Hiver, maudit hiver!

« J’hais l’hiver, maudit hiver », chantait Dominique Michel il y a quelques années. C’est aussi se qui se disait partout dans l’Est du continent depuis dimanche soir. Après le vent, la poudrerie et plus de trente centimètres de neige, c’est le froid qui se mets maintenant de la partie. A Montréal, c’est l’anarchie totale sur la route, dans les airs (ou plutot à l’aéroport) et sur les rails. On essaie bien tant que mal de se remettre de la tempête et de ramasser la neige le plus rapidement possible pour minimiser encore plus les inconvénients. 

Tout les horaires sont à l’envers. Certaines grandes compagnies de camionnage ont même fermées leurs portes lundi le temps de se remettre de la tempête reçue, tandis que les autres ont tournées au ralenti.

Dans le transport par autobus, on ne compte plus les retards, annulations et aussi au moins un autocar qui a été coincé plus de 30 minutes dans un banc de neige à St-Hyacinthe.

Les routes étaient pratiquement desertes lundi et le lendemain, on comptait plus de deux heures d’attente un peu partout pour seulement traverser un pont ou un bout de route qui  prend normalement pas plus de 30 minutes d’attente dans les pires heures de pointe habituelles. C’est sans compter que c’est hier que les incendies majeurs, bris d’aqueduc, accidents et autres fermetures de rues ont tendance a survenir pour ajouter encore plus de pression sur un reseau routier encore plus affecté que sa sursaturation habituelle.  

Sur les chemins de fer, le train 326 du CN, parti de la cour de CSX à Syracuse, est arrivé a Montréal en matinée vers 8h30, tandis que sa contrepartie est retournée vers l’état de New York sur l’heure du souper plutôt qu’en après-midi comme la plupart du temps. Les retards et heures inhabituelles en étaient de même pour tous les trains. Lundi, c’était un train de passagers qui a frappé une camionnette dans le secteur de Pincourt et hier soir, c’était un train qui a été pris sur le pont Victoria en pleine heure de pointe coupant l’accès au pont pour les automobilistes qui ne savaient dejà plus où donner de la tête.

 A l’AMT, on rapporte plusieurs retards. En ce mercredi matin, le train de l’AMT 1321 a arreté plusieurs minutes de façon inhabituelle sur la voie du CP à Ste-Anne-de-Bellevue é la hauteur du point connu comme Caron au CN.  

Egalement, le gouvernement du Quebec a confirmé, hier, l’achat prévu des 160 voitures à deux étages pour les trains de banlieue de l’AMT.

Mentionnons aussi l’investissement de 149 millions de dollars pour le fabriquant d’autocars, Prevost Car, et d’autobus, NovaBus, tous deux propriétés de Volvo.

Les mesaventures du CN – partie 2

Tout comme la saison hivernale qui est brusquement arrivée dans l’Est du pays, la saison des deraillements est debutée pour le CN, car ce dernier a signalé avoir eu quelques problèmes de cette nature entre Toronto et Winnipeg, puis en Alberta et en Colombie-Britannique. Selon des informations non-confirmées, il y aurait aussi un déraillement mineur à St-Hyacinthe, au Québec. 

Concernant l’assignation des locomotives, le CN utilise encore très massivement ses nouvelles SD70M-2s pour tirer ses trains entre Toronto et Montréal et elles constituent actuellement la colonne vertebrale de leur flotte dans le secteur. D’ailleurs, la semaine dernière, près de Toronto, on a signalé avoir vu une SD70M-2 placée au milieu du train pour tirer un CN 305 sur la subdivision Kingston en mode DPU. Le CN 369 a aussi été vu de la sorte. Aussi, il est intéressant de noter que sur la subdivision Lac-St-Jean, les trains en mode DPU n’ont jamais arretés de circuler pendant l’embargo concernant les autres régions. Egalement, on est d’ailleurs toujours sans nouvelles d’une excursion prochaine vers l’Est des recentes General Electrics qui circulent presentement dans l’Ouest canadien. 

Au Sud de la frontière, Union Pacific utilise encore beaucoup de locomotives louées un peu partout.  Il est présentement possible de voir sans trop de difficultés des unités de Helm, CIT Finance et d’autres firmes de location. Toutefois, pour l’instant, on ne saura dire si cette pénurie aura un impact negatif sur les possibles visites de leurs locomotives sur les lignes du Canadien National comme l’hiver passé.

La scène ferroviaire québécoise et du monde du transport en général