Électricité et chemins de fer: synergie?

Des projets d’utilisation de nouvelles sources d’énergie et d’électrification de lignes ferroviaires sont présentement à l’étude un peu partout en Amérique du Nord.

L’un des grands chemins de fer et transporteur de produits énergétiques (charbon, pétrole, éthanol, biomasse, etc…), BNSF Railway, est devenu dernièrement une filliale du groupe de Warren Buffett, Berkshire Hathaway. Ce dernier possède dejà des compagnies d’électricité aux États-Unis, dont MidAmerican Energy en Illinois, Iowa et Dakota du Sud.

Les corridors ferroviaires offrent dejà des servitudes pour le passage de lignes de télécommunications et de pipelines. Avec la difficulté et l’opposition grandissantes pour obtenir les autorisations nécessaires pour construire des nouvelles lignes, est-ce que les emprises ferrovaires pourraient servir bientôt à transporter l’électricité produite à distance des centres de consommation et que l’industrie du rail puisse profiter de la proximité de ces lignes énergétiques pour électrifier certains de ses corridors, surtout si la compagnie d’électricité et le chemin de fer ont un propriétaire commun?

Également, est-il possible que les compagnies ferroviaires puissent participer en partie à la génération d’électricité, lorsque leurs locomotives produisent des surplus (qui souvent, sont simplement perdus en les évacuant sous forme de chaleur)? Leurs grandes propriétés, parfois situées le long de la berge venteuse des rivières, pourraient servir un jour à accueillir des éoliennes pour le compte de leurs compagnies-soeurs?

locomotive électrique
Même si des locomotives du CN ont dejà produit temporairement de l’électricité pour dépanner la population lors de la crise du verglas, la ligne Montréal–Deux-Montagnes de l’AMT est le seul corridor d’importance électrifié au Québec. Comme ailleurs, l’AMT songe à étendre cette technologie à l’ensemble de son réseau.

Beaucoup de tensions à la TTC

L’atmosphère est lourd à la Toronto Transit Commission (TTC) où on vient d’engager des consultants privés pour redorer l’image de l’organisme.

La service à la clientèle offert par les employés de la TTC et le comportement de ces derniers sont très critiqués par les clients. Plus de 31 000 plaintes ont été reçus pour les onze premiers mois de l’année 2009, soit une hausse de 15% par rapport à l’année précédente.

A l’aube de la St-Valentin pour Adam Giambrone

De son côté, son jeune président et conseiller municipal âgé de 32 ans, Adam Giambrone, est accusé d’avoir une affaire extra-conjugale avec une étudiante de 19 ans, Kristen Lucas, au moment même où il se lance dans la course à la mairie de Toronto.

L’affaire arrive également au moment où la TTC se fait reprocher d’avoir procéder à une hausse de tarifs très impopulaire. Selon le Toronto Star, Adam Giambrone aurait confié des informations confidentielles à sa supposée maitresse.

Outre les photos prise ensemble lors d’un événement public, la femme de 19 ans dit avoir reçu des textos, courriels et messages sur Facebook de la part du président de la TTC. De l’autre côté, l’entourage d’Adam Giambrone cite que Kristen Lucas aurait menacé de tout dire à la conjointe de longue date de son amant et d’autres propos pouvant être sujet à de l’ingérance politique.

Adam Giambrone admet avoir eu une « relation inappropriée » avec Kristen Lucas.

Du côté des syndiqués

Du côté des syndiqués, des frictions sont également présentes après que les photos d’au moins deux changeurs du métro dormant au travail et le vidéo d’une chauffeur prennant une pause informelle jugeant que son syndicat le protègerait contre de possibles sanctions ont été publiés en ligne.

La direction a suspendu les employés fautifs et a envoyée un email à tout ses employés, mais le syndicat blâme les usagers qui photographient et filment les employés, tout comme les médias qui les ont publiés par la suite.

Il y a un même un groupe Facebook où les syndiqués frustrés répliquent avec des photos de clients en défaut, tel avec les pieds sur un siège ou qui font du vandalisme.

MMA officialise ses intentions d’abandon

Le MMA a officialisé vendredi ses intentions d’abandonner 241 miles de voie dans le Nord du Maine comme on avait mentionné plus tôt en août dernier.

Le chemin de fer a transmis sa demande au Surface Transportation Board pour annoncer qu’il veut arrêter d’opérer cette voie déficitaire reliant principalement Madawaska à Millinocket et ses embranchements secondaires. La partie concernée represente le quart du réseau opéré par MMA.

Selon la direction du chemin de fer, d’autres possibilités que l’abandon sont encore possibles, dont l’idée que l’état achète la ligne pour la relouer à rabais à MMA.

La scène ferroviaire québécoise et du monde du transport en général