Investissements dans les infrastructures du Port de Trois-Rivières

Le MTQ a brisé la glace en annonçant sa part d’investissements dans le projet d’améliorations des infrastructures portuaires de Trois-Rivières, même si les ports sont pourtant de juridiction fédérale.

Deux millions de dollars ont été données pour améliorer la cohabitation du port avec le tissu urbain, améliorer la capacité d’entreposage et l’aménagement d’un périmètre portuaire et des accès routiers et ferroviaires.

Un passage piétonnier sera construit par la Ville pour relier le hangar numéro un au projet Trois-Rivières-sur-St-Laurent (terrains de l’ancien usine de papier Tripap).

Le Port de Trois-Rivières est desservi par le Chemin de fer Québec-Gatineau et le projet fait mention d’ajout de voies supplémentaires. Les opérations ferroviaires dans le port ont la particularité d’être un des rares endroits au Québec à utiliser les rues pour circuler (« street running »).

8 réflexions sur « Investissements dans les infrastructures du Port de Trois-Rivières »

  1. À mon avis,c’est une excellente nouvelle pour les Trifluviens et tout ceux et celles qui ont perdus leur emploi récemment à cause de cette récession. Ils disent que le port Trifluvien n’a pas l’air à souffir de la récession actuelle mais ça risque de l’affecter à l’avenir.

    Pour cet amélioration,je vois ça avec enthousiaste. J’espère que ce port va avoir un terminal pour conteneurs pour les tranbordements bateaux-trains et inversement et pour les passagers pour les bateaux de croisières transatlantiques comme ceux qui accostent à Montréal,Québec et Saguenay maintenant,mais je ne suis pas sûr.

    J’ai très hâte de voir ce projet en construction et les béliers mécaniques ainsi que les grues à l’oeuvre.

  2. Peut-être, suis-je alarmiste, mais il y a eu trop de mauvais exemples du genre dans le passé. La question du périmètre portuaire m’intrigue, ça sonne comme de l’ajout de nouvelles clotûres, caméras et rent-a-cops pour créer plus des zones off-limits. J’admets que c’est assez relax près des hangars un peu à l’Ouest de la fin de la rue des Forges et aux limites de la zone touristique du parc portuaire, mais je m’inquiète que de nouveaux bâtons dans les roues s’ajoutent. Il doit y avoir une certaine pression des normes de paranoia américaine sur eux, mais juste arrêter dans la rue (pas sur le terrain fédéral) à la hauteur de l’entrée de la zone actuellement contrôlée les rendent inutilement nerveux. Il ne faudrait pas que ça servent de nouveau pretexte pour dégénérer.

  3. Oui,ça c’est sûr. Leur problèmes des gardiens de sécurités des ports,c’est qui prennent tout le monde pour des terroristes. Ils ne savent même pas distinguer les honnêtes citoyens qui ne font aucune magouille et des vrais malfrats prêts à faire du grabuge et à mettre en jeu la vie et la sécurité des gens en danger.

    C’est sûr qu’il va y avoir des citoyens Trifluviens qui vont s’opposer au projet,ceux qui on le syndrôme «pas dans ma cour» à cause du bruit des bateaux qui s’en vont et les activités du port comme les trains,grues pour conteneurs si ce projet va inclure un terminal pour ces conteneurs,etc,etc.

  4. L’économie industrielle de Trois-Rivières est en partie basée sur le ramassage des miettes que les « snobs » de Québec ne veulent pas. C’est pas une joke, à Québec, on y refuse carrément les projets industriels parce que c’est « laid », alors Trois-Rivières se fait un plaisir de les ramasser…

    On se souviendra lorsque Lauralco s’est installé à Deschambeault, ils voulaient construire le terminal de transbordement de bauxite à Québec à l’Anse-au-Foulon. Il y a des chialeux dans des condos de luxe (Place Mérici) en haut de la côte qui ont trouvé le moyen de se plaindre et faire de la bisbille en prétextant qu’un batiment industriel de 100 pieds de haut en bas de la falaise allait leur bloquer la vue! Lauralco n’a pas niaisé avec ca, elle a fait affaire avec le port de Trois-Rivières et maintenant le train Job38 du QGRY opère entre TR et Deschambeault plutôt qu’entre Qc et Deschambeault.

    Je crois que c’est pas mal aussi ce qui s’est passé avec le projet de CAST d’installer un terminal de containers à Québec….

    Le résultat global c’est que les économies de Québec et de Trois-Rivieres ne sont pas assez diversifiées. A Québec, il n’y a pas assez d’industries, tandis qu’à Trois-Rivieres, il n’y a pas assez d’autres choses. Comme les secteurs industriels sont les premiers à souffrir des récessions, on peut supposer que ca doit pas trop bien alller présentement à Trois-Rivières.

  5. C’est sûr qu’il y a des NIMBYs (Not in my backyard / pas dans ma cour) partout, malgré qu’il faut préciser que le port de Québec a beau se vanter d’être en croissance, il se fait manger par les autres ports qui offre un meilleur service à meilleur prix. Lauralco est un bon example, mais j’ai en tête le port de Gros-Cacouna (voisin de Rivière-du-Loup) qui disait, il y a quelques années, à qui veut l’entendre qu’ils avaient ramasser des contrats de transbordement de bois que Québec échappait par ses prix et la qualité déficiente de son service. C’est un peu la même histoire que les « shortlines » qui reprennent les voies secondaires négligées par les classes un.

