Le jour de la terre, selon l’AMT

L’AMT a célébré le jour de la terre de façon un peu étrange en donnant des contraventions à ses usagers utilisant une bicyclette.

Attente pour les nouvelles voitures de la ligne Montréal-Dorion/Rigaud

Les nouvelles voitures à deux étages fabriquées par Bombardier ne rentront en service que cet été. La décision est justifiée par une question de formation. La responsabilité de l’entretien actuellement effectuée par CP sera reprise par l’AMT elle-même et il serait inutile et coûteux de former des employés de CP à ces tâches pour terminer les quelques semaines qui restent à écouler au contrat de l’entreprise. C’est au moment que l’AMT effectura elle-même l’entretien que les nouvelles voitures rentront progressivement en service sur la ligne Montréal-Dorion/Rigaud.

Infrastructures de l’AMT construites sans permis à Vaudreuil

Toujours sur la ligne Montréal-Dorion/Rigaud, les travaux du nouvel abri du matériel roulant de l’AMT à Vaudreuil a été construit partiellement dans une bande riveraine sans les permis nécessaires du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. L’AMT blâme son sous-traitant pour avoir failli à ses responsabilités d’aller chercher toutes les autorisations nécessaires aux travaux qu’il doit réaliser. C’est encore flou comment la situation sera normalisée pour qu’elle se conforme aux normes en vigueur.

7 réflexions sur « Le jour de la terre, selon l’AMT »

  1. «Ultimement on voudrait que [le vélo] soit permis partout. Mais à la Gare centrale, il y a un certain nombre de contraintes.»

    Ok, on n’arrête pas de nous la sortir, celle-là, mais ni l’AMT ni le CN (et ni Cyberpresse, apparamment) est capable de NOMMER ces contraintes.

  2. Pour ce qui est du triste épisode de ce qu’à vécu ce cycliste, c’est de l’abus de pouvoir pur et simple de la part de l’AMT et du CN à mon humble avis.

    Les nouveaux wagons ont des supports à vélo, alors pourquoi interdire l’accès aux cyclistes pour ceux qui vont au travail avec ces objets ou tout simplement faire de la randonnée ?

    C’est très exagéré. L’AMT doit voir à ses affaires et de modifier leur règlements en se qui a trait aux usagers qui montent et descendent de leur trains avec leur bicyclettes.

    Ce qui me désole, et qui m’enrage, c’est que on nous recommandent d’utiliser les transports en commun pour lutter contre les gazs à effets de serres et la pollution pour désengorger les routes et après, ils imposent des contraventions aux usagers parce qu’ils ont leur vélos à bord des trains et que les nouveaux wagons ont des supports pour ces objets.

    Franchement, je n’ai jamais vu ni entendu de telle sotises de la sorte.

  3. Si on me demande mon avis personnel, je dirais qu’il n’en a pas vraiment à part de se promener dans un édifice achalandé, particulièrement en période de pointe. Si je me fais l’avocat du diable, on pourrait peut-être mentionné que les quais en banlieue sont bas et que ça demande de monter les escaliers du wagon avec le bicycle dans les mains, mais c’est dejà de même sur les autres lignes où c’est permis comme Mtl-Dorion/Rigaud. Aussi, ce n’est pas pire que monter son velo sur le balcon ou le sortir de son sous-sol.

    Également, est-ce que c’est bien pire que les poussettes, valises à roulettes et ainsi de suite? Toutefois, les décisions américaines et canadiennes concernant l’accessibilité des services aux handicapés physiques font que les infrastructures doivent être modifiées et ça avantage donc en théorie les cyclistes par la bande, car ils peuvent profiter de mêmes avantages par le fait même. Même si c’est théoriquement interdit, comment de fois en voit-on dans les escaliers mobiles des centres commerciaux?

    Ca a amène à l’autre point soit celui des escaliers des quais de la gare centrale, mais il suffit de donner une consigne que les cyclistes sortent les derniers des quais pour avoir le champ libre et dans le pire des cas, n’il y a-t-il pas en plus des ascenceurs à ces endroits?

    De toute façon, il faut se rendre compte que ce qui se fait partout ailleurs au pays, sur le continent et dans le monde, ça ne peut jamais fonctionner pour le Québec. Il y a toujours l’alternative des bicyclettes pliables, mais c’est drôle que c’est tout à fait permis à New York, mais illégal et mis à l’amende à Montréal. Encore une fois, l’AMT rate encore une occasion de ne pas se nuire et s’humilier plus.

  4. L’AMT devrait prendre exemple sur Via Rail Canada dont ils acceptent les vélos mais ils imposent de fournir des boites à vélos et ils imposent de touner le guidon et d’enlever les pédales et que le vélo soit mis correctement dans sa boite, parce que si le vélo se brise pendant le transport, Via, n’est pas responsable.

    De plus, Via ne fournis pas les outils nécessaires pour tourner le guidon et retirer les pédales.

    De plus, Via acceptent les vélos seulement quand ils y a des fourgons à bagages. L’AMT doit faire comme Via sauf que les fourgons, ça ne sera pas nécessaires pour eux.

  5. C’est la même chose avec les autocars interurbain. Ils facturent 15$ pour une boite de carton ou un vulgaire sac de plastique transparent obligatoire dans laquelle la bicyclette doit être démontée. Ils s’attendent que tout le monde apporte ses outils pour la demonter avec soi, car ils n’en fournissent/prêtent pas. Le pire, c’est j’ai vu de mes propres yeux que des propriétaires de terminus en région suivaient leurs clients qui venaient réclamer leurs bicyclettes jusqu’à l’extérieur pour reprendre les boites vides qu’ils laissaient en arrière et les revendre plein prix aux suivants (à 100% profits clairs, car pas de matières premières -boites neuves- à acheter, ni de traces dans l’inventaire pour les impôts). Jamais ils rachèteraient à rabais les boites usagées, mais ils ne se gènent pas pour les reprendre à leur avantage et les revendre au prix des neuves. Au niveau municipal, c’est encore la SAAQ qui complique la vie avec l’interdiction d’utiliser les supports situés au devant des autobus, car ils seraient peu sécuritaires et nuisibles à la visibilité pour les chauffeurs. Le problème, c’est qu’encore une fois ça fait la job partout dans le monde, sauf au Québec.

  6. Ça tu as raison. Je suis entièrement d’accord avec toi. Il y a une phrase que Gilles Proulx disait quand il était à la radio qui me faisait bien rire, et je cites,

    «On est distinct on est à part, on n’est pas comme les autres et on est plus épais que les autres mais ça c’est pas grave.»

    C’est ça que l’on est au Culbec. Ça marche ailleurs mais pas ici.

  7. Désolé du retard, le serveur l’avait étrangement placé dans la liste à modérer. Normalement, il fait ça quand il voit des liens dans les commentaires, mais là, je ne la catch pas du tout.

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