8132, 4119, 8142, 4115, 8106, 4107, 8141, 4109 et de la couchette-dôme-observatoire 8716 – Tweedsmuir Park. L’attaque simulée « à la far west » du train servait à ramasser des dons pour Centraide.

Suivi des travaux pour le centre multi-fonctionnel de Lac Mégantic

Les travaux pour construire le nouveau multi-fonctionnel sur les anciens terrains ferroviaires près de la gare de Lac-Mégantic continuent de progresser. Pierre Lebeau nous a partagé ces photos où on voit le complexe prend forme peu à peu et où on voit que la table tournante sera démolie pour récupérer cet emplacement à des fins de stationnement pour le nouveau complexe.

Mégantic Mégantic

CN 2125

Une des Dash 8-40CW acquises dernièrement par le CN des mains de l’Union Pacific et de BNSF Railway était de passage au Québec. Patrice Chalifoux a photographié la locomotive CN 2125, autrefois UP 9090, lorsqu’elle était la deuxième de deux sur le train 310 du 23 septembre dernier.

Notons que deux locomotives de cette série, la 2113 et la 2115, possèdent un logo spécial célébrant le 15e anniversaire de la privatisation du CN. Un bord de la locomotive a le logo en français et l’autre côté est en anglais.

Train de l’Ouest

Un projet de corridor exclusif pour les trains de banlieue dans l’emprise du CP dans l’Ouest de l’île de Montréal fait parler beaucoup de lui dans les derniers jours. L’AMT aimerait passer d’une vingtaine de départs par jour à plus de… 86 par jour! Un mouvement populaire ayant l’ex-ministre libéral Clifford Lincoln comme porte-parole a monté un site (traindelouest.ca) et une pétition pour appuyer ce projet au dépens de la navette aéroportuaire et espérer obtenir le financement de la part du gouvernement du Québec. Ils estiment le coût du projet à 676 millions de dollars.

Gestion des vieilles traverses

La gestion des vieilles traverses effectuée par le CN a été souvent été dénoncée au cours des années. Des grands médias ont produit des reportages sur le fait que le CN aurait contrevenu à la loi provinciale sur l’environnement en faisant brûler de ses traverses usagées le long de ses voies. L’année passée, elle a engagé une compagnie, Broyage de bois BBI inc., pour les déchiqueter le long de sa subdivision Drummondville dans le village de St-Léonard-d’Aston.

Dans les derniers jours, notre collaborateur NewLook Forever signale avoir reperé plusieurs wagons de ballast de Bessemer & Lake Erie (BLE) et quelques-uns d’Illinois Central et BC Rail (tous des compagnies acquis par le CN) chargés des vieilles traverses qui arrivaient au triage Taschereau du CN depuis la direction Ouest.

Même s’il ne s’agit pas d’une information confirmée, tout semble indiquer que ces wagons arrivaient de l’extérieur du Québec et possiblement des États-Unis. Certains wagons de ballast de BC Rail et Illinois Central circulent certes au Québec pour transporter le gravier de la carrière de St-Cyrille-de-Wendover, près de Drummondville. Toutefois, compte tenu de la direction d’où arrivaient les wagons en question et du fait que les wagons de ballast de Bessemer & Lake Erie n’ont pas coutume de rouler au Québec et surtout en un groupe comme il nous a été mentionné, celà soutient de façon non-négligable la théorie quant à la possible origine hors-Québec du chargement.

Selon un chronique de Trains Magazine publiée en avril dernier, les chemins de fer d’Amérique du Nord achètent plus de 20 millions de traverses « créosotés » par année. Les traverses retirées sont classées en trois catégories: relai (réutilisables pour les voies secondaires et triages), paysager (réutilisables pour des aménagements paysagers, tel des murs de soutainement) et « scrap ».

