3 réflexions sur « La fin du Québec Central (2) »

  1. Vol d’aiguillage, prise 2.

    Cet aiguillage était manquant à l’origine de la relance du QCR, « volé » par le CP ou le CDAC à l’époque. Lorsque les premiers équipements du QCR étaient entrés sur le réseau, on avait coupé les rails et fait une dérivation temporaire vers le QCR, laissé passé le train, puis remis le tout comme avant (ou presque). Je dit « presque » car quand on examinait les endroits où les rails étaient coupés, même après l’ajout de l’aiguillage, on voyait que les rails étaient coupés « vis-à-vis » entre le MMA/CDAC et le QCR.

    Maintenant c’est au tour du MMA de se servir…

  2. Ceci est vraiment triste. Donc, ça veut dire qu’il n’y aura plus de trains du Québec-Central qui circulerons entre ce point d’interchange, et Vallée Jonction si je m’abuse ?

    On voit bien que sur la voie de droite, la végétation commence à faire son oeuvre et que bientôt, ça ne sera qu’un parc Linéaire du genre Le Ptit Train du Nord, dans les Laurentides et la Montérériade,L’Estriade et la Campagnade comme pistes cyclables.

    Je pointe du doigt sérieusement le MTQ, Jean Charest et Mme Julie Boulet Ministre des Transports du Québec,de n’avoir rien fait sur ce dossier et que le MTQ avait supposément acquis le QCR et de conserver ce réseau ferroviaire qui va désormais disparaître de la carte.

    À l’heure de la lutte contre la pollution et les gazs à effets de serres et du développement durable, je ne comprends pas du tout pourquoi ils agissent ainsi et qu’ils ne conservent pas ce chemin de fer.

    C’est vraiment désolant.

  3. Comme le Quebec Central n’opère plus, il n’y a plus de circulation sur celui-ci (à droite sur la photo, le MMA est sur les rails brillants à gauche). Le MTQ a acheté pratiquement tout les infrastructures, soit les trois subdivisions du Quebec Central: Vallée entre Charny, Vallée-Jonction et Sherbrooke, Chaudière entre Vallée-Jonction et Lac-Frontière, puis Lévis dans la ville du même nom. En gros, seules les locomotives, le matériel roulant et la liste d’employés ne font pas partis des acquisitions de 2007. Le gouvernement a bien des défauts, mais il a bel et bien acquis le Quebec Central pour le « railbanker » (le garder en dormance). Peut-être va-t-il renaitre dans quelques années, peut-être jamais. La plupart d’entre-nous a une opinion sur le sujet, mais seul le temps le dira vrament.

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