Archives de catégorie : Amtrak (AMTK)

Abandon partiel du MMA: la résistance se prépare

L’abandon du quart de son réseau risque d’être plus difficile que prévu pour MMA. Une résistance pour lutter contre ce projet est en train d’être mise sur pied. Le Ministère des transports du Maine fait actuellement des pressions pour le Commission des transports terrestres (Surface Transportation Board) rejette la demande du chemin de fer. De son côté, ce dernier dit que l’État n’a pas un mot à dire dans cette décision. Le STB va tenir des audiences publiques à ce sujet dans le Maine.

Cape Breton & Central Nova Scotia Railway

Par ailleurs, le Cape Breton & Central Nova Scotia Railway, propriété de RailAmerica, vit une situation similaire à celle du Huron Central en Ontario. Selon un article de la Presse canadienne, la compagnie demande une subvention annuelle de 2 millions $ au gouvernement provincial pour assurer la survie de l’ancienne ligne du CN entre Truro et Sydney.

Ottawa Valley Railway

Et toujours en matière de chemins de fer régionaux en danger, une résolution a été proposée pour adoption par les élus du comté de Renfrew pour reconnaître la nature essentielle du Ottawa Valley Railway présentement menacé d’abandon permanent. L’adoption de la résolution, qui doit se fait cette semaine, demande aux gouvernement de Toronto et d’Ottawa de s’impliquer financièrement dans la survie de la ligne.

L’Adirondack et les douanes de Lacolle

Un peu dans la même lignée que le dédouanement du Cascades d’Amtrak à Vancouver, l’Agence des services frontaliers du Canada a demandé de payer la construction de son nouveau poste de douanes à Cantic, près de Lacolle. Présentement, les installations douanières du Canada à Cantic sont minuscules.

Selon le Times-Union d’Albany, Amtrak aurait voulu que le dédouanement se fasse en route entre la frontière et Montréal, puisque que ça peut prendre plus d’une heure à se faire mais les douaniers répondent que leurs technologies s’appliquent mal en mouvement pour vérifier personnes et bagages.

Amtrak essaie de refiler à la facture à l’état de New York, mais le refus de ce dernier peut-il mener à la fin des activités de l’Adirondack au Nord de la frontière et même au Nord d’Albany?

Le président d’Amtrak veut renouveller sa flotte

Le président d’Amtrak, Joe Boardman, exprime « [qu’] il est temps de retirer notre flotte« . Depuis des années, le budget d’Amtrak est victime d’années de vaches maigres et les dépenses nécessaires sont toujours reportées. La presque totalité des 1400 locomotives et voitures de la société d’état auraient besoin d’être remplacées.

A l’aube d’une nouvelle ère où les trajets à grande vitesse sont en vague, un grand plan d’oeuvre sera publié le mois prochain par Amtrak. Celui-ci sera présenté au congrès américain lors d’une demande budgétaire devant Washington.

Les besoins criants en matériel roulant d’Amtrak sont connus depuis de longues années, mais ce sera la première fois en presque une décennie que des acquisitions seront annoncées. Il y a quelques mois, les efforts économiques de l’administration Obama pour combattre la récession avaient permis à Amtrak de pouvoir payer des réparations sur du matériel défectueux qui attendait depuis des mois aux différents centres de maintenance et ainsi donner un peu de souffle à la flotte active qui est dejà utilisée à son maximum.

De leur côté, il est connu depuis des lunes que les différents fabriquants se préparent depuis longtemps pour avoir une part des gros contrats en préparation. Selon diverses sources concernées, les chances de Bombardier de décrocher un contrat ne seraient pas parmi les plus élévés. Diverses explications sont soumises, mais seule le futur permettera de confirme la réalité.

La faillite d’un fournisseur de Bombardier retarde le contrat de la TTC

La faillite du fabriquant de La Prairie et fournisseur de Bombardier, Curtis Doors (ex-SMC Transit International), retarde la livraison du contrat des nouveaux « streetcars » destinés à la TTC à Toronto. Les tests du prototype des nouveaux tramways serait vraissemblement retardés de deux à trois mois. La TTC presse Bombardier de livrer son contrat le plus rapidement possible, mais ce dernier reconnait avoir des problèmes et des retards de la part de ses fournisseurs.

Le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation

Dans un vote de 19 à 4, le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation au plan de plus de 2 milliards $ pour la construction de sa deuxième ligne de train léger (LRT). Ainsi, le projet peut continuer vers l’étape des études d’impact sur l’environnement.

Toutefois, ce projet ne semble pas arrêter certains élus de la Capitale fédérale. Le maire d’Ottawa, Larry O’Brien, espère faire déménager le terminus de Voyageur / Greyhound situé sur la rue Catherine (près de la rue Bank et du Queensway) vers la gare de Via Rail sur le chemin du Tremblay (près du chemin Belfast et du Queensway) dans l’Est de la ville. Il espère créer un gare intermodale où autobus locaux et interurbains, trains passagers et O-Train pourraient tous se croiser au même endroit.

Il ajoute qu’il négocie également avec le gouvernement fédéral cède son centre de conférence de la rue Rideau. L’édifice patrimonial est l’ancienne gare Union. Le maire O’Brien aimerait la relier au tunnel du LRT prévu pour être creusé sous le centre-ville.

Des anciennes VRE pour l’AMT?

Les ateliers du MMA à Derby devraient recevoir trois autres anciennes F40PH-2 d’Amtrak que Railworld a acheté pour 450 000 USD de Virginia Railway Express (VRE). La première du lot, la V33, serait dejà en route dans le Maine et deux devraient suivre éventuellement.

Selon un document provenant de VRE, les trois locomotives ont été achetées pour combler le vide en attendant que VRE puisse recevoir de quoi de mieux et elles ont atteintes leur durée de vie utile.

De son côté, Railworld achète plusieurs F40PH-2 depuis plusieurs mois. Une partie a premièrement été utilisée pour reconstruire des locomotives en Pologne. Un contrat est en cours pour en réparer un lot, puis les louer à l’AMT. Les trois unités acquises de VRE font de bonnes candidates pour faire partie du contrat destiné à l’AMT.

VRE est le système de trains de banlieue entre Washington et l’état de Virginie. Les opérations quotidiennes étaient effectuées par Amtrak, mais ce dernier vient de perdre le dernier appel d’offres aux mains de Kéolis Rail Services. Dejà présent dans le transport par autobus nord-américain (Orléans Express, Acadian Lines), il s’agit d’une première aventure dans le rail de ce côté-ci de l’océan pour cette entreprise majoritairement detenu par la SNCF.