Les locomotives 804 (« slug »), 3804 et 3206 mènent ce petit 394 / 516 à direction de Lewiston. Des informations en provenance du Maine indiqueraient que SLR retournerait aux numéros 393-394 plutôt que le 516-517 comme dans les derniers mois. Par ailleurs, il est intéressant de remarquer les deux derniers wagons du train qui, malheureusement, risquent de rentrer en service beaucoup trop vite à notre goût.
L’AMT revient à la charge avec un autre projet qui dormait sur les tablettes. Le quotidien La Presse rapporte dans son édition d’aujourd’hui que l’Agence a présenté deux tracés possibles pour la navette ferroviaire entre le centre-ville de Montréal et l’aéroport de Dorval. Ceux-ci doivent être évalués pour les problèmes de congestion qu’il y aurait et les voies de contournement que le CN ou le CP devra construire en pleine région urbaine. Le président de l’Agence, Joël Gauthier, demande au monde des affaires de se mobiliser et de faire pression sur les gouvernements.
Et le tramway?
Même si un projet de tramway ou d’expansion (hors-terre) de la ligne bleue du métro est souvent mentionné pour le projet de navette vers l’aéroport, la ville de Montréal est déchirée dans une chicane entre les maires de la grande ville et de l’arrondissement. A l’hôtel de ville, on privilègie l’approche de la construction d’un tramway sur l’actuelle rue Ste-Catherine, tandis que l’arrondissement de Ville-Marie préfèrerait fermer la rue à la circulation automobile et la rendre piétonnière.
Fermés depuis 2003 quand Alstom a consolidé ses activités ferroviaires chez l’ancienne Marine Industrie de Sorel-Tracy, les ateliers de Pointe-St-Charles ont servi le milieu ferroviaire pendant 150 ans avant de connaitre une longue déchéance depuis les années 1970, incluant une démolition de certains édifices.
Présentement, ils sont la propriété d’un propriétaire privé, mais il n’aurait plus de projet d’y faire un développement depuis que le projet du Cirque du Soleil et du déménagement du Casino de Montréal au bassin Peel est tombé à l’eau.
Par ailleurs, depuis la fermeture, ils ont connus une forte popularité sur la scène underground montréalaise et la négligence des agents de sécurité sur place a laissé une place très marquée aux abus des vandales et des pilleurs.
La scène ferroviaire québécoise et du monde du transport en général