Le président d’Amtrak, Joe Boardman, exprime « [qu’] il est temps de retirer notre flotte« . Depuis des années, le budget d’Amtrak est victime d’années de vaches maigres et les dépenses nécessaires sont toujours reportées. La presque totalité des 1400 locomotives et voitures de la société d’état auraient besoin d’être remplacées.
A l’aube d’une nouvelle ère où les trajets à grande vitesse sont en vague, un grand plan d’oeuvre sera publié le mois prochain par Amtrak. Celui-ci sera présenté au congrès américain lors d’une demande budgétaire devant Washington.
Les besoins criants en matériel roulant d’Amtrak sont connus depuis de longues années, mais ce sera la première fois en presque une décennie que des acquisitions seront annoncées. Il y a quelques mois, les efforts économiques de l’administration Obama pour combattre la récession avaient permis à Amtrak de pouvoir payer des réparations sur du matériel défectueux qui attendait depuis des mois aux différents centres de maintenance et ainsi donner un peu de souffle à la flotte active qui est dejà utilisée à son maximum.
De leur côté, il est connu depuis des lunes que les différents fabriquants se préparent depuis longtemps pour avoir une part des gros contrats en préparation. Selon diverses sources concernées, les chances de Bombardier de décrocher un contrat ne seraient pas parmi les plus élévés. Diverses explications sont soumises, mais seule le futur permettera de confirme la réalité.
La faillite d’un fournisseur de Bombardier retarde le contrat de la TTC
La faillite du fabriquant de La Prairie et fournisseur de Bombardier, Curtis Doors (ex-SMC Transit International), retarde la livraison du contrat des nouveaux « streetcars » destinés à la TTC à Toronto. Les tests du prototype des nouveaux tramways serait vraissemblement retardés de deux à trois mois. La TTC presse Bombardier de livrer son contrat le plus rapidement possible, mais ce dernier reconnait avoir des problèmes et des retards de la part de ses fournisseurs.
Le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation
Dans un vote de 19 à 4, le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation au plan de plus de 2 milliards $ pour la construction de sa deuxième ligne de train léger (LRT). Ainsi, le projet peut continuer vers l’étape des études d’impact sur l’environnement.
Toutefois, ce projet ne semble pas arrêter certains élus de la Capitale fédérale. Le maire d’Ottawa, Larry O’Brien, espère faire déménager le terminus de Voyageur / Greyhound situé sur la rue Catherine (près de la rue Bank et du Queensway) vers la gare de Via Rail sur le chemin du Tremblay (près du chemin Belfast et du Queensway) dans l’Est de la ville. Il espère créer un gare intermodale où autobus locaux et interurbains, trains passagers et O-Train pourraient tous se croiser au même endroit.
Il ajoute qu’il négocie également avec le gouvernement fédéral cède son centre de conférence de la rue Rideau. L’édifice patrimonial est l’ancienne gare Union. Le maire O’Brien aimerait la relier au tunnel du LRT prévu pour être creusé sous le centre-ville.
Pour le renouvellement de la flotte de Amtrak est-ce que leur wagons de voyageurs et leur locomotives seront mises à neuf ou bien qu’ils vont recevoir du nouveau matériel roulant de la part de Bombardier par exemple ?
J’ai l’impression qu’il était temps que l’Administration Obama met son nez sur Amtrak car l’ancienne Administration Bush ne voulais rien savoir de Amtrak et ils voulaient détruire leur réseau à la place privant les Américains de transport ferroviaire pour voyageurs surtout pour les longues distances.
Et les autres administrations présidentielles que ce soit les Républicains et les Démocrates avaient lever le nez sur Amtrak si je m’abuse.
Une chance que son vice-président de Barack Obama, M. Joe Biden est un ferroviphile dont il est surnommer M. Amtrak.
Autre sujet, pour le projet du maire d’Ottawa de réunir les terminus de O-Train et de Voyageur-Greyhound je me demande pourquoi que les trains de passagers de Via ne reviendrai pas au Centre-ville de Ottawa pour servir de nouveau les voyageurs dans ce centre-ville au lieu que ça soit O-Train et Voyageur-Greyhound qui déménagent près de la gare de Via Rail actuelle de Ottawa ?
Et en terminant, est-ce que Bombardier possède un autre fournisseur pour des fabricants de portes de trains à la place de Curtis Doors ? La compagnie concurente pourrait livrer plus rapidement leur portes à la TTC de Toronto.
Pour les portes de trains, il est sûr qu’ils vont les faire faire ailleurs et que la commande doit être dejà passé. Il faut dire que les retards de livraison coûtent cher, peu importe qui il s’agit.
Pour les trains au centre-ville d’Ottawa, l’ancien right of way n’est plus disponible, il a été majoritairement converti en une artère nommé Colonel By Drive (comme dans Bytown, l’ancien nom d’Ottawa). Aussi, il manque des ponts où la rivière Rideau (secteur du Queensway, ancien gare Rideau Junction) et le Transitway actuel / futur LRT est pas mal là maintenant. Il y a toujours moyen de le connecter à la future ligne de LRT, mais c’est une partie du concept/efficacité même de cette dernière qui serait annulée par le fait même en doublant. Il y a toujours l’autre ligne du O-Train (ex-CP), mais c’est un peu loin du centre-ville et nowhere sur les plaines Lebreton (station Transitway Bayview).
Pour les Américains, il y a la question des lobbies et des intérêts propres des partis, mais la mentalité est différente. Les trains sont vus comme un transports en commun, donc une intervention de l’état. Les Républicains sont majoritairement contre ce dernier concept et les Démocrates plus ouverts (en partie). C’est un peu ce qui explique le débat et désinformation sur le programme de système de santé qui n’est pas le 5e de ce qui existe ici. Parmi les ferroviphiles influents et connus, tu peux aussi ajouter Bill Gates et Warren Buffett (fondateur et président de l’empire financier Berkshire Hataway, ceux qui ont acheté BNSF).