Le train 369 du CN a déraillé mercredi matin à St-André sur la subdivision Lac-St-Jean interompant la circulation entre le triage Garneau et Chambord. Le CN espère rouvrir la voie pour jeudi soir 20h00.
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L’imbécile du jour
Dans le genre « jouer avec le feu jusqu’à temps qu’on se brûle les doigts », deux photos témoignent d’une de ces situations. En général, il est malheureusement trop commun de voir du monde forcer les passages à niveaux abaissées.
Dans ce cas-ci, cet après-midi au centre-ville de Drummondville, il y a eu environ une demie-douzaine de personnes qui n’ont pas respectés les barrières avant que ce gars promenant son chien soit chanceux dans son imprudence. Le train, le CN 121, était rendu à 30-50 pieds de lui quand il a traversé en courant avant de s’enfargeant de l’autre bord. L’engineer du train n’a pas effectué de freinage d’urgence, mais il a quand même donné un signal continu de flûte à cet intrus.
Pour des ponts plus sécuritaires
Un professeur de génie civil et directeur du laboratoire de structures au Colorado State University, Richard Gutkowski, a dérigé pendant six ans un comité sur les ponts ferroviaires en bois et financé par le département des Transports américain. Parmi les études et tests effectués, ils ont adapté une technique de l’aéronautique au monde des chemins de fer. Ils utilisent des tiges de polymère renforcies de fibre de façon perpenticulaires aux forces de pli principales. Ils les insèrent où il y a des fentes horizontales pour augmenter la résistence de flexion et réparer la détérioration du bois. L’étude indique plus que le bois est en mauvais état, plus que la technique augmente la résistance.
La principale méthode actuelle constitue à envelopper les pièces usées de fibre de verre, mais elle est limitée par les coûts, la perte majeure d’esthétique et la détérioration du matériau par la lumière.
La technique est d’autant plus intéressante, car elle coûte seulement entre 10% à 20% du montant demandé par la méthode actuelle des enveloppes de fibre de verre et réduit le besoin de reconstruire en neuf. Souvent les ponts de bois se trouvent dans sur les petites lignes de chemins de fer ou petites municipalités. Les grands arbres nécessaires pouvant servir à produire de grandes pièces de bois sont de plus en plus rares et coûteux. Ce qui augmente encore plus le prix de la reconstruction.