Le monde ferroviaire réserve souvent des surprises. Une des dernières répertoriées est la présence d’anciens wagons de la Commission canadienne du blé dans la flotte du Canadien National, tel qu’on peut l’observer sur la photo ci-dessous. Aucune information additionnelle sur le sujet n’a pu être trouvée, tel le pourquoi qu’un organisme relevant du gouvernement fédéral a vendu une partie de sa flotte à des intérêts privés, mais les wagons concernés sont distribués dans plusieurs séries commençant par les initiales DWC et CN.
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Les temps changent
Après un hiver très enneigé et un printemps précoce, le beau temps revient. Même si le Québec s’est relativement très bien sorti des inondations récurrents, tel celles de la rivière Chaudière en Beauce, St-François en Estrie ou Châteauguay en Montérégie; le fleuve Mississippi dans le Midwest américain et le fleuve St-Jean séparant le Nouveau-Brunswick de l’état du Maine sont des cas totalement à l’opposé. Le CN a vu sa voie principale être fermée en raison des accumulations d’eau entre Edmunston et Moncton. D’ailleurs, le transporteur n’aura plus à faire de détour dans la Baie des Chaleurs, puisqu’il vient de la réouvrir en fin de semaine.
Parmi ce flux de wagons en provenant de l’Est et pénétrant plus profondément le continent, il est intéressant d’observer ce wagon-trémie (« hopper ») de First Union Rail. FURX 863311 démontre deux aspects qui attirent particulièrement l’attention. Premièrement, sur le côté, on peut y voir « Greenfield Ethanol« . Cette compagnie, autrefois connue comme Alcools de Commerce, possède entre-autres une usine d’éthanol sur la subdivision Sorel du CN à Varennes. Il est intéressant de voir apparaître au Québec des chargements de matières premières (« maïs ») prendre le chemin de fer.
L’autre chose qui mérite de jeter un oeil plus attentivement est l’emplacement des spécifications techniques sur le haut du bout du wagon plutôt que dans le bas des côtés. Il s’agit d’une idée astucieuse, car cet endroit est beaucoup propice à la détérioration de la peinture par le temps, l’usure, les intempéries et le vandalisme (« graffitis »).