Au moment même où le CN semble chercher assez profondément pour trouver de quoi tirer ses trains, des oiseaux rares font leur apparition dans la belle province. Du pouvoir plus rare ou inhabituel au Québec a traversé la province de bord en bord dans les derniers jours et s’est même rendu dans les Maritimes. Mentionnons la présence de locomotives d’Illinois Central, de BC Rail, quelques modèles de leur propre héritage moins courants en dehors des cours et au moins une locomotive non-identifiée d’Union Pacific.
Également, un lot de ses anciennes SD40-2 relettrées MMA est arrivé de Chicago vendredi et est prévu pour être interchangé sous peu. Il reste à savoir si le lot va rester quelques jours à Farnham le temps d’obtenir ses papiers pour être « ré-importé » aux États-Unis ou s’il ira directement à Derby pour fort possiblement alimenter le projet Pologne ou Panama.
Un professeur de génie civil et directeur du laboratoire de structures au Colorado State University, Richard Gutkowski, a dérigé pendant six ans un comité sur les ponts ferroviaires en bois et financé par le département des Transports américain. Parmi les études et tests effectués, ils ont adapté une technique de l’aéronautique au monde des chemins de fer. Ils utilisent des tiges de polymère renforcies de fibre de façon perpenticulaires aux forces de pli principales. Ils les insèrent où il y a des fentes horizontales pour augmenter la résistence de flexion et réparer la détérioration du bois. L’étude indique plus que le bois est en mauvais état, plus que la technique augmente la résistance.
La principale méthode actuelle constitue à envelopper les pièces usées de fibre de verre, mais elle est limitée par les coûts, la perte majeure d’esthétique et la détérioration du matériau par la lumière.
La technique est d’autant plus intéressante, car elle coûte seulement entre 10% à 20% du montant demandé par la méthode actuelle des enveloppes de fibre de verre et réduit le besoin de reconstruire en neuf. Souvent les ponts de bois se trouvent dans sur les petites lignes de chemins de fer ou petites municipalités. Les grands arbres nécessaires pouvant servir à produire de grandes pièces de bois sont de plus en plus rares et coûteux. Ce qui augmente encore plus le prix de la reconstruction.