St-Léonard-d’Aston: pas encore de clôtures, mais des centaines de vieilles traverses à broyer

La construction des nouvelles clôtures qui doivent être installées le long des voies ferrées à St-Léonard-d’Aston n’est pas débutée. Toutefois, la municipalité centricoise est l’endroit choisi par le CN pour rassembler les centaines de vieilles traverses remplacées lors des travaux de cet été.

C’est aussi à cet endroit qu’un filliale du groupe Robert, Broyage de Bois BBI, va les transformer en copeaux. Généralement, ce type de copeaux est destiné aux centrales de co-génération.

Par ailleurs, un système de lubrification des rails fabriqué par Portec Rail Products a fait son apparition à divers endroits stratégiques sur la subdivision Drummondville, dont St-Léonard. Ce système testé principalement dans l’Ouest du continent continue de devenir de plus en plus populaire un peu partout au Canada et aux États-Unis et permet de réduire la friction entre les rails et les roues des wagons.

Traverses Traverses
BBI Lubrification
L’important tas de vieilles traverses accumulé à St-Léonard-d’Aston, l’arrivée du broyeur et une station de lubrification.

2 réflexions sur « St-Léonard-d’Aston: pas encore de clôtures, mais des centaines de vieilles traverses à broyer »

  1. Je trouve la machine à couper les traverses est assez impressionante. Ça doit être encore plus impressionant à voir quand cette machine est en marche et qu’elle coupe le bois en copeaux.

    Je sais qu’après que ces traverses sont transformées en copeaux ce que j’ai appris dans la section de Yvan-Martin Lévesque de Québec Train sur les traverses, les copeaux sont brûlés par la suite. Je ne sais pas où exactement ils vont brûler ses copeaux de ses traverses, mais je sais qu’ils l’est brûlent.

    Pour le système de lubrification des rails quand tu veux dire qu’il élimine la friction est-ce que tu veut dire que quand le train passe, on n’entends plus le cliquetis des roues sur les joints des rails ? Ou le genre de frottement des roues des convois sur les rails que l’on entends dès fois comme un bruit aigu comme hii,hii,hiii,hiii quand le train roule ?

    En terminant, je trouve ça étrange que le CN n’a pas encore commencer et fini ses travaux pour l’installation d’une clôture pour l’application du règlement anti-sifflet tel qu’il était envisagé par la municipalité,le CN et Transports Canada.

    Peut être qu’ils n’ont pas assez d’argent pour le faire et ils attendent l’argent nécessaire pour que ce soit fait ?

  2. Comme il était écrit, les copeaux sont brûlés dans des usines de co-génération pour produire de l’électricité, mais je ne sais pas où exactement. Je crois que c’est en Ontario, mais je ne suis pas sûr. Il y a des questions environnementales et légales, mais c’est en partie pour ça que les chemins de fer disent ne plus vendre ou donner ces vieilles traverses à ceux qui s’en servaient pour faire de l’aménagement paysager ou des quais par exemple.

    Pour la gestion de la friction / lubrification, c’est assez complexe comme sujet, mais c’est plus pour le son aigu et encore plus pour minimiser l’usure des rails et des roues, tel dans les courbes. Sur le droit, ça frotte beaucoup mois que lorsqu’un train prend une courbe (forces centripète et centrifuge).

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