Peut-être importe leur destination, les chemins de fer doivent garder un suivi papier de comment il s’en départissent. Le contexte légal d’aujourd’hui fait qu’ils choississent très peu d’en donner au public comme auparavent et préfèrent surtout les faire déchiqueter, puis brûler dans des usines de co-génération. Ainsi, leur destruction se fait de la façon la plus écologique concrètement disponible et permet de produire de l’énergie en bout de ligne.

Toutefois, rien ne les empêche globalement de les envoyer dans des sites d’enfouissement, car les traverses ne sont pas classées comme des déchets dangeureux dans la majorité des juridictions. Au Québec, elles ne peuvent pas être disposés avec les déchets de scieries, ni dans les sites de déchets de construction et de démolition (alias les matériaux secs), mais elles peuvent être enterrées dans des sites d’enfouissement de déchets domestiques en dernier recours. En Colombie-Britannique, par exemple, elles sont considérées des « déchets spéciaux » et demandent un traitement particulier.

Au Québec, le gouvernement classe le brûlage comme un usage à prescrire pour le bois traité. Les cendres peuvent contenir des métaux lourds et les boues produites lors de la fabrication du bois traité est considéré des déchets dangeureux au Québec. Le bois traité lui-même ne fait pas parti de la liste des matières dangeureuses pour des raisons en somme pratiques, mais nécessite de possèder un certificat d’autorisation pour tout usage non-courant ou entreposage de plus de deux semaines et/ou de quantité supérieure à 50 mètres cubes. Il est aussi indiqué que l’entreposage temporaire de traverses traitées au créosote ne devrait pas être fait près d’habitations, de milieu humide ou de cours d’eau. Toutefois, selon la loi provinciale, l’entreposage dans les emprises ferroviaires n’est pas inclus à la définition d’entreposage, mais la procédure et ses délais doivent être déposés au Ministère provincial de l’environnement et être approuvés par ce dernier.

Le problème est qu’au Canada, les lois sont de nature partagée entre les provinces et le fédéral, certaines entreprises profitent de leur statut d’entreprises à charte fédéral pour préfèrer ignorer les lois et réglements provinciaux sous prétexte qu’ils s’appliquent pas à elles. Ainsi, si la voie est de statut interprovincial, la distribution des traverses neuves est de nature fédérale, puis l’entreposage et le traitement des traverses usagées est de nature provinciale. Par ailleurs, si la voie est de statut intraprovincial, la province a plein juridiction sur les traverses neuves et usagées!

Le conditionnement (ex:sciure et déchiquetage) doit se faire à l’abri et sur une surface étanche pour pouvoir récuperer les sciures et la poussière produite lors de ces opérations. Concernant le brûlage doit se faire dans des grands fours industriels possèdant des mécanismes de traitement des fumées et particules, puis des tests doivent être effectués avant de procéder à des grandes opérations de brûlage dans un de ces fours ou chaudières industrielles.

Québec-Gatineau remplace des traverses

Pour sa part, le chemin de fer Québec-Gatineau (CFQG) et son contracteur, Swift Railroad, sont présentement à remplacer plusieurs traverses dans le secteur de Louiseville et de Maskinongé. Il s’agit de maintenance planifiée, mais le chemin de fer avait été impliqué dans les derniers mois au coeur d’un débat dans les médias régionaux de la Mauricie quand certains citoyens avaient choisi de critiquer publiquement le mauvais état des voies ferrées.

À la fin du mois d’août, des piles de traverses neuves étaient empilées le long de la voie ferrée du CFQG à Louiseville et Maskinongé avant que les travaux de remplacement soit commencent.

Au début du mois de septembre, les machines d’entretien de Swift Railroad étaient sur la voie d’évitement de Lavoie du CFQG à Louiseville où étaient il y a un an les wagons d’éoliennes près du restaurant L’Arc en Fleurs.

