Voici la fin de la voie du Québec Central au Lac-Frontière. Les rails arrêtent à un poteau de téléphone installé sur la voie et où manque le pont sur l’entrée du lac Frontière. Il s’agissait du point le plus à l’Est au Québec où opérait le Canadien Pacifique, puisque les provinces Atlantiques étaient desservies via l’International of Maine / Canadian Atlantic dans l’état du Maine à partir du secteur de Lac-Mégantic, en Estrie.
Le tronçon est aussi connu comme la subdivision Chaudière et le Canadien Pacifique avait officiellement arrêté sa circulation en 1986-87. Ca n’a été qu’en 1994 qu’une décision du gouvernement confirme la ligne comme abandonnée. Toutefois, la partie de la subdivision entre Vallée-Jonction, St-Georges et Daaquam a été réactivée sur la base de deux jours par semaine en Novembre 2001. Les 14 derniers kilomètres (8½ milles) de rail Algoma 85 lbs de 1920 n’ont revus que quelques excursions de passagers. En 2006, des problèmes financiers occasionnés par des problème de gestion et de service à la clientèle force le Québec Central à mettre ses activités en suspens.
Aujourd’hui, les petits rails de la voie sont encore là, mais pour combien de temps? Verrons-nous l’apparition d’un nouveau parc linière comme il est arrivé à son voisin de l’ancienne subdivision Monk du CN, de la subdivision Danville du CN dans les Bois-Francs, du petit train du Nord dans les Laurentides et bien d’autres voies partout à travers le continent?
A Ste-Sabine-Station, les espoirs ne sont pas très élèvés, puisque le réasphaltage de la route 204 s’est fait par dessus les rails de la voie.
Cependant, l’élargissement de la route du Président-Kennedy (173) près de Beauceville est fait en tenant compte de la présence de la voie ferrée inutilisée et de sa préservation.
Du nouveau à Joliette
Notre collaborateur, Sylvain, nous souligne la présence d’un nouveau passage à niveau public à Joliette.
Comme il est mentionné sur ce lien (ici), un nouveau parc industriel en phériphérie est de l’autoroute 31 et au sud de la route 158 est en construction sur des terrains originalement prévus pour ce qui devait être des bretelles du futur échangeur entre les autoroutes 31 et 50 (cette portion de la route 158 n’a jamais été « upgradée » au status d’autoroute) et en face de l’ancienne halte routière incendiée (maintenant démolie).
D’ailleurs, un passage à niveau croise directement la fin de l’autoroute, près de l’endroit.