    Il peut y avoir des histoires de syndicats et comment le port est administré (le style de la direction), mais il y a justement la question aussi de la cohabitation. Certaines sections actives du port de Québec touchent justement les quartiers historiques et/ou bcbg, le vieux-port et les plaisanciers du bassin Louise.

    Juste en comparaison, ce n’est pas la même échelle, mais les sections actives du port de Montréal ne touchent pas le vieux-port. Avec les années, elles se sont déplacés vers l’Est de l’île. Il y a bien une partie de Hochelaga-Maisonneuve qui est proche des terminaux et de la cour Hochelaga de CP, mais c’est généralement plus industriel.

    La nature de l’urbanisme de Québec rend ça plus compliqué, mais il n’y a pas de redéveloppement des installations actuelles, disons, plus loin (Beauport, Boischâtel ou Lévis) et la majorité des parcs industriels sont plutôt dans l’autre bord (côté Nord) de la zone urbaine. De l’autre côté, je dois admettre que l’histoire du terminal méthanier Rabaska était sur la rive-sud et à Québec même…

  6. Je ne sais pas si le CFQG est près à recevoir des wagons porte-conteneurs gerbés (double stack cars) sur sa subdivision de Trois-Rivières qui appartenait jadis au Canadien Pacifique entre Montréal et Trois-Rivières et même jusqu’à Québec.

    Parce que c’est vrai qu’il y a d’énormes travaux à faire sur plusieurs kilomètres sur cette ligne entre St-Martin Jct à Laval et Québec parce que le CP,n’a pas voulu investir d’avantage sur cette subdivision avant de la vendre au chemin de fer Québec-Gatineau.

    Je ne sais pas vraiment ce qui a faire du côté de la ligne ferroviaire du CFQG,et je ne connais pas vraiment ça. Ça doit être les rails,les ponts,passages à niveau et les voies d’évitements ainsi que prolonger celle-ci et en construire d’autres j’imagine.

  7. Admin,

    L’autre imbécilité de Québec c’est que lorsqu’il y a des zones industrielles sur le bord de la track, on les utilise pour des entreprises qui ne risquent pas d’utiliser le rail. Un bel exemple est le parc technologique. Aussi les terrains de Ciment St-Laurent qui vont devenir un quartier résidentiel, de même que le terrain de l’ex centre-d’achat d’Estimauville sur lequel on veut construire un édifice à bureau. Ensuite on construit des parcs industriels à des endroits inaccessibles par le rail.

    Pour ce qui est de Rabaska, au moins voila un exemple où les gens de Québec avaient « raison » de refuser une industrie. Et ferroviairement parlant, Rabaska n’emmène absolument rien au ferroviaire.

    Sylvain,

    Lorsque le CP a vendu au QGRY, sa track était « A1 ». C’est le QGRY qui a de la misère à la maintenir. Alors qu’aux derniers jours du CP les trains roulaient à 50 mph tout le long, ils ne sont pas rares aujourd’hui les slow orders à 25 mph. Il n’est pas le seul, tous les short lines ont le même problème. J’ai vu des choses atroces sur le C.F. Charlevoix, sans parler aussi du Québec Central qui n’est jamais venu à bout de maintenir ses rails en état pour 10mph alors qu’il espérait les augmenter à 25.

    Un des facteurs qui n’a pas aidé c’est parait-il la suppression d’un certain crédit d’impôt lors de l’arrivée des Libéraux, les short lines se sont vu privés de plusieurs centaines de milliers de dollars par année pour maintenir leur réseau.

    Et la nouvelle problématique des short lines, c’est de se convertir à 286000 lbs comme les Class 1. Leur survie en dépend mais ils en ont pas les moyens. C’est pas pour rien que les Chemins de Fer du Québec ont décidé de tout vendre et de fermer boutique, seul le CN a les moyens de convertir le CFMG à 286000 livres.

    Et maintenant c’est la récession…. c’est pas avec des revenus en moins que les chemins de fer locaux vont upgrader leur réseau.

  8. Ouais,c’est évident que cette récession n’aide pas du tout du côté des chemins de fer à intérêts local. Je me demande comment Genesee & Wyoming Canada va survivre si il n’a pas les moyens de moderniser ses voies du Québec-Gatineau,St-Laurent & Atlantique et Huron Central en Ontario, qu’ainsi que Railworld pour le MMA et ainsi de suite.

    Ça va être beau tout à l’heure,ils vont fermer boutiques et les tronçons actuels qui appartenaient jadis au CP et CN vont être désafectées. À moins que le CP fasse pareil comme le CN pour achêter ses anciennes voies qui appartient au CFQG et MMA au Québec.

    Le Gouvernement Charest à fait une très grave erreur en 2003 en coupant les crédits d’impôts et de centaines de milliers de dollars par année pour maintenir leur réseau. Quel opportuniste ce Jean Charest et il est le fossoyeur du Québec moderne comme Stéphane Gendron disait dans sa chronique du Journal de Montréal.

    Autre point,je constate que moi aussi que les nouveaux parcs industriels sont à l’écart des tronçons de voies ferrées,c’est comme ceux de Trois-Rivières à la jonction des autoroutes 55 et 40 à l’ouest du Boul St-Jean et c’est la même chose du côté de celui de St-Roch-de-L’Achigan le long de l’autoroute 25 entre le Chemin St-Henri et le Rang du Ruisseau des Anges.

    Même le nouveau parc industriel de Laval près de la prison de St-Vincent-de-Paul est entre les autoroutes 25 et 440 et la voie du CFQG,mais je doute bien fort que les entreprises qui a dans ce parc,est relier par voie ferrée dont la sub de Trois-Rivières est tout près de celui-ci.

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