Et en date de mercredi après-midi, les équipes de Swift Railroad étaient au niveau de la manufacture de meubles Bermex à Maskinongé. « Les travaux avancent vite en tout cas.« , précise notre collaborateur Sylvain Lacroix.

Swift Railroad Swift Railroad
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QGRY 2500

Exposition annuelle de la SMFQ

La Société de Modélisme Ferroviaire de Québec (SMFQ) invite la population à son exposition annuelle de trains miniatures de 10h00 à 17h00 les samedi 9, dimanche 10 et lundi 11 octobre 2010.

Commes les éditions antérieures, l’exposition ouverte à toute la famille se déroulera aux locaux de la Société, près de la gare de Ste-Foy. Moyennant un petit coût d’admission de 5 dollars par adulte et 2 dollar par enfant, il sera possible d’admirer les dernières transformations effectuées aux maquettes et d’effectuer des ballades sur le réseau de trains de jardin (à l’extérieur).

Transit City: Toronto ne veut pas payer la part de Queen’s Park

Le maire de Toronto, David Miller, ne veut payer la différence entre ce qui a été initialement annoncé et ce que la province pense maintenant contribuer dans le projet Transit City.

Dans les derniers jours, le premier ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, a exprimé son intention de retarder les échéances et de réduire de près de la moitié (4 millions $ sur une annnonce de 9.5 millions $) l’échelle du projet proposé qui comprend, entre-autres, 4 lignes de trains légers.

Cette décision est loin de faire l’unanimité dans la ville-reine et des moyens de pression à ce sujet ont même été mis sur pied. D’ailleurs, le maire a envoyé une lettre de plainte au premier ministre au sujet de ses intentions.

Des ex-UP pour le CN?

Une rumeur plutôt persistante et qui arrive de plusieurs sources distinctes mentionne que le CN aurait acheté une trentaine de GE C41-8 en surplus chez Union Pacific (possiblement UP 9065-9099) et autrefois propriété de Chicago & Northwestern (CNW).

Il est mentionné que ces locomotives seront équipées de fours à micro-ondes, de frigos, vont pouvoir être utilisées en « distributed power » et respecteront la norme environnementale américaine « tier 2 ».

Les informations veulent que les locomotives soient numérotées dans la série CN 2100 (2100-2134), mais rien ne fait état quand à leur usage prévu, à savoir par exemple, si elles seront limitées à travailler seulement aux États-Unis ou à rembourser des hp/heures aux autres compagnies.

Il est permis de se questionner à savoir si la transaction a vraiment eu lieu ou s’il agit d’un canular alimenté par des photos falsifiées, car il n’est pas courant que le CN achète des locomotives usagées, surtout que la classe un est fervante du renouvellement de sa flotte où elle élimine ses modèles plus âgés et les acquisitions de modèles dit exotiques, tel plusieurs de BC Rail, pour les remplacer des locomotives neuves et au meilleur rendement en carburant.

La fin du train de banlieue à Rigaud

La gourmandise de l’AMT aurait raison du service de train de banlieue à Rigaud. La ville a refusé de payer les 300 000 $ demandés par l’AMT à la place des 160 000 $ qu’elle paye maintenant. Le service se terminera le 1e juillet prochain, mais la ville de Rigaud regarde maintenant du côté des transporteurs par autobus pour combler le vide jusqu’à la gare de Vaudreuil où la plupart des trains de la ligne terminent actuellement. Rigaud n’avait accès qu’à un seul train par jour dans chaque sens et ces deux voyages auront bientôt Hudson comme terminus.

Et possiblement aussi celle du CN 326/327

CSX Transportation et Canadien Pacifique ont annoncé, le 27 avril, une entente qui doit être approuvé par les autoritées fédérales américaines. Si acceptée par Washington, celle-ci confirmerait le reroutage des trains CSX Q620/Q621 alias CN 326/327 entre Montréal et Syracuse vers le Delaware & Hudson, filliale de Canadien Pacifique.

L’entente prévoit que CSX transportera le volume de CP entre Fresh Pond, près de la ville de New York, et Albany, puis les deux compagnies co-habiteront sur le tronçon de CP d’Albany jusqu’à Saratoga Springs où CP prendra le plein contrôle de son volume et celui de CSX.

La moitié du volume concerné circule actuellement par le CN et la subdivision Massena de CSX. Son transfert vers le D&H résulterait en une économie du tiers de la distance parcourue (261 milles vs 403) et de la moitié plus rapide (16 heures plutôt que 29).

Outre plus de volume pour mieux utiliser sa ligne, CP va gagner plus de service pour ses clients de la région du Big Apple et CSX va continuer de servir ses clients locaux de la subdivision Massena depuis Syracuse. Il est encore trop tôt pour connaître l’avenir de sa jonction actuelle avec le CN.

Le président d’Amtrak veut renouveller sa flotte

Le président d’Amtrak, Joe Boardman, exprime « [qu’] il est temps de retirer notre flotte« . Depuis des années, le budget d’Amtrak est victime d’années de vaches maigres et les dépenses nécessaires sont toujours reportées. La presque totalité des 1400 locomotives et voitures de la société d’état auraient besoin d’être remplacées.

A l’aube d’une nouvelle ère où les trajets à grande vitesse sont en vague, un grand plan d’oeuvre sera publié le mois prochain par Amtrak. Celui-ci sera présenté au congrès américain lors d’une demande budgétaire devant Washington.

Les besoins criants en matériel roulant d’Amtrak sont connus depuis de longues années, mais ce sera la première fois en presque une décennie que des acquisitions seront annoncées. Il y a quelques mois, les efforts économiques de l’administration Obama pour combattre la récession avaient permis à Amtrak de pouvoir payer des réparations sur du matériel défectueux qui attendait depuis des mois aux différents centres de maintenance et ainsi donner un peu de souffle à la flotte active qui est dejà utilisée à son maximum.

De leur côté, il est connu depuis des lunes que les différents fabriquants se préparent depuis longtemps pour avoir une part des gros contrats en préparation. Selon diverses sources concernées, les chances de Bombardier de décrocher un contrat ne seraient pas parmi les plus élévés. Diverses explications sont soumises, mais seule le futur permettera de confirme la réalité.

La faillite d’un fournisseur de Bombardier retarde le contrat de la TTC

La faillite du fabriquant de La Prairie et fournisseur de Bombardier, Curtis Doors (ex-SMC Transit International), retarde la livraison du contrat des nouveaux « streetcars » destinés à la TTC à Toronto. Les tests du prototype des nouveaux tramways serait vraissemblement retardés de deux à trois mois. La TTC presse Bombardier de livrer son contrat le plus rapidement possible, mais ce dernier reconnait avoir des problèmes et des retards de la part de ses fournisseurs.

Le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation

Dans un vote de 19 à 4, le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation au plan de plus de 2 milliards $ pour la construction de sa deuxième ligne de train léger (LRT). Ainsi, le projet peut continuer vers l’étape des études d’impact sur l’environnement.

Toutefois, ce projet ne semble pas arrêter certains élus de la Capitale fédérale. Le maire d’Ottawa, Larry O’Brien, espère faire déménager le terminus de Voyageur / Greyhound situé sur la rue Catherine (près de la rue Bank et du Queensway) vers la gare de Via Rail sur le chemin du Tremblay (près du chemin Belfast et du Queensway) dans l’Est de la ville. Il espère créer un gare intermodale où autobus locaux et interurbains, trains passagers et O-Train pourraient tous se croiser au même endroit.

Il ajoute qu’il négocie également avec le gouvernement fédéral cède son centre de conférence de la rue Rideau. L’édifice patrimonial est l’ancienne gare Union. Le maire O’Brien aimerait la relier au tunnel du LRT prévu pour être creusé sous le centre-ville.