La papetière Kruger vient d’annoncer la mise à pied de près de la moitié de ses employés de son usine de Trois-Rivières-Ouest.
L’entreprise abandonne la production de papier couché (ex: magazines) à cet endroit. Ce type de papier sera produit à l’usine Wayagamack situé également à Trois-Rivières, tandis que l’usine visée par les coupures ne va produire maintenant que du papier journal.
Kruger est un des principaux clients du Chemin de fer Québec-Gatineau et une baisse des commandes et de la production signifient un nombre réduit de wagons commandés et remplis.
La rentabilité de l’usine va être plus difficile en raison de la baisse de revenus pour le même montant de dépenses fixes. Est-ce que la situation en sera de même pour le transporteur ferroviaire, lequel voit partir une partie de son « trafic »?
Un train du CFQG manoeuvre devant l’usine concernée.
C’est sûr et certain qu’il va y avoir moins de wagons dans la cour de triage de Kruger,entre la subdivision de Trois-Rivières du CFQG, et l’usine en question.
De plus,les trains seront évidemment moins long et leurs horaires y seront affectée. Ça veut dire peut être des supressions d’emplois au sein de la compagnie Québec-Gatineau,vont être inévitable. Je ne dirais pas jusqu’à dire que la menace est imminente,mais j’ai bien peur que ce soit le cas.