Archives de catégorie : gares et patrimoine ferroviaire

Électricité et chemins de fer: synergie?

Des projets d’utilisation de nouvelles sources d’énergie et d’électrification de lignes ferroviaires sont présentement à l’étude un peu partout en Amérique du Nord.

L’un des grands chemins de fer et transporteur de produits énergétiques (charbon, pétrole, éthanol, biomasse, etc…), BNSF Railway, est devenu dernièrement une filliale du groupe de Warren Buffett, Berkshire Hathaway. Ce dernier possède dejà des compagnies d’électricité aux États-Unis, dont MidAmerican Energy en Illinois, Iowa et Dakota du Sud.

Les corridors ferroviaires offrent dejà des servitudes pour le passage de lignes de télécommunications et de pipelines. Avec la difficulté et l’opposition grandissantes pour obtenir les autorisations nécessaires pour construire des nouvelles lignes, est-ce que les emprises ferrovaires pourraient servir bientôt à transporter l’électricité produite à distance des centres de consommation et que l’industrie du rail puisse profiter de la proximité de ces lignes énergétiques pour électrifier certains de ses corridors, surtout si la compagnie d’électricité et le chemin de fer ont un propriétaire commun?

Également, est-il possible que les compagnies ferroviaires puissent participer en partie à la génération d’électricité, lorsque leurs locomotives produisent des surplus (qui souvent, sont simplement perdus en les évacuant sous forme de chaleur)? Leurs grandes propriétés, parfois situées le long de la berge venteuse des rivières, pourraient servir un jour à accueillir des éoliennes pour le compte de leurs compagnies-soeurs?

locomotive électrique
Même si des locomotives du CN ont dejà produit temporairement de l’électricité pour dépanner la population lors de la crise du verglas, la ligne Montréal–Deux-Montagnes de l’AMT est le seul corridor d’importance électrifié au Québec. Comme ailleurs, l’AMT songe à étendre cette technologie à l’ensemble de son réseau.

Le président d’Amtrak veut renouveller sa flotte

Le président d’Amtrak, Joe Boardman, exprime « [qu’] il est temps de retirer notre flotte« . Depuis des années, le budget d’Amtrak est victime d’années de vaches maigres et les dépenses nécessaires sont toujours reportées. La presque totalité des 1400 locomotives et voitures de la société d’état auraient besoin d’être remplacées.

A l’aube d’une nouvelle ère où les trajets à grande vitesse sont en vague, un grand plan d’oeuvre sera publié le mois prochain par Amtrak. Celui-ci sera présenté au congrès américain lors d’une demande budgétaire devant Washington.

Les besoins criants en matériel roulant d’Amtrak sont connus depuis de longues années, mais ce sera la première fois en presque une décennie que des acquisitions seront annoncées. Il y a quelques mois, les efforts économiques de l’administration Obama pour combattre la récession avaient permis à Amtrak de pouvoir payer des réparations sur du matériel défectueux qui attendait depuis des mois aux différents centres de maintenance et ainsi donner un peu de souffle à la flotte active qui est dejà utilisée à son maximum.

De leur côté, il est connu depuis des lunes que les différents fabriquants se préparent depuis longtemps pour avoir une part des gros contrats en préparation. Selon diverses sources concernées, les chances de Bombardier de décrocher un contrat ne seraient pas parmi les plus élévés. Diverses explications sont soumises, mais seule le futur permettera de confirme la réalité.

La faillite d’un fournisseur de Bombardier retarde le contrat de la TTC

La faillite du fabriquant de La Prairie et fournisseur de Bombardier, Curtis Doors (ex-SMC Transit International), retarde la livraison du contrat des nouveaux « streetcars » destinés à la TTC à Toronto. Les tests du prototype des nouveaux tramways serait vraissemblement retardés de deux à trois mois. La TTC presse Bombardier de livrer son contrat le plus rapidement possible, mais ce dernier reconnait avoir des problèmes et des retards de la part de ses fournisseurs.

Le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation

Dans un vote de 19 à 4, le conseil municipal d’Ottawa donne son approbation au plan de plus de 2 milliards $ pour la construction de sa deuxième ligne de train léger (LRT). Ainsi, le projet peut continuer vers l’étape des études d’impact sur l’environnement.

Toutefois, ce projet ne semble pas arrêter certains élus de la Capitale fédérale. Le maire d’Ottawa, Larry O’Brien, espère faire déménager le terminus de Voyageur / Greyhound situé sur la rue Catherine (près de la rue Bank et du Queensway) vers la gare de Via Rail sur le chemin du Tremblay (près du chemin Belfast et du Queensway) dans l’Est de la ville. Il espère créer un gare intermodale où autobus locaux et interurbains, trains passagers et O-Train pourraient tous se croiser au même endroit.

Il ajoute qu’il négocie également avec le gouvernement fédéral cède son centre de conférence de la rue Rideau. L’édifice patrimonial est l’ancienne gare Union. Le maire O’Brien aimerait la relier au tunnel du LRT prévu pour être creusé sous le centre-